Contrôlée par les douanes, mardi sur l'autoroute A 43, la femme de Dario Frigo transportait une petite quantité de produits «vraisemblablement dopants». Elle a été aussitôt placée en garde à vue. L'analyse des produits est en cours.
Directeur adjoint de l'épreuve, Christian Prudhomme a précisé qu'il s'agissait, pour l'instant «d'un acte isolé. C'est tout sauf un coup de massue pour la direction du Tour. Si les gens qui trichent se font virer, c'est tout ce que nous souhaitons».
Jean-Marie Leblanc, le directeur du Tour a rapidement réagi à ces interpellations. «La police fait son travail. Nous attendrons qu'elle fasse son travail jusqu'au bout. Ses interventions sont un élément important dans la lutte contre le dopage, a-t-il déclaré. Si les accusations sont confirmées, ce coureur serait un récidiviste. Il fait partie de cette génération qui doit disparaître au plus vite de la circulation au profit des jeunes coureurs respectueux des règles de l'éthique.»
En 2001, Dario Frigo avait, en effet, déjà été concerné par une affaire de dopage dans le Tour d'Italie. Le Transalpin avait même dû quitter le Giro avant son terme. Il avait alors écopé de six mois de suspension.
Il s'agit de la deuxième affaire de dopage en deux jours. Mardi, le Russe Evgeni Petrov (Lampre) avait été exclu de l'épreuve par les organisateurs après des tests sanguins inopinés diligentés par l'UCI. Il occupait la 45e place du général.
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Étrange quand meme,la femme d un coureur qui se fait controler aux douanes....
J ai passé des dizaines de frontieres en Europe et je me suis jamais fait controler.
Ceci dit,madame Frigo elle est un peu conne sur ce coup la
