L'Italie, privée du titre dans les dernières secondes lors de la traumatisante finale de l'édition 2000, repart à l'assaut de l'Europe en affrontant le Danemark, lundi (18h00) à Guimaraes (nord) lors de la 1re journée du Groupe C de l'Euro-2004 de football.
L'Italie, qui n'a plus rien gagné depuis 22 ans et la Coupe du monde en Espagne, sait que, cette année encore, il va lui falloir se méfier d'elle-même au moins autant que de ses adversaires.
Dans un groupe à sa portée (Danemark, Suède, Bulgarie) mais sans <i>«petite équipe»</i>, la Squadra azzurra va devoir en effet être à son niveau dès le 1er tour. Totti, Del Piero, Vieri, Nesta, Cannavaro et les autres vont devoir jouer sans arrière-pensée, et éviter les petits tacles entre amis qui nourrissent souvent le quotidien du groupe.
<i>«L'Italie est favorite, il n'y a aucun doute à ce sujet»</i>, a estimé dimanche le sélectionneur danois Morten Olsen, histoire de rappeler que la pression était bien sur les épaules italiennes et non sur celles des Danois, privés pour ce match de Thomas Gravesen, suspendu, et Jesper Groenkjaer, resté au pays après le récent décès de sa mère.
Une bonne façon de faire baisser cette fameuse pression serait à coup sûr de démarrer l'Euro par une victoire contre le Danemark qui, sur le papier, semble être le rival le plus dangereux des Italiens dans ce groupe C.
Elle permettrait aussi de rassurer ceux qui doutent de l'entente entre les trois milieux offensifs (Camoranesi, Totti, Del Piero) et l'attaquant de pointe Christian Vieri. De la coopération, surtout, entre les deux plus médiatiques d'entre eux, le Romain Totti et le Turinois Del Piero.
Les Danois, de toutes façons, n'attendent pas autre chose d'une équipe italienne qu'ils savent revancharde et qui n'a aucun secret pour les <i>«Vikings milanais»</i> que sont Jon Dahl Tomasson, Martin Laursen (Milan AC) et Thomas Helveg (Inter). <i>«Ils nous connaissent, on les connaît, résume Laursen, qui sera chargé de surveiller Vieri. Il faudra être très attentifs.»</i> Et espérer que, comme lors du match perdu par le Portugal (1-2), la pression fasse fauter l'Italie.
Italie - Danemark
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Les équipes probables :
Danemark: 1 Soerensen - 6 Helveg (ou 18 Priske), 4 Laursen, 3 Henriksen (cap.), 5 N. Jensen - 19 Rommedahl, 15 D. Jensen, 17 Poulsen, 10 Joergensen - 9 Tomasson, 11 Sand
Italie: 1 Buffon - 2 Panucci, 13 Nesta, 5 Cannavaro (cap.), 19 Zambrotta - 20 Perotta, 4 Zanetti - 16 Camoranesi, 10 Totti, 7 Del Piero - 9 Vieri
Danemark: 1 Soerensen - 6 Helveg (ou 18 Priske), 4 Laursen, 3 Henriksen (cap.), 5 N. Jensen - 19 Rommedahl, 15 D. Jensen, 17 Poulsen, 10 Joergensen - 9 Tomasson, 11 Sand
Italie: 1 Buffon - 2 Panucci, 13 Nesta, 5 Cannavaro (cap.), 19 Zambrotta - 20 Perotta, 4 Zanetti - 16 Camoranesi, 10 Totti, 7 Del Piero - 9 Vieri
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- Christian
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Les Italiens debutent souvent les grands tournois tres tranquillement avant de monter en temperature.(Excusez celle-la elle est plus appropriee au sport automobile c'est vrai)
Allons je me mouille et je predis une defaite italienne 2-1 mais il vont terminer avec 6 points et la premiere place a la cle.
Allons je me mouille et je predis une defaite italienne 2-1 mais il vont terminer avec 6 points et la premiere place a la cle.
