Ils ne reculent décidément devant rien. Ah, le dur métier de journaliste...
Ne me dites pas que pour certains, c'était seulement le récit d'une journée normale
Whisky, vin, bière, vodka, champagne... Qu'il est difficile d'être obligé de se saouler. Attirés par les vertus tellement vantées de la pilule anticuite Paraxine, trois journalistes ont décidé de mener l'enquête à son terme et de se prendre la cuite la plus sérieuse de leur carrière. Ce qui, soit dit en passant, est loin d'être évident.
Trois cobayes, donc, aux prédispositions bien différentes. Vincent, plutôt longiligne, a bu durant cette soirée environ deux bouteilles et demie de vin. Mathieu, assez costaud, s'est quant à lui enfilé une bouteille de vin et une demi-bouteille de whisky (Chivas). Pierre, enfin, le plus massif des trois, a ingurgité plus de deux bouteilles de vin et l'autre moitié de la bouteille de whisky.
Impossible ici de narrer le détail de la soirée: trop personnel et, il est vrai, un peu flou. Il n'empêche. Après le premier cachet avalé en même temps que la première bouteille, vers 22 h, tous trois ont scrupuleusement suivi la prescription. Un cachet à intervalles réguliers durant la soirée, puis deux avant de se coucher, vers 4 h du matin. Sans dépasser les six.
C'est vers la troisième pilule que la soirée se lançait pour de bon. La cuite guettait. Elle ne les a pas loupés. Après avoir consommé plus de verres que de raison et ayant arrêté de les compter, chacun est donc allé se coucher, persuadé, pour une fois, de se réveiller en pleine forme. Non sans avoir tout de même pris deux derniers comprimés. A titre préventif... Il fallait tout de même se pointer au boulot le lendemain matin.
Le lendemain de la veille, donc, les effets de l'alcool étaient encore bien présents. Il est clair que la Paraxine n'est pas un remède miracle permettant de boire jusqu'à plus soif en restant aussi frais qu'un gardon. Pierre, baptisé pour l'occasion le roc, entamait sa journée en pleine forme. «Un tout léger mal de tête au moment du réveil, mais aussitôt disparu avant même la douche. Mais c'est toujours ainsi, je ne peux donc dire si la Paraxine a fait son effet ou non.»
Pour l'anecdote, sachez que notre roc a entamé sa journée du lendemain par une coupe de champagne, vers 11 h 30, alors qu'il était encore à jeun. Vincent se réveillait quant à lui plutôt barbouillé, sans pour autant se sentir vraiment malade. Un état qui passera très vite durant la matinée. Quant à Mathieu, il s'est réveillé avec un très solide mal de tête, qui disparaîtra lui aussi assez rapidement, plus vite que d'habitude en tous les cas. Le foie ou l'estomac ne lui ont par contre occasionné aucune gêne.
Et c'est tant mieux, car c'est là que le complément alimentaire est censé agir.
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