Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Audio de la visite de Don Garber à CKAC : http://www.ckac.com/audioplayer.php?mp3=96654
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
L'Impact s'attire des éloges de la MLS
Le lien semble facile à faire avec ce que j'avais trouvé dernièrement : http://www.impactsoccer.com/forums/view ... f=5&t=9841
Source : http://www.rds.ca/impact/chroniques/317722.htmlFinalement, Garber a indiqué que les partisans francophones de l'Impact seront choyés par la MLS, qui aura un partenaire francophone de diffusion et qui compte franciser une partie de ses opérations pour satisfaire son nouveau marché.
Le lien semble facile à faire avec ce que j'avais trouvé dernièrement : http://www.impactsoccer.com/forums/view ... f=5&t=9841
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Peut-être fait-il référence à l'entente qu'ils ont avec RDS/TSN pour l'an prochain?JaY a écrit :L'Impact s'attire des éloges de la MLS
Source : http://www.rds.ca/impact/chroniques/317722.htmlFinalement, Garber a indiqué que les partisans francophones de l'Impact seront choyés par la MLS, qui aura un partenaire francophone de diffusion et qui compte franciser une partie de ses opérations pour satisfaire son nouveau marché.
Le lien semble facile à faire avec ce que j'avais trouvé dernièrement : http://www.impactsoccer.com/forums/view ... f=5&t=9841
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Jean-Francois Begin parle des média et l’arrivé en MLS. Entrevue faite par Ben Rycroft ( en Anglais )
http://itscalledfootball.podhoster.com/ ... ?pid=22654
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Philippe Billy :"Si possible, terminer ma carrière à Montréal"
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Meilleur défenseur et MVP de l'Impact l'an passé, le polyvalent français (arrière latéral, milieu excentré, des deux côtés) se plait au Canada. Formé à Laval, cet ex-international espoir va entamer sa deuxième saison à Montréal, après une carrière sinusoïdale entre Bastia, Brest, Lecce et Mons. Affable et bavard, Billy revient sur son parcours avec lucidité, n'oubliant pas de pointer ses erreurs, et sur son aventure montréalaise. Philippe Billy :
Comment atterrit-on au Canada en pleine force de l’âge (29 ans depuis le 13 janvier), après une solide carrière européenne ?
Ma carrière en Europe a connu pas mal de hauts et de bas, notamment à cause d’un agent qui pensait plus à ses intérêts qu’aux miens. J’étais en fin de contrat avec le Stade Brestois et, n'ayant pas trouvé de club avant la reprise des entraînements, je suis parti faire les stages UNFP, qui se sont d'ailleurs très bien déroulés. J’étais même rentré en contact par la suite avec Monaco, Arles-Avignon et Nantes, clubs contre lesquels nous avions joué en match amical avant que leur championnat respectif ne démarre. Mais malheureusement, aucun des contacts ne fut concluant.
Une fois les stages UNFP terminés, j'ai demandé au Stade Brestois de pouvoir m'entrainer avec eux. J'ai fait ensuite la même démarche avec le Stade Lavallois, puisque j’étais retourné dans ma famille. Ils acceptèrent également, ce qui me permit de garder la forme. Durant cette période, de nombreux agents m'ont téléphoné et proposé des destinations plus exotiques les unes que les autres (Azerbaïdjan, Chine, Corée du Sud, Roumanie). Finalement, un agent du nom d'Adrien Durand m'a contacté et m'a demandé si jouer outre-Atlantique m'intéressait. J'ai bien sûr dit oui. Au début, il me parlait seulement des clubs de MLS mais avait quand même parlé de Montreal. Et donc, par la suite, mon choix s'est porté sur le Canada et l'Impact.
Avais-tu des appréhensions avant de signer à Montréal, surtout que le club ne jouait pas en Major League Soccer ?
Il est vrai que je me suis posé pas mal de questions avant de répondre oui. Je me suis beaucoup renseigné sur le club, notamment par internet et par un joueur français qui faisait déjà partie du club, Cedric Joqueviel. De plus, Adrien Durand avait déjà vécu plusieurs années ici, il connaissait donc très bien le club et la ville et m’a vanté tous les mérites de venir à Montréal.
A l’époque, j'avais quatre contacts en MLS (Toronto, Red Bull de New York, Washington et New England), mais soit le poste ne me convenait pas, soit le club faisait attendre. Or, l'Impact de Montréal m'assurait d'être en MLS au plus tard en 2012 et montrait énormément d'intérêt a mon égard, j'ai donc trouvé le challenge intéressant.
"Le staff a une façon de travailler que je n'avais jamais vue dans les clubs où j'ai évolué !"
Quelles sont les différences entre le jeu européen et nord-américain ? Le niveau se rapproche-t-il de la L2 par exemple ?
Le jeu nord-américain est beaucoup plus direct, on va très vite d’un but à l’autre. Il n'y a pas vraiment de temps calme comme en Europe, sans doute à cause de la culture du show à l'américaine, où il faut du spectacle sans arrêt. Le niveau est très variable selon les équipes, mais les joueurs ont plus de charisme et de personnalité par rapport à la France.
Le championnat NASL (ndlr, North American Soccer League, D2 nord-américaine) est un mélange de niveau entre le National et la Ligue 2. En ce qui concerne la MLS, c'est un peut tôt en ce qui me concerne pour me permettre de juger. Mais aux premiers abords, le niveau semble se rapprocher vraiment de l'élite européenne. La MLS ne me donne pas l'impression d'être un championnat, mais plus un genre de Champions League, avec toutes ses cultures différentes.
Peux-tu nous en dire plus sur le fonctionnement de l’Impact et les spécificités américaines ?
Notre équipe a le niveau Ligue 2. Le staff est extrêmement compétent, malgré sa jeunesse. Ils ont une façon de travailler que je n'avais jamais vue dans les clubs où j'ai évolué ! Les moyens mis a leur disposition sont exceptionnels et ils travaillent vraiment ensemble, chacun peut intervenir si besoin. Lorsque le coach a terminé de parler, il demande au coach-adjoint s’il a quelque chose à dire. Il demande ensuite au préparateur physique et pour terminer à l'entraîneur des gardiens. Ils peuvent tous donner leur avis sur l'aspect technique et tactique sans que ça pose problème. Ils ont une façon de faire qui montre l'exemple à l'équipe et je suis vraiment content d'avoir un staff pareil. J'ai vraiment du plaisir à aller aux entrainements et aux matches car je sais que l'ambiance sera excellente.
Par contre, la culture américaine demande des résultats. Les statistiques de chacun sont mises en avant et interprétées dans tous les sens. Si ça ne va pas, ils vous le disent clairement car vous vous devez d'être performant.
Il y a aussi un aspect que je trouve intéressant d'aborder : les déplacements. Les voyages sont longs, même très longs pour certains, et les décalages horaires ont aussi leurs effets. Lorsque vous partez jouer a Vancouver, cinq heures d'avion et trois heures de décalage horaire, ça fait bizarre la première fois, surtout que vous jouez le lendemain. Mais tout est fait en sorte pour que l'horaire du match ne défavorise pas l’équipe visiteuse. Par contre, vous avez l’occasion de voir du pays et de découvrir les Etats-Unis dans leur ensemble et c’est plutôt agréable et sympa.
Tu n’as jamais réussi à te fixer durablement dans un club. Avec l’intronisation de l’Impact en MLS en 2012 tu as peut-être envie de rester ici et de goûter à l’élite nord-américaine ?
Effectivement, c'est vraiment un souhait que j'ai au fond de moi. Je me plais énormément ici, la vie y est tellement agréable et les gens extrêmement accueillants et gentils. En plus, le club fait en sorte de vous faire sentir que vous appartenez à un grand club, vous êtes idolâtré par le public…C'est vraiment une sensation agréable d'appartenir à un club de grand renom.
De plus, le fait de pouvoir jouer en MLS ajoute de la saveur à l'envie de continuer avec l'Impact de Montréal, mais c'était aussi le but de ma venue. L'avantage aux Etats-Unis, c'est qu'il vous suffit d'acheter la licence pour accéder à la MLS, il n'y a pas de système de montée-descente. Donc, je savais que, si je faisais mon travail correctement, j'aurais la possibilité d'être en MLS en janvier 2012.
Au moment de prendre ma décision, je savais que c'était pour intégrer un club durablement. C’est un souhait que j’avais aussi, le fait de pouvoir me stabiliser un peu, et je pense même, si possible, terminer ma carrière ici, même si on sait que, dans le football, tout peut aller très vite.
"Je n'ai pas peur de dire qu'ici, les gens sont plus respectueux et les enfants mieux éduqués"
Tu vantais la vie au Canada dans un article paru sur footmercato, en expliquant que « c’est la France, mais sans tous les problèmes qu’on a eus en France ». Que veux-tu dire par là ?