Christian
Allez l'Impact!
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Presque Christian !
0-0 finalement, mais les Italiens, vraiment pas terribles
Pas de milieu de terrain
Del Piero ???????
Des arrières latéraux qui ont laissé courir les ailiers Danois (surtout Zambrotta qui a souffert le martyre avec Rommedahl)
Et Vieiri comme un malheureux devant qui ne recevait aucun ballon
Ils ont joué contre le Danemark comme s'ils affrontaient une grosse puissance offensive
Et avec la Suède et la Bulgarie, ils ne vont pas rire !
Heureusement pour eux, les Suédois vont peut-être décompresser après leur 5-0 contre les Bulgares
0-0 finalement, mais les Italiens, vraiment pas terribles
Pas de milieu de terrain
Del Piero ???????
Des arrières latéraux qui ont laissé courir les ailiers Danois (surtout Zambrotta qui a souffert le martyre avec Rommedahl)
Et Vieiri comme un malheureux devant qui ne recevait aucun ballon
Ils ont joué contre le Danemark comme s'ils affrontaient une grosse puissance offensive
Et avec la Suède et la Bulgarie, ils ne vont pas rire !
Heureusement pour eux, les Suédois vont peut-être décompresser après leur 5-0 contre les Bulgares
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Compte-rendu AFP
L'Italie, dominée en première
mi-temps et sans génie en seconde, n'a pu faire mieux que 0-0 contre
une équipe du Danemark enthousiaste, lundi à Guimaraes (nord) lors de
la 1re journée du groupe C de l'Euro-2004 de football.
Sans quelques arrêts de grande classe du gardien danois
Soerensen, la Squadra azzurra aurait certes pu l'emporter au terme
d'une rencontre plus enlevée que ne laisse croire le score final.
Mais cela aurait été cher payé pour le Danemark, d'autant que Buffon
a lui aussi dû s'employer brillament en fin de match.
Très en jambes malgré les 33°C, les Vikings mirent rapidement à
contribution Buffon et ses défenseurs.
Le gardien italien captait la frappe de D. Jensen (1) puis
repoussait du poing celle de Helveg (16). Entre-temps, Cannavaro
s'était sacrifié pour contrer un missile de Rommedahl (9).
Buffon fut ensuite tout heureux de voir passer à côté un coup
franc de N. Jensen prolongé de la tête par Sand (32). Juste avant la
pause, le gardien de la Juventus Turin devait encore déployer
l'intégralité de son 1,91 m pour aller chercher un tir à ras de terre
signé Joergensen (45).
Et les Italiens dans tout ça? Etouffés, Totti et Del Piero ne
parvenaient pas à trouver les espaces, et Vieri multipliait les
courses en vain.
Seul un coup franc puissant mais dévié de Totti (13) avait fait
vibrer les quelques centaines de supporteurs italiens, eux aussi
éteints par les bruyants spectateurs scandinaves.
Les Azzurri, pour une fois en maillot blanc, se créèrent
néanmoins la plus belle occasion de la 1re période. Soerensen sortait
le grand jeu pour repousser coup sur coup des frappes de près de Del
Piero puis Totti (44).
En seconde période, ce sont encore les Danois qui partaient du
bon pied mais la frappe de Sand était contrée par un pied italien
(48).
Les Italiens, vexés par ce qui ressemblait de plus en plus à une
leçon tactique infligée par les Danois, réagissaient enfin.
Zambrotta, lancé par Totti, manquait de peu le cadre en angle fermé
(53). Puis Vieri, de la tête, contraignait Soerensen à une claquette
salvatrice (57).
Mais Buffon prouvait qu'il n'avait rien à envier à son homologue
danois en sortant deux arrêts de grande classe sur des tirs puissants
de Tomasson, servi par le remplaçant C. Jensen, puis Rommedahl (75).
