Ce sont nous, québécois, qui nous nous imposons l'anglais, pas les canadiens. Le système de l'éducation est de compétence provincial. Le français dans le reste du pays, ça ne sert à rien ou presqu'à rien. Pour nous, vu notre situation géographique et les exigences du marché du travail, l'anglais constitue un atout majeur qui devient de plus en plus important.Mpenza a écrit :En fait, je pensais surtout aux franco-ontariens quand j'ai vu la page, puis aux franco-canadiens en second lieu.
Qu'un Québécois se foutent totalement du TFC, c'est normal, et on ne s'attend pas à ce que le TFC viennent essayer de nous vendre des billets non plus... mais bafouer la communauté francophone de l'Ontario, c'est vraiment nul.
Et c'est pas séparatiss, eux.
C'est un peu nul que le plusse meilleur pays au monde ne soit pas capable de mettre sur pied un véritable bilinguisme au pