Comment un Quebec souverain...

[penz]

Le problème, c'est que y en a rien qu'un qui peut nous aider, mais il peut pas s'occuper de Québec et d'Ottawa en même temps.

[Pytha]

Le hic avec la population québecoise est qu'il faut toujours un homme du peuple. Un bonhomme simple avec qui tu pourrais prendre une bière. C'était le cas avec Lévesque, Bouchard et maintenant Duceppe.

Malheureusement, Duceppe sera sûrement le prochain chef du PQ. Je dis malheureusement, car le bonhomme, malgré qu'il est le chouchou du moment, n'a jamais géré un état. Il n'a jamais eu de ministère ou fait ses classes dans la gestion publique. Une des choses les plus facile en politique est de critiquer. Faire évoluer un état est toute autre chose.

Personnelement, j'aime bien André Boisclair. Il s'est retiré de la politique pour s'améliorer. Suivre des études à Havard. Mais le moment est mal choisi. Il est jeune et il n'est pas coutume d'avoir un premier-ministre dans la trentaine (si je ne me trompe pas sur son age).

http://www.src.ca/radio/indicatifpresen ... 6022.shtml

Alors voilà les prochains candidats des prochaines élections : Couillard pour le Parti Libéral et (sûrement) Duceppe pour le PQ. Ouep ! Charest va sauter...


Finalement, tout sauf : Marois (la Castafiore : "Je me vois si belle dans ce mirroir"), Legault (je sais pas pourquoi) ou Joseph Facal (Il me saoule royalement, ce dernier - Reste aux HEC mon homme).

[Pytha]

Je crois que le PQ ne doit pas retourner vers un Parizeau (ou tout autre radical)

Tu connais mal le bonhomme. Tu devrais lire sa biographie avant de le juger...
Les lillas fleuriront toujours à Varsovie...


Parizeau, c'est ce que je peux souhaiter de mieux à tout pays, ou état, qui souhaite grandir, s'affirmer ou devenir "mieux". Un superbe intellectuel !

http://www.src.ca/radio/indicatifpresen ... 8771.shtml

[Alqueb]

Le seul qui a essayé de se présenter contre Landry est l'ancien chef du Parti Vert Jean Ouimet. Il n'a eu que 900 signatures de millitants et il lui en fallait 1000 pour se présenter. Je l'ai vu à la télé hier. Il est toujours membre du PQ. Alors comme candidat hors course qui pourrait brasser des idées:
http://www.jeanouimet.com/

[Daniel]

Je crois que le PQ ne doit pas retourner vers un Parizeau (ou tout autre radical)

Tu connais mal le bonhomme. Tu devrais lire sa biographie avant de le juger...
Les lillas fleuriront toujours à Varsovie...


Parizeau, c'est ce que je peux souhaiter de mieux à tout pays, ou état, qui souhaite grandir, s'affirmer ou devenir "mieux". Un superbe intellectuel !

http://www.src.ca/radio/indicatifpresen ... 8771.shtml

Mettons que ce n'était pas un rassembleur. La souveraineté doit se faire en s'ouvrant, pas en se refermant.

[Pytha]

C'est le genre de discussion à faire devant une multitude de bières

[Dies irae]

je seconde duceppe, simplement pour le nombre de support qu'il recoit

[Christian]

1- Je ne comprend toujours pas pourquoi la declaration de Parizeau en 95 a suscite tant de tolles. Quelqu'un peut me dire ce qu'il a dit de faux?

2- Je ne voterai jamais pour un parti qui a Pauline Marois a sa tete et ce n'est pas parce qu'elle est une femme. Elle fut la pire ministre des finances selon moi.

3- Il est temps de se debarasser du parti liberal et il faut un chef charismatique pour le PQ. Je le souhaite car malheureusement les quebecois ne voteront pas pour l'ADQ a cause de leur programme donc il faut que le PQ remonte pour battre les incompetents a Charest.

[Daniel]

1. Sa déclaration n'était pas fausse, mais il lançait le blâme sur les mauvaises personnes (je parle surtout du "vote ethnique"). D'abord, à eux-seuls, les anglos/ethniques ne contrôlaient pas la balance. Que dire du large pourcentage de "de souche" qui ont voté "non"? De plus, en disant "c'est de votre faute d'avoir voté exactement comme tout le monde s'y attendait et de la même manière historiquement" (ce qui est assez ridicule comme message, on s'entend), il s'est assuré de perdre tout remnant de sympathie potentielle des groupes ethniques pendant longtemps. Si on peut voir un engouement (ou mettons "pas la détresse totale) dans certaines communautés ethniques pour une potentiel 3e référendum, c'est dû aux enfants de la loi 101 qui ont atteint l'âge de voter et qui se sont bien mieux intégrés à la société québécoises en tant que membres essentiels, repoussant cette ligne de "nous et vous" dont je parlais plus tôt.