Il faut savoir qu'ici le chômage est quasi inexistant, ce qui enlève beaucoup de problèmes par rapport à la France. Ensuite, l'immigration se passe beaucoup mieux, les différentes cultures se mélangent très bien et, du coup, la vie est beaucoup plus agréable.
Il y a aussi des quartiers particuliers comme le quartier chinois, latin, etc, qui sont des endroits vous permettant de plonger complètement dans ces cultures. Les étrangers se mélangent totalement à la population. Il n'y a pas de clans ou de cités et je trouve, pour ma part, que ça fonctionne beaucoup mieux ainsi. Personne ne se sent à l'écart ou mis de coté. Je trouve aussi, et je n'ai pas peur de le dire, que les gens sont plus respectueux et les enfants mieux éduqués.
Mais j'aime mon pays qu’est la France. Je suis fier de le dire et je sais qu'une fois ma carrière de footballeur terminée, je m'y installerais définitivement. Mais, encore une fois, on ne sait pas de quoi demain sera fait, car si le club me fait une proposition de reconversion à la fin de ma carrière, j'accepterais certainement.
Une chose aussi que j'apprécie au Canada, c'est le mélange des langues. Il n’est pas rare de commencer une discussion en français, transiter par l'italien et finir en anglais. Ce sont des choses de ce genre qui font aussi le charme de Montréal.
N’éprouves-tu pas des regrets quant au déroulement de ta carrière ? Tu étais international espoir et tu as souvent connu des rôles de doublure ensuite, ce que tu n’imaginais peut-être pas plus jeune.
Il est vrai qu'avec le recul, je ne ferais pas les mêmes choix. Malheureusement, je suis tombé sur un agent véreux. Ca ne m'a pas aidé, je lui ai trop fait confiance à cause de ma naïveté de jeunesse et, du coup, je suis parti alors que je n'aurais peut-être pas dû. Maintenant, si ça c'était bien passé, j'aurais vu les choses autrement et je ne dois pas tout mettre sur les épaules de cet agent, dont je tairais le nom. J'ai aussi ma part de responsabilité.
Une chose que j'aimerais, mais qui est impossible, c'est de recommencer depuis mon premier contrat professionnel. Avec l'expérience et le recul que j'ai aujourd'hui, je ne prendrais pas les mêmes décisions, c'est sûr.
Je retiens quatre erreurs principales durant ma carrière. La première est d'être parti trop jeune à l'étranger. La seconde, est ce prêt en Belgique (Mons). A mon retour, il ne me restait plus qu'un an de contrat avec Lecce, alors que je devais prolonger de deux ans avant de partir. Mon agent de l'époque s'est arrangé pour que ça n'arrive pas, car il espérait un transfert en France. A mon retour, tout le club avait changé (président, directeur sportif et coach), donc ma prolongation de deux ans est partie avec l'ancien directeur sportif, qui avait soigneusement prolongé de deux ans tout les jeunes présents au club à l'époque.
La troisième est d'avoir, par la suite, voulu à tout prix revenir jouer en France, alors que des contrats intéressants s'offraient à moi à l'étranger. Ma quatrième et dernière erreur fut d'avoir quitté le Stade Lavallois pour le Stade Brestois, après la première saison de mon retour en France en 2007. Le problème, c'est qu’on peut se rendre compte de ses erreurs seulement après (sourire).
L'entretien en intégralité est disponible sur Sharkfoot n°3 (pages 78 à 80), Web Magazine téléchargeable gratuitement.
Sharkfoot le mag - Les actualités foot
Meilleur défenseur et MVP de l'Impact l'an passé, le polyvalent français (arrière latéral, milieu excentré, des deux côtés) se plait au Canada. Formé à Laval, cet ex-international espoir va entamer sa deuxième saison à Montréal, après une carrière sinusoïdale entre Bastia, Brest, Lecce et Mons. Affable et bavard, Billy revient sur son parcours avec lucidité, n'oubliant pas de pointer ses erreurs, et sur son aventure montréalaise. Philippe Billy :
Comment atterrit-on au Canada en pleine force de l’âge (29 ans depuis le 13 janvier), après une solide carrière européenne ?
Ma carrière en Europe a connu pas mal de hauts et de bas, notamment à cause d’un agent qui pensait plus à ses intérêts qu’aux miens. J’étais en fin de contrat avec le Stade Brestois et, n'ayant pas trouvé de club avant la reprise des entraînements, je suis parti faire les stages UNFP, qui se sont d'ailleurs très bien déroulés. J’étais même rentré en contact par la suite avec Monaco, Arles-Avignon et Nantes, clubs contre lesquels nous avions joué en match amical avant que leur championnat respectif ne démarre. Mais malheureusement, aucun des contacts ne fut concluant.