Les Italiens, avec Cassano à la place de Del Piero et Fiore à
celle de Camoranesi, tentaient bien d'enlever le morceau en fin de
match. Mais Totti, à chaque fois sur coup franc, ne pouvait que
trouver Soerensen (78) ou les tribunes où siégeaient des supporteurs
italiens dépités (88).
mi-temps et sans génie en seconde, n'a pu faire mieux que 0-0 contre
une équipe du Danemark enthousiaste, lundi à Guimaraes (nord) lors de
la 1re journée du groupe C de l'Euro-2004 de football.
Sans quelques arrêts de grande classe du gardien danois
Soerensen, la Squadra azzurra aurait certes pu l'emporter au terme
d'une rencontre plus enlevée que ne laisse croire le score final.
Mais cela aurait été cher payé pour le Danemark, d'autant que Buffon
a lui aussi dû s'employer brillament en fin de match.
Très en jambes malgré les 33°C, les Vikings mirent rapidement à
contribution Buffon et ses défenseurs.
Le gardien italien captait la frappe de D. Jensen (1) puis
repoussait du poing celle de Helveg (16). Entre-temps, Cannavaro
s'était sacrifié pour contrer un missile de Rommedahl (9).
Buffon fut ensuite tout heureux de voir passer à côté un coup
franc de N. Jensen prolongé de la tête par Sand (32). Juste avant la
pause, le gardien de la Juventus Turin devait encore déployer
l'intégralité de son 1,91 m pour aller chercher un tir à ras de terre
signé Joergensen (45).
Et les Italiens dans tout ça? Etouffés, Totti et Del Piero ne
parvenaient pas à trouver les espaces, et Vieri multipliait les
courses en vain.
Seul un coup franc puissant mais dévié de Totti (13) avait fait
vibrer les quelques centaines de supporteurs italiens, eux aussi
éteints par les bruyants spectateurs scandinaves.
Les Azzurri, pour une fois en maillot blanc, se créèrent
néanmoins la plus belle occasion de la 1re période. Soerensen sortait
le grand jeu pour repousser coup sur coup des frappes de près de Del
Piero puis Totti (44).
En seconde période, ce sont encore les Danois qui partaient du
bon pied mais la frappe de Sand était contrée par un pied italien
(48).
Les Italiens, vexés par ce qui ressemblait de plus en plus à une
leçon tactique infligée par les Danois, réagissaient enfin.
Zambrotta, lancé par Totti, manquait de peu le cadre en angle fermé
(53). Puis Vieri, de la tête, contraignait Soerensen à une claquette
salvatrice (57).
Mais Buffon prouvait qu'il n'avait rien à envier à son homologue
danois en sortant deux arrêts de grande classe sur des tirs puissants
de Tomasson, servi par le remplaçant C. Jensen, puis Rommedahl (75).
Les Italiens, avec Cassano à la place de Del Piero et Fiore à
celle de Camoranesi, tentaient bien d'enlever le morceau en fin de
match. Mais Totti, à chaque fois sur coup franc, ne pouvait que
trouver Soerensen (78) ou les tribunes où siégeaient des supporteurs
italiens dépités (88).
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Compte-rendu DH
Les Italiens ont commencé l' Euro 2004 en mode mineur. Qui oserait dire qu'il s'agit d'une surprise? On connaît la propension de la Squadra à se faire peur et à cafouiller son entrée dans les grands tournois.
Elle n'a pas dérogé à la règle hier après-midi, dans la chaleur de Guimaraes. On attendait le tridente Del Piero - Totti - Vieri, on n'a rien vu, ou presque. Face à des Danois bien organisés - c'est tout sauf une surprise quand on connaît la rigueur de Morten Olsen - les Italiens ont paru très peu inspirés, lents à la manoeuvre et sans vitalité sur les flancs.
Acceptant beaucoup trop la domination scandinave en début de rencontre - toujours cette façon de reculer vers son gardien dès le coup de sifflet initial... - les Italiens n'ont pas vraiment concédé beaucoup d'occasions durant le match, mais Buffon a quand même dû justifier son excellente réputation, surtout devant Tomasson, à un quart d'heure du terme.