2. Pauline Marois ne m'inspire pas confiance. Peut-être parce que c'est une femme . Je ne connais pas assez son parcours, mais je ne lui aime pas la face.

3. Je suis d'accord. Mais comme quelqu'un l'a proposée dans La Presse, un chef intérimaire et une course à la tête du parti en automne 2006 pourrait faire du bien et "booster" les péquistes.

[penz]

3. Je suis d'accord. Mais comme quelqu'un l'a proposée dans La Presse, un chef intérimaire et une course à la tête du parti en automne 2006 pourrait faire du bien et "booster" les péquistes.

Ben allez, tu penses comme un Libéral, toi là. Note que je ne connais pas tes préférences politiques...

Le meilleur scénario pour les Libéraux est le suivant : Duceppe fait le saut à Québec et le PQ se dote d'un chef intérimaire pour se lancer dans un course à la chefferie.

1. Duceppe quitte Ottawa, ce qui allège nettement la pression sur les Libéraux fédéraux. Ils ont tous d'ailleurs joué la carte du "Duceppe devrait aller à Québec s'il a des couilles" hier, en espérant l'influencer. Ils ne le veulent pas dans les pattes...

2. Les derniers sondages donnent une instatisfaction de 77% de la population face au gouvernement Charest. Si on nomme un chef intérimaire maintenant, pour ensuite s'entrebouffer (plutôt que se booster) dans un stupide course à la chefferie, qui va passer dans l'ombre? Charest et sa bande.

Le problème, c'est qu'on a des estis de gros clous à enfoncer dans les deux paliers de gouvernement. Et il faut le faire maintenant. Sauf qu'on a juste un marteau. Faut choisir. D'après moi, avec le gouvernement Martin qui a réussi on sait pas trop comment à se sauver la face temporairement malgré un scandale ausis gros que celui des commandites, y a plus rien à faire du côté fédéral, c'est de la perte de temps. Les conservateurs savent pas jouer cette game là et c'est eux qui ont toutes les cartes. Alors faut taper au provincial.

[Christian]

Et maintenant selon une rumeur, Bernard Landry songerait a se representer encore une fois pour faire face a Pauline Marois. Tout ca apres que plein de gens (incluant les partis adverses) lui ont rendu hommage comme s'il venait de deceder.

On est vraiment une societe distincte.....

[James Bond 007]

Et maintenant selon une rumeur, Bernard Landry songerait a se representer encore une fois pour faire face a Pauline Marois. Tout ca apres que plein de gens (incluant les partis adverses) lui ont rendu hommage comme s'il venait de deceder.

On est vraiment une societe distincte.....

Pour moi, Bernard Landry a fait exprès de partir afin de recevoir des commentaires positifs de la part de Jean Charest. Landry est tout un ''debater'' comme le dit Charest.

[Alqueb]

Je pense que tout le monde ici connaît Richard Legendre celui qui a pris la décision d'investir dans l'Impact:

La course s'organise

Denis Lessard et Tommy Chouinard

La Presse

Québec

André Boisclair n'est pas intéressé par la direction du Bloc québécois dans l'éventualité d'un départ de Gilles Duceppe pour Québec. Ce qui le mobilise actuellement, c'est l'idée de sauter dans la course à la succession de Bernard Landry et il multiplie les coups de fil pour évaluer ses appuis.



Informations complémentaires

> Dossier: la démission de Bernard Landry


«Ma réflexion se fait dans le cadre du leadership du Parti québécois, le Bloc québécois ne fait pas partie de ma réflexion», a affirmé hier à La Presse l'ancien ministre de l'Environnement, joint sur la route de Boston où il doit aujourd'hui obtenir son diplôme de la Kennedy School of Government, affiliée à Harvard.

Annoncée hier, la décision-surprise de François Legault de renoncer à la course à la succession de Bernard Landry, pour des raisons familiales (voir page A3), a suscité un subit réalignement des forces en présence et accru l'assurance de quelques députés.

«Nous ne sommes pas prêts, comme famille, à faire les sacrifices qu'exigerait le poste de chef du Parti québécois», a dit en conférence de presse M. Legault qui avait passé la journée de mardi à s'expliquer à ses supporteurs.




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Deux autres députés réfléchissent

Coup sur coup, Richard Legendre, député de Blainville et ancien joueur professionnel de tennis, et Jean-Pierre Charbonneau, le vétéran qui fut pendant six ans président de l'Assemblée nationale, ont soutenu «être en réflexion» et évaluer leurs chances d'entrer en piste pour succéder à Bernard Landry.

