par M@khno » 25 juin 2005 16:36
Une grande déception pour moi

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Le Brésil s'est qualifié pour la finale de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Allemagne 2005, en battant la Nationalmannschaft 3-2, samedi 25 juin dans le Franken-Stadion de Nüremberg. La Seleçao rencontrera mercredi 29 juin, le vainqueur de la seconde demi-finale, Mexique-Argentine.
Tout le monde en Allemagne attendait ce match depuis longtemps. Dans un Franken-Stadion plein comme un œuf, l'Allemagne, pays organisateur de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2005, accueillait le Brésil, champion du monde en titre. C'est la première fois que les deux équipes se retrouvent depuis la victoire 2-0 des Brésiliens en finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002.
Les deux équipes abordaient la rencontre dans les meilleures dispositions. Côté allemand, le capitaine Michael Ballack et le buteur Lukas Podolski effectuaient leur grand retour, tandis que le Brésilien Maicón fêtait sa première titularisation dans la compétition.
Les premiers échanges sont placés sous le signe de la prudence : aucune des deux équipes ne semble disposée à laisser le moindre espace à son adversaire. Certes, l'Allemagne contrôle le jeu en début de match, mais sans parvenir pour autant à se montrer dangereuse. Les supporters allemands vont pourtant avoir une grosse frayeur lorsqu'un coup franc de Ronaldinho traverse la surface de réparation et termine sa course au ras du montant de Lehmann.
A la 17e minute de jeu, à la suite d'un beau mouvement collectif, Bernd Schneider est parfaitement servi à l'entrée de la surface de réparation brésilienne. Le milieu de terrain international contrôle du droit et frappe instantanément du gauche, mais sa tentative passe au-dessus de la transversale.
A mesure que les minutes passent, l'Allemagne accentue sa domination et les Brésiliens ont les pires difficultés à se créer la moindre occasion. Pourtant, contre toute attente, ce sont bien les Sud-américains qui ouvrent le score, à la 21e minute. Le Brésil obtient un coup franc à une trentaine de mètres du but allemand. Adriano s'élance et expédie une frappe surpuissante qui, légèrement déviée par le mur, surprend Lehmann et finit au fond des filets (0-1, 21’).
Les Allemands refusent de se laisser décourager par ce coup du sort et, moins de deux minutes plus tard, ils reviennent à égalité. Pratiquement sur le coup d'envoi, Dida doit s'employer pour détourner sur la barre un centre vicieux d'Ernst qui prenait le chemin du but. Sur le corner qui suit, Deisler envoie le ballon naviguer devant le but brésilien, où Podolski, parfaitement démarqué, n'a plus qu'à placer sa tête pour conclure (1-1, 23’).
Ces deux buts ont au moins l'avantage de rendre le match plus vivant. Depuis l'ouverture du score, les Brésiliens jouent plus libérés et se créent davantage d'occasions. C'est ainsi que Kaka, à la 33e minute, oblige Lehmann à un bel arrêt sur une frappe lointaine. Survoltés, les champions du monde font admirer leur technique individuelle et leur vivacité. Ils lancent des attaques rapides, le plus souvent par Kaka ou Adriano, qui mettent régulièrement en danger la défense allemande. Les hommes de Klinsmann, quant à eux, s'en remettent le plus souvent à la relance de Deisler pour porter le danger dans le camp adverse.
A deux minutes de la mi-temps, Adriano s'échappe une nouvelle fois sur la droite et se présente seul à l'entrée de la surface de réparation. Le buteur de l'Inter tente alors de dribble Robert Huth et s'écroule. M. Carlos Chandía, l'arbitre de la rencontre, siffle penalty. Ronaldinho s'élance et prend Lehmann à contre-pied (1-2, 43').
Dans les dernières secondes de la première période, Podolski se retrouve encore une fois en bonne position sur un centre de la droite d'Ernst, mais l'attaquant allemand manque le ballon de quelques centimètres.
Mais alors que tout le monde croit que l'arbitre va renvoyer les vingt-deux acteurs au vestiaire, on assiste à un nouveau coup de théâtre : la confusion est entière dans la surface de réparation brésilienne sur un coup franc de Deisler. M. Chandía siffle à nouveau penalty, mais cette fois en faveur de l'Allemagne. Ballack se charge lui-même d'exécuter la sentence et expédie une frappe puissante qui ne laisse aucune chance à Dida (2-2, 45’+3).
En seconde mi-temps, Parreira le sélectionneur brésilien, fait entrer Cicinho en lieu et place de Maicón. Les Sud-américains sont d'ailleurs les premiers en action, lorsque Robinho tente sa chance des 16 mètres, obligeant Lehmann à un bel arrêt. C'est ensuite Adriano qui s'essaie, sur un nouveau coup franc aux 20 mètres, mais son tir, encore dévié par le mur, passe cette fois-ci à côté du but.