Une fois les stages UNFP terminés, j'ai demandé au Stade Brestois de pouvoir m'entrainer avec eux. J'ai fait ensuite la même démarche avec le Stade Lavallois, puisque j’étais retourné dans ma famille. Ils acceptèrent également, ce qui me permit de garder la forme. Durant cette période, de nombreux agents m'ont téléphoné et proposé des destinations plus exotiques les unes que les autres (Azerbaïdjan, Chine, Corée du Sud, Roumanie). Finalement, un agent du nom d'Adrien Durand m'a contacté et m'a demandé si jouer outre-Atlantique m'intéressait. J'ai bien sûr dit oui. Au début, il me parlait seulement des clubs de MLS mais avait quand même parlé de Montreal. Et donc, par la suite, mon choix s'est porté sur le Canada et l'Impact.
Avais-tu des appréhensions avant de signer à Montréal, surtout que le club ne jouait pas en Major League Soccer ?
Il est vrai que je me suis posé pas mal de questions avant de répondre oui. Je me suis beaucoup renseigné sur le club, notamment par internet et par un joueur français qui faisait déjà partie du club, Cedric Joqueviel. De plus, Adrien Durand avait déjà vécu plusieurs années ici, il connaissait donc très bien le club et la ville et m’a vanté tous les mérites de venir à Montréal.
A l’époque, j'avais quatre contacts en MLS (Toronto, Red Bull de New York, Washington et New England), mais soit le poste ne me convenait pas, soit le club faisait attendre. Or, l'Impact de Montréal m'assurait d'être en MLS au plus tard en 2012 et montrait énormément d'intérêt a mon égard, j'ai donc trouvé le challenge intéressant.
"Le staff a une façon de travailler que je n'avais jamais vue dans les clubs où j'ai évolué !"
Quelles sont les différences entre le jeu européen et nord-américain ? Le niveau se rapproche-t-il de la L2 par exemple ?
Le jeu nord-américain est beaucoup plus direct, on va très vite d’un but à l’autre. Il n'y a pas vraiment de temps calme comme en Europe, sans doute à cause de la culture du show à l'américaine, où il faut du spectacle sans arrêt. Le niveau est très variable selon les équipes, mais les joueurs ont plus de charisme et de personnalité par rapport à la France.
Le championnat NASL (ndlr, North American Soccer League, D2 nord-américaine) est un mélange de niveau entre le National et la Ligue 2. En ce qui concerne la MLS, c'est un peut tôt en ce qui me concerne pour me permettre de juger. Mais aux premiers abords, le niveau semble se rapprocher vraiment de l'élite européenne. La MLS ne me donne pas l'impression d'être un championnat, mais plus un genre de Champions League, avec toutes ses cultures différentes.
Peux-tu nous en dire plus sur le fonctionnement de l’Impact et les spécificités américaines ?
Notre équipe a le niveau Ligue 2. Le staff est extrêmement compétent, malgré sa jeunesse. Ils ont une façon de travailler que je n'avais jamais vue dans les clubs où j'ai évolué ! Les moyens mis a leur disposition sont exceptionnels et ils travaillent vraiment ensemble, chacun peut intervenir si besoin. Lorsque le coach a terminé de parler, il demande au coach-adjoint s’il a quelque chose à dire. Il demande ensuite au préparateur physique et pour terminer à l'entraîneur des gardiens. Ils peuvent tous donner leur avis sur l'aspect technique et tactique sans que ça pose problème. Ils ont une façon de faire qui montre l'exemple à l'équipe et je suis vraiment content d'avoir un staff pareil. J'ai vraiment du plaisir à aller aux entrainements et aux matches car je sais que l'ambiance sera excellente.
Par contre, la culture américaine demande des résultats. Les statistiques de chacun sont mises en avant et interprétées dans tous les sens. Si ça ne va pas, ils vous le disent clairement car vous vous devez d'être performant.
Il y a aussi un aspect que je trouve intéressant d'aborder : les déplacements. Les voyages sont longs, même très longs pour certains, et les décalages horaires ont aussi leurs effets. Lorsque vous partez jouer a Vancouver, cinq heures d'avion et trois heures de décalage horaire, ça fait bizarre la première fois, surtout que vous jouez le lendemain. Mais tout est fait en sorte pour que l'horaire du match ne défavorise pas l’équipe visiteuse. Par contre, vous avez l’occasion de voir du pays et de découvrir les Etats-Unis dans leur ensemble et c’est plutôt agréable et sympa.