«Cela va être à mon tour de me donner une petite période de réflexion», a dit M. Legendre, jusqu'ici lieutenant de M. Legault parmi les députés péquistes. L'homme de 52 ans a été directeur de Tennis Canada à Montréal pendant 13 ans. Sous Bernard Landry, il a été ministre délégué au Tourisme et au Sport.

Jean-Pierre Charbonneau indiquait aussi être en réflexion. «Des gens m'ont dit que je devrais y penser. J'ai dérangé beaucoup de monde, je ne suis pas naïf. Mais en même temps, les gens reconnaissent que personne d'autre ne défend l'idée d'un changement qui émerge de la population et de la nécessité de créer une large coalition pour gagner le référendum.» Il brûle d'en découdre avec l'aile radicale du PQ. Il serait intéressant aussi que des ténors du camp plus «orthodoxe» du PQ testent leurs appuis dans le PQ en se lançant en piste.

Après le retrait de François Legault de la liste des candidats, Pauline Marois a souligné qu'elle trouvait «dommage» cette décision, qu'elle aurait souhaité le plus possible de candidats. «Dans ma vie, je n'ai jamais choisi la facilité», a-t-elle souligné.

La veille, M. Legault avait fait part de sa décision à ses principaux lieutenants. Très surpris, plusieurs, dont François Rebello et Sylvain Gendron, lui ont signifié leur dépit. «Il y a une déception c'est clair, cela fait deux ans que plusieurs d'entre nous travaillent comme des fous. Mais c'est difficile de mettre en cause la noblesse de son sentiment familial», a dit M. Gendron.

M. Gendron, l'un des principaux organisateurs de François Legault, a eu un coup de fil d'André Boisclair tout de suite après l'annonce du désistement du député de Rousseau.

«Son monde est sur le téléphone. Il regarde ce qui se passe, il est intéressé. André teste ses affaires, mais l'option d'Ottawa (au Bloc) est écartée», retient M. Gendron de ce coup de fil. Le Devoir, hier, affirmait que des sympathisants péquistes tentaient de convaincre André Boisclair de faire le saut sur la scène fédérale, afin de combler le siège qui serait rendu disponible par un départ de M. Duceppe pour Québec.

M. Boisclair devait aller travailler à compter de l'automne pour la firme de consultants Mckenzie à Toronto. L'annonce-surprise de M. Landry a bouleversé ses plans. Mais il ne se donne pas d'échéancier pour annoncer sa décision. Son ancienne chef de cabinet, Marie-Joanne Nadeau, soulignait hier «que M. Boisclair recevait beaucoup d'appels». Selon un député péquiste de Montréal, plusieurs élus ont passé un coup de fil hier à l'ancien député de Gouin pour l'inciter à se lancer dans la course.

Plan B des pro-Legault

Déboussolés par la décision de leur champion, des supporteurs de François Legault envisagent déjà un plan B, celui d'appuyer la candidature de Richard Legendre, le principal lieutenant de la campagne avortée de M. Legault.

Le député de Blainville a reconnu hier être «en réflexion». Or, plusieurs membres du clan Legault s'activent déjà en coulisses pour mettre au service de Richard Legendre la machine électorale qui était toute prête pour son collègue.

En apprenant la décision de François Legault, plusieurs de ses partisans ont «spontanément» souhaité que Richard Legendre, lui-même un lieutenant du député de Rousseau, présente sa candidature, a-t-on confié à La Presse.

«Le nom de Richard sort à plusieurs occasions. C'est le plan B de plusieurs», a confirmé Martin Koskinen, conseiller politique de François Legault. Pour Sylvain Gendron, «on teste le nom de Richard, mais il n'y a pas de transfert, et on ne sait pas s'il y en aura. On tenait tellement pour acquis que M. Legault était candidat qu'on ne se demandait pas quel serait le second choix».

Au moment même où Gilles Duceppe réfléchit à l'idée de se lancer ou non dans la course, des membres du cabinet de plusieurs députés du Bloc québécois se sont montrés intéressés à appuyer la candidature de Richard Legendre.

Conseiller politique du député de Blainville, Paulo Gervais, a confirmé que «des gens commencent à approcher M. Legendre».

Au cours des prochains jours, l'entourage de Richard Legendre entend mesurer les appuis du député, qui a été élu pour la première fois en 2001. «On va se concentrer là-dessus maintenant», a dit M. Gervais. Selon lui, «c'est clair que l'organisation Legault, naturellement, pourrait être portée à appuyer Richard Legendre».

François Rebello, un des partisans les plus influents de François Legault, considère que «Richard Legendre serait une candidature intéressante». Le nouveau vice-président politique du PQ considère toutefois que la poussière doit retomber avant que le «réseau» de François Legault se tourne vers une autre candidature.