Les Brésiliens continuent à presser la défense allemande et, à la 56e minute de jeu, Ronaldinho, au terme d'une magnifique action individuelle, trouve Gilberto totalement démarqué à l'entrée de la surface de réparation. Le milieu de terrain d'Arsenal semble idéalement placé mais sa frappe manque le cadre.
A la 63e minute, Jürgen Klinsmann décide de faire sortir Kevin Kuranyi, très discret jusque-là, et lance Gerald Asamoah. Celui-ci se met rapidement en évidence en servant Ballack dans la surface de réparation brésilienne, mais le tir du meneur de jeu allemand atterrit directement dans les bras de Dida.
Deisler se voit ensuite accorder un bon coup franc à une vingtaine de mètres du but, sur le côté gauche. Malheureusement, le tir du milieu de terrain du Bayern, trop travaillé, passe largement au-dessus de la transversale.
L'Allemagne prend de l'assurance dans le jeu mais, comme en première mi-temps, ce sont les Brésiliens qui se montrent les plus réalistes. Les joueurs de Klinsmann reçoivent un premier avertissement sur une tête de Lucio seul aux six mètres, qui passe tout près du poteau. Sur l'action suivante, Adriano redonne l'avantage aux champions du monde. Le buteur de l'Inter Milan passe en force devant Huth et, seul face à Lehmann, il expédie une frappe puissante qui ne laisse aucune chance au portier allemand (2-3, 76’).
Renato remplace Kaka côté brésilien, mais les visiteurs continuent à se procurer les meilleures occasions. Lehmann doit tout d'abord se montrer vigilant sur une frappe instantanée de Robinho, avant de se détendre pour écarter un boulet de canon de Cicinho.
A dix minutes du coup de sifflet final, Jürgen Klinsmann décide de tenter le tout pour le tout, en lançant un nouvel attaquant dans la bataille. Deisler, auteur d'un match remarquable, laisse alors sa place à Mile Hanke pour permettre à l'Allemagne d'évoluer dans un système à trois pointes.
Portés par un public en délire, les Allemands y auront cru jusqu'au bout, mais la défense brésilienne, parfaitement en place, ne leur aura laissé pratiquement aucune occasion.
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Une grande déception pour moi :cry: ...
Le Brésil s'est qualifié pour la finale de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Allemagne 2005, en battant la Nationalmannschaft 3-2, samedi 25 juin dans le Franken-Stadion de Nüremberg. La Seleçao rencontrera mercredi 29 juin, le vainqueur de la seconde demi-finale, Mexique-Argentine.
Tout le monde en Allemagne attendait ce match depuis longtemps. Dans un Franken-Stadion plein comme un œuf, l'Allemagne, pays organisateur de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2005, accueillait le Brésil, champion du monde en titre. C'est la première fois que les deux équipes se retrouvent depuis la victoire 2-0 des Brésiliens en finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002.
Les deux équipes abordaient la rencontre dans les meilleures dispositions. Côté allemand, le capitaine Michael Ballack et le buteur Lukas Podolski effectuaient leur grand retour, tandis que le Brésilien Maicón fêtait sa première titularisation dans la compétition.
Les premiers échanges sont placés sous le signe de la prudence : aucune des deux équipes ne semble disposée à laisser le moindre espace à son adversaire. Certes, l'Allemagne contrôle le jeu en début de match, mais sans parvenir pour autant à se montrer dangereuse. Les supporters allemands vont pourtant avoir une grosse frayeur lorsqu'un coup franc de Ronaldinho traverse la surface de réparation et termine sa course au ras du montant de Lehmann.
A la 17e minute de jeu, à la suite d'un beau mouvement collectif, Bernd Schneider est parfaitement servi à l'entrée de la surface de réparation brésilienne. Le milieu de terrain international contrôle du droit et frappe instantanément du gauche, mais sa tentative passe au-dessus de la transversale.
A mesure que les minutes passent, l'Allemagne accentue sa domination et les Brésiliens ont les pires difficultés à se créer la moindre occasion. Pourtant, contre toute attente, ce sont bien les Sud-américains qui ouvrent le score, à la 21e minute. Le Brésil obtient un coup franc à une trentaine de mètres du but allemand. Adriano s'élance et expédie une frappe surpuissante qui, légèrement déviée par le mur, surprend Lehmann et finit au fond des filets (0-1, 21’).
