Confiance renouvelée à Gripond
Mardi 4 janvier 2005
L'ambiance promet d'être encore joyeuse à Nantes. L'actionnaire principal du club, la Socpresse, renouvelle "sa confiance" au président Jean-Luc Gripond. Le porte-parole de la Socpresse précise que Gripond "est président" du club, et "il exerce toutes les fonctions pleines et entières de cette responsabilité".
La crise a éclaté avec les déclarations de Mickaël Landreau, gardien de but et capitaine de l'équipe, dix-septième de Ligue 1, sur les "qualités" de son entraîneur Loïc Amisse et sur la mauvaise gestion de Jean-Luc Gripond. Devant le front commun des joueurs derrière leur capitaine, la direction du club a cédé en limogeant dimanche Loïc Amisse et en nommant Serge Le Dizet, responsable du centre de formation, à sa place.
Même si le président nantais se trouve conforter dans sa position par l'actionnaire majoritaire, l'avenir du FC Nantes reste l'objet de spéculations. Une possible cession à un groupe canadien (Saputo) a été évoquée alors qu'une autre piste se fait jour. Le nom de Paru-Vendu est ainsi cité comme possible repreneur des Nantais. Ironiquement, Paru-Vendu est une filiale de France-Antilles, le groupe de Robert Hersant, ex-propriétaire de la Socpresse...
Ces hésitations agacent en tout cas le député-maire de Nantes. Jean-Marc Ayrault estime qu'il "ne faut pas laisser pourrir la situation" au FC Nantes et demande que la Socpresse clarifie ses intentions quant à son implication dans le club. "S'il (l'actionnaire) veut vendre le FCNA, qu'il le dise. Mais qu'on ne laisse pas perdurer le flou actuel", ajoute M. Ayrault au Monde.
Du nouveau à Nantes (saputo...)
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François
- Champion national
- Messages : 4961
- Inscription : 28 janvier 2003 1:00
- Club préféré : Real Madrid
- Localisation : Laval
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et dans l'Équipe...
04/01/2005
La Socpresse avec Gripond
La Socpresse, principal actionnaire du FC Nantes, a fait savoir mardi midi qu'elle décidait «de renouveler sa confiance» à son président Jean-Luc Gripond. Le groupe, détenu depuis l'année dernière par Serge Dassault, réunissait son directoire, dans le contexte d'une crise interne de son club de football. Jean-Luc Gripond «est président» du club et «il exerce toutes les fonctions pleines et entières de cette responsabilité», a seulement laisser échapper un porte-parole sans autre précision.
Cette décision est la suite logique des déclarations Serge Dassault, patron de la Socpresse, dans le dernier "Journal du dimanche". Il avait publiquement pris ses distances avec Mickaël Landreau, chef de file de la révolte anti-Gripond, en déclarant : «Dans n'importe quelle société, Landreau aurait été mis à pied pour ses déclarations. Nous allons regarder son cas.»
Lundi, le patron contesté du FC Nantes assurait qu'un «président (était) désarmé le jour où ses mandants ne lui donnent plus de moyens ou leur confiance», ajoutant : «Tant que l'actionnaire le souhaite, je reste. On réglera cette question quand ça ira mieux. On n'est pas l'OM. Ici, les présidents ne s'en vont pas en laissant table rase. Ce n'est pas parce qu'un gardien, un élément du groupe se permet des commentaires que ma position change ». Le bilan du président Gripond à la tête du FCNA se compte pourtant en entraîneurs remerciés plus qu'en places d'honneur, ce qui fragilise immanquablement sa position. Quatre techniciens se sont succédés en trois ans et demi, une période au cours de laquelle le club n'a pas remporté le moindre trophée.
La Socpresse n'a cependant laissé filtrer aucune information sur sa volonté de conserver ou revendre le FC Nantes. Le maire de la ville, Jean-Marc Ayrault, s'est vu répondre qu'il aurait plus d'informations mi-janvier. Selon "L'equipe" de mardi, Paru-Vendu s'est positionné pour prendre la relève, après le groupe canadien Saputo. Cette filiale de France-Antilles pesait 280 millions d'euros en 2003.
La Socpresse avec Gripond
La Socpresse, principal actionnaire du FC Nantes, a fait savoir mardi midi qu'elle décidait «de renouveler sa confiance» à son président Jean-Luc Gripond. Le groupe, détenu depuis l'année dernière par Serge Dassault, réunissait son directoire, dans le contexte d'une crise interne de son club de football. Jean-Luc Gripond «est président» du club et «il exerce toutes les fonctions pleines et entières de cette responsabilité», a seulement laisser échapper un porte-parole sans autre précision.
Cette décision est la suite logique des déclarations Serge Dassault, patron de la Socpresse, dans le dernier "Journal du dimanche". Il avait publiquement pris ses distances avec Mickaël Landreau, chef de file de la révolte anti-Gripond, en déclarant : «Dans n'importe quelle société, Landreau aurait été mis à pied pour ses déclarations. Nous allons regarder son cas.»
Lundi, le patron contesté du FC Nantes assurait qu'un «président (était) désarmé le jour où ses mandants ne lui donnent plus de moyens ou leur confiance», ajoutant : «Tant que l'actionnaire le souhaite, je reste. On réglera cette question quand ça ira mieux. On n'est pas l'OM. Ici, les présidents ne s'en vont pas en laissant table rase. Ce n'est pas parce qu'un gardien, un élément du groupe se permet des commentaires que ma position change ». Le bilan du président Gripond à la tête du FCNA se compte pourtant en entraîneurs remerciés plus qu'en places d'honneur, ce qui fragilise immanquablement sa position. Quatre techniciens se sont succédés en trois ans et demi, une période au cours de laquelle le club n'a pas remporté le moindre trophée.
La Socpresse n'a cependant laissé filtrer aucune information sur sa volonté de conserver ou revendre le FC Nantes. Le maire de la ville, Jean-Marc Ayrault, s'est vu répondre qu'il aurait plus d'informations mi-janvier. Selon "L'equipe" de mardi, Paru-Vendu s'est positionné pour prendre la relève, après le groupe canadien Saputo. Cette filiale de France-Antilles pesait 280 millions d'euros en 2003.