Tu n’as jamais réussi à te fixer durablement dans un club. Avec l’intronisation de l’Impact en MLS en 2012 tu as peut-être envie de rester ici et de goûter à l’élite nord-américaine ?
Effectivement, c'est vraiment un souhait que j'ai au fond de moi. Je me plais énormément ici, la vie y est tellement agréable et les gens extrêmement accueillants et gentils. En plus, le club fait en sorte de vous faire sentir que vous appartenez à un grand club, vous êtes idolâtré par le public…C'est vraiment une sensation agréable d'appartenir à un club de grand renom.
De plus, le fait de pouvoir jouer en MLS ajoute de la saveur à l'envie de continuer avec l'Impact de Montréal, mais c'était aussi le but de ma venue. L'avantage aux Etats-Unis, c'est qu'il vous suffit d'acheter la licence pour accéder à la MLS, il n'y a pas de système de montée-descente. Donc, je savais que, si je faisais mon travail correctement, j'aurais la possibilité d'être en MLS en janvier 2012.
Au moment de prendre ma décision, je savais que c'était pour intégrer un club durablement. C’est un souhait que j’avais aussi, le fait de pouvoir me stabiliser un peu, et je pense même, si possible, terminer ma carrière ici, même si on sait que, dans le football, tout peut aller très vite.
"Je n'ai pas peur de dire qu'ici, les gens sont plus respectueux et les enfants mieux éduqués"
Tu vantais la vie au Canada dans un article paru sur footmercato, en expliquant que « c’est la France, mais sans tous les problèmes qu’on a eus en France ». Que veux-tu dire par là ?
Il faut savoir qu'ici le chômage est quasi inexistant, ce qui enlève beaucoup de problèmes par rapport à la France. Ensuite, l'immigration se passe beaucoup mieux, les différentes cultures se mélangent très bien et, du coup, la vie est beaucoup plus agréable.
Il y a aussi des quartiers particuliers comme le quartier chinois, latin, etc, qui sont des endroits vous permettant de plonger complètement dans ces cultures. Les étrangers se mélangent totalement à la population. Il n'y a pas de clans ou de cités et je trouve, pour ma part, que ça fonctionne beaucoup mieux ainsi. Personne ne se sent à l'écart ou mis de coté. Je trouve aussi, et je n'ai pas peur de le dire, que les gens sont plus respectueux et les enfants mieux éduqués.
Mais j'aime mon pays qu’est la France. Je suis fier de le dire et je sais qu'une fois ma carrière de footballeur terminée, je m'y installerais définitivement. Mais, encore une fois, on ne sait pas de quoi demain sera fait, car si le club me fait une proposition de reconversion à la fin de ma carrière, j'accepterais certainement.
Une chose aussi que j'apprécie au Canada, c'est le mélange des langues. Il n’est pas rare de commencer une discussion en français, transiter par l'italien et finir en anglais. Ce sont des choses de ce genre qui font aussi le charme de Montréal.
N’éprouves-tu pas des regrets quant au déroulement de ta carrière ? Tu étais international espoir et tu as souvent connu des rôles de doublure ensuite, ce que tu n’imaginais peut-être pas plus jeune.
Il est vrai qu'avec le recul, je ne ferais pas les mêmes choix. Malheureusement, je suis tombé sur un agent véreux. Ca ne m'a pas aidé, je lui ai trop fait confiance à cause de ma naïveté de jeunesse et, du coup, je suis parti alors que je n'aurais peut-être pas dû. Maintenant, si ça c'était bien passé, j'aurais vu les choses autrement et je ne dois pas tout mettre sur les épaules de cet agent, dont je tairais le nom. J'ai aussi ma part de responsabilité.
Une chose que j'aimerais, mais qui est impossible, c'est de recommencer depuis mon premier contrat professionnel. Avec l'expérience et le recul que j'ai aujourd'hui, je ne prendrais pas les mêmes décisions, c'est sûr.
Je retiens quatre erreurs principales durant ma carrière. La première est d'être parti trop jeune à l'étranger. La seconde, est ce prêt en Belgique (Mons). A mon retour, il ne me restait plus qu'un an de contrat avec Lecce, alors que je devais prolonger de deux ans avant de partir. Mon agent de l'époque s'est arrangé pour que ça n'arrive pas, car il espérait un transfert en France. A mon retour, tout le club avait changé (président, directeur sportif et coach), donc ma prolongation de deux ans est partie avec l'ancien directeur sportif, qui avait soigneusement prolongé de deux ans tout les jeunes présents au club à l'époque.