Mais si le gardien de la Juve a répondu présent, que dire alors du portier danois, Thomas Sorensen?
Défendant d'habitude les filets d'Aston Villa, le jeune homme, qui a fêté samedi son vingt-huitième anniversaire, a marqué des points en sortant plusieurs ballons chauds. On pense à un coup franc puissant de Totti au quart d'heure et à un coup de tête de Vieri à l'heure de jeu, mais c'est surtout grâce à deux arrêts réflexe qu'il a frappé les esprits. Coup sur coup, Del Piero puis Totti tentaient leur chance de près, mais Sorensen était infranchissable. C'était juste avant le repos.
Et toutes ces occasions sont en fin de compte les seuls moments d'émotion de ce petit match qui ne restera pas dans les annales du Championnat d'Europe et qui met déjà la pression sur l'Italie avant de rencontrer la Suède, vendredi, à Porto.
Car le onze choisi depuis longtemps par Trapattoni n'a pas convaincu: un Del Piero en demi-teinte, un manque de créativité au milieu (c'est le mal récurrent du football transalpin) et un Totti dont on attend monts et merveilles et qui tente systématiquement le coup gagnant. Bref, des Azzurri très loin de ce qu'ils avaient montré lors de la préparation. Avec l'entraîneur qui change trois joueurs à l'heure de jeu, comme pour contredire ses propres choix.
Côté danois, on peut se satisfaire de ce point pris contre le favori du groupe. Les Nordiques ont maintenant un bon coup à jouer.
Elle n'a pas dérogé à la règle hier après-midi, dans la chaleur de Guimaraes. On attendait le tridente Del Piero - Totti - Vieri, on n'a rien vu, ou presque. Face à des Danois bien organisés - c'est tout sauf une surprise quand on connaît la rigueur de Morten Olsen - les Italiens ont paru très peu inspirés, lents à la manoeuvre et sans vitalité sur les flancs.
Acceptant beaucoup trop la domination scandinave en début de rencontre - toujours cette façon de reculer vers son gardien dès le coup de sifflet initial... - les Italiens n'ont pas vraiment concédé beaucoup d'occasions durant le match, mais Buffon a quand même dû justifier son excellente réputation, surtout devant Tomasson, à un quart d'heure du terme.
Mais si le gardien de la Juve a répondu présent, que dire alors du portier danois, Thomas Sorensen?
Défendant d'habitude les filets d'Aston Villa, le jeune homme, qui a fêté samedi son vingt-huitième anniversaire, a marqué des points en sortant plusieurs ballons chauds. On pense à un coup franc puissant de Totti au quart d'heure et à un coup de tête de Vieri à l'heure de jeu, mais c'est surtout grâce à deux arrêts réflexe qu'il a frappé les esprits. Coup sur coup, Del Piero puis Totti tentaient leur chance de près, mais Sorensen était infranchissable. C'était juste avant le repos.
Et toutes ces occasions sont en fin de compte les seuls moments d'émotion de ce petit match qui ne restera pas dans les annales du Championnat d'Europe et qui met déjà la pression sur l'Italie avant de rencontrer la Suède, vendredi, à Porto.
Car le onze choisi depuis longtemps par Trapattoni n'a pas convaincu: un Del Piero en demi-teinte, un manque de créativité au milieu (c'est le mal récurrent du football transalpin) et un Totti dont on attend monts et merveilles et qui tente systématiquement le coup gagnant. Bref, des Azzurri très loin de ce qu'ils avaient montré lors de la préparation. Avec l'entraîneur qui change trois joueurs à l'heure de jeu, comme pour contredire ses propres choix.
Côté danois, on peut se satisfaire de ce point pris contre le favori du groupe. Les Nordiques ont maintenant un bon coup à jouer.
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- François
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Italia...
Pas une grande performance des italiens mais je me méfie quand même car comme Christian l'a si bien dit, ils commencent souvent lentement...
Il faut que la sauce mijote un peu...
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