Les Allemands refusent de se laisser décourager par ce coup du sort et, moins de deux minutes plus tard, ils reviennent à égalité. Pratiquement sur le coup d'envoi, Dida doit s'employer pour détourner sur la barre un centre vicieux d'Ernst qui prenait le chemin du but. Sur le corner qui suit, Deisler envoie le ballon naviguer devant le but brésilien, où Podolski, parfaitement démarqué, n'a plus qu'à placer sa tête pour conclure (1-1, 23’).
Ces deux buts ont au moins l'avantage de rendre le match plus vivant. Depuis l'ouverture du score, les Brésiliens jouent plus libérés et se créent davantage d'occasions. C'est ainsi que Kaka, à la 33e minute, oblige Lehmann à un bel arrêt sur une frappe lointaine. Survoltés, les champions du monde font admirer leur technique individuelle et leur vivacité. Ils lancent des attaques rapides, le plus souvent par Kaka ou Adriano, qui mettent régulièrement en danger la défense allemande. Les hommes de Klinsmann, quant à eux, s'en remettent le plus souvent à la relance de Deisler pour porter le danger dans le camp adverse.
A deux minutes de la mi-temps, Adriano s'échappe une nouvelle fois sur la droite et se présente seul à l'entrée de la surface de réparation. Le buteur de l'Inter tente alors de dribble Robert Huth et s'écroule. M. Carlos Chandía, l'arbitre de la rencontre, siffle penalty. Ronaldinho s'élance et prend Lehmann à contre-pied (1-2, 43').
Dans les dernières secondes de la première période, Podolski se retrouve encore une fois en bonne position sur un centre de la droite d'Ernst, mais l'attaquant allemand manque le ballon de quelques centimètres.
Mais alors que tout le monde croit que l'arbitre va renvoyer les vingt-deux acteurs au vestiaire, on assiste à un nouveau coup de théâtre : la confusion est entière dans la surface de réparation brésilienne sur un coup franc de Deisler. M. Chandía siffle à nouveau penalty, mais cette fois en faveur de l'Allemagne. Ballack se charge lui-même d'exécuter la sentence et expédie une frappe puissante qui ne laisse aucune chance à Dida (2-2, 45’+3).
En seconde mi-temps, Parreira le sélectionneur brésilien, fait entrer Cicinho en lieu et place de Maicón. Les Sud-américains sont d'ailleurs les premiers en action, lorsque Robinho tente sa chance des 16 mètres, obligeant Lehmann à un bel arrêt. C'est ensuite Adriano qui s'essaie, sur un nouveau coup franc aux 20 mètres, mais son tir, encore dévié par le mur, passe cette fois-ci à côté du but.
Les Brésiliens continuent à presser la défense allemande et, à la 56e minute de jeu, Ronaldinho, au terme d'une magnifique action individuelle, trouve Gilberto totalement démarqué à l'entrée de la surface de réparation. Le milieu de terrain d'Arsenal semble idéalement placé mais sa frappe manque le cadre.
A la 63e minute, Jürgen Klinsmann décide de faire sortir Kevin Kuranyi, très discret jusque-là, et lance Gerald Asamoah. Celui-ci se met rapidement en évidence en servant Ballack dans la surface de réparation brésilienne, mais le tir du meneur de jeu allemand atterrit directement dans les bras de Dida.
Deisler se voit ensuite accorder un bon coup franc à une vingtaine de mètres du but, sur le côté gauche. Malheureusement, le tir du milieu de terrain du Bayern, trop travaillé, passe largement au-dessus de la transversale.
L'Allemagne prend de l'assurance dans le jeu mais, comme en première mi-temps, ce sont les Brésiliens qui se montrent les plus réalistes. Les joueurs de Klinsmann reçoivent un premier avertissement sur une tête de Lucio seul aux six mètres, qui passe tout près du poteau. Sur l'action suivante, Adriano redonne l'avantage aux champions du monde. Le buteur de l'Inter Milan passe en force devant Huth et, seul face à Lehmann, il expédie une frappe puissante qui ne laisse aucune chance au portier allemand (2-3, 76’).
Renato remplace Kaka côté brésilien, mais les visiteurs continuent à se procurer les meilleures occasions. Lehmann doit tout d'abord se montrer vigilant sur une frappe instantanée de Robinho, avant de se détendre pour écarter un boulet de canon de Cicinho.
A dix minutes du coup de sifflet final, Jürgen Klinsmann décide de tenter le tout pour le tout, en lançant un nouvel attaquant dans la bataille. Deisler, auteur d'un match remarquable, laisse alors sa place à Mile Hanke pour permettre à l'Allemagne d'évoluer dans un système à trois pointes.
Portés par un public en délire, les Allemands y auront cru jusqu'au bout, mais la défense brésilienne, parfaitement en place, ne leur aura laissé pratiquement aucune occasion.
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