et dès qu'ils ont réussi à ressortir proprement le ballon c'est fini, comme dit plus haut il y avait 6/7 joueurs de l'Impact hors de position et derrière y a du champs, y a de l'espace, ça peut jouer vite vers le but et les solutions pour le porteur de balle sont plus nombreuses.
c'est vers cela que doit tendre l'Impact au lieu de se débarrasser du ballon par facilité ce qui ne sert pas à grand chose parce que le danger revient aussi vite, vraiment se battre pour le garder, le conserver, essayer de se dégager du pressing quand un adversaire vient au contact. après hier c'est vrai qu'eu égard à la taille du terrain, dès qu'un milieu recevait le ballon il avait pas le temps de réfléchir et il avait tout de suite 2 joueurs sur le dos. Cela dit même si en raison de la taille du terrain il y avait tout de suite des joueurs qui venaient au pressing sur le porteur de balle, j'ai trouvé que Bernier, Donadel et Bekker étaient pas inexistant ou gêné par ce pressing, même Bekker j'ai trouvé qu'il avait une bonne technique individuelle pour réussir à conserver le ballon sous la pression.
Par contre derrière même si Lefèvre a été convaincant dans la lecture du jeu-interception je trouve que dans la relance il use et abuse des longs ballons qui ne servent à rien au lieu d'essayer de rechercher une solution courte pour garder la maîtrise du jeu. Ciman pareil. Bernier aussi un peu.
Faire des longues ouvertures c'est bien quand il y a un joueur de libre, mais ça suppose justement de faire tourner le ballon pour faire courir les joueurs adverses, les obliger à sortir, à élargir leur bloc défensif et ensuite là il y aura des espaces pour tenter une transversale ou une ouverture.
j'espère que le milieu à 3 sera conservé et que la construction du jeu s'articulera plus autour de lui.
Sinon Vieira on voit vraiment ses limites de coach, surtout au niveau psychologique

Le mec il doit avoir 700/800 matchs en carrière, des situations comme ça où l'équipe doit conserver le ballon, casser le rythme, gagner du temps il a du connaître cette situation au moins 100 fois ! Et d'ailleurs à la toute fin de match, y a une situation où Villa avec toute son expérience au milieu de terrain cherche à tout prix à conserver le ballon, à ne pas perdre la balle et derrière il obtient une faute, il sait que ce sont des ballons importants.
Et chose très surprenante en terme de management attendu à ce niveau, c'est la nervosité qu'il manifester sur son banc. Son équipe mène 1-0, à domicile, il reste pas longtemps à jouer et au lieu d'envoyer des signaux positifs et de la sérénité à ses joueurs il envoie des signes d'excitations et d'énervement. Il est sur la même fréquence émotionnelle que ses joueurs et du coup à la fin ils sont abattus comme s'ils étaient éliminés d'une coupe.