La troisième est d'avoir, par la suite, voulu à tout prix revenir jouer en France, alors que des contrats intéressants s'offraient à moi à l'étranger. Ma quatrième et dernière erreur fut d'avoir quitté le Stade Lavallois pour le Stade Brestois, après la première saison de mon retour en France en 2007. Le problème, c'est qu’on peut se rendre compte de ses erreurs seulement après (sourire).
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Message s'adressant à tous les petits footeux de France qui viennent "lurker" en pensant qu'ils auront un essaie avec le club en postant une demande sur le forumMoutinho28 a écrit :
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Ne pas oublier le lien: http://sharknews.fr/sharkfoot-le-mag/le ... -montrealq

Nico09 a écrit :C'est vraiment une sensation agréable d'appartenir à un club de grand renom.

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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Entrevue de Red Nation avec Simon Gatti : http://www.rednationonline.ca/RedNation ... Gatti.aspx
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Tiens, Milano tente une chronique hebdo sur la MLS, faudrait l'encourager en lui donnant des hits:
http://blogues.cyberpresse.ca/soccer/20 ... CRAN1POS13
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Merci Snowflake!snowflake a écrit :Entrevue de Red Nation avec Simon Gatti : http://www.rednationonline.ca/RedNation ... Gatti.aspx
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Leonardo Di Lorenzo est officiellement résidant canadien. Une place de joueur étranger se libère donc pour l'Impact.
source F. Lord
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Nous serons morts plus longtemps que pauvres. [proverbe breton]
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Mignane Diouf devrait refaire surface.
IMFC, les choses se passent, t'entends.
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Le fait d'être résidant, lui permet t'il de pouvoir jouer pour le Canada?chaman a écrit :Leonardo Di Lorenzo est officiellement résidant canadien. Une place de joueur étranger se libère donc pour l'Impact.
source F. Lord
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Autant que je sache, il n'a jamais jouer pour l'Argentine, alors oui il pourrait jouer pour le Canada.JaY a écrit :Le fait d'être résidant, lui permet t'il de pouvoir jouer pour le Canada?
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Ne rêvons pas en couleur, team Canada c'est pas fort mais pas à ce point là...
IMFC, les choses se passent, t'entends.
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Y'a qui sur l'aile gauche avec l'équipe canadienne?
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Josh Simpson de temps a autre, sinon ca peut être Marcel DeJong ou bien Issey Nakajima Farran. mais je suis pas sur a 100%, ca fait un bail que j'ai pas vu un match des Reds.
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Jallais dire la meme chose.. Appart Gerba.. En ce momento il y a pas un autre joueur qui merite detre avec l'équipe majeur du Canada..onze puccino 93 a écrit :Ne rêvons pas en couleur, team Canada c'est pas fort mais pas à ce point là...
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Désolé, mais Leo va avoir de la misère à garder son spot en MLS. Je le vois mal jouer à la Gold Cup.
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
C'est clair. En tout cas, on va voir ce qu'il sera capable de donner cette année.
Autant il peut avoir des moments magiques, autant des fois il est complètement invisible...
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Résidant canadien, ça veut pas dire de nationalité canadienne
Ça veut dire qu'il peut travailler librement ici sans permis spécial
Maintenant, il doit passer 1095 jours complets au Canada avant de demander la nationalité canadienne
Ça prend environ un an
Et là seulement, il pourra jouer pour le Canada...
Ça veut dire qu'il peut travailler librement ici sans permis spécial
Maintenant, il doit passer 1095 jours complets au Canada avant de demander la nationalité canadienne
Ça prend environ un an
Et là seulement, il pourra jouer pour le Canada...
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Futur dépisteur affecté aux championnats Argentins pour IMFC? Pense que oui moé... Nick a déjas commencé les recherches là bas...
IMFC, les choses se passent, t'entends.
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Re: Montréal en MLS: Revue de presse, blogues, etc.
Bxl Boy a écrit :Résidant canadien, ça veut pas dire de nationalité canadienne
Ça veut dire qu'il peut travailler librement ici sans permis spécial
Maintenant, il doit passer 1095 jours complets au Canada avant de demander la nationalité canadienne
Ça prend environ un an
Et là seulement, il pourra jouer pour le Canada...
1095/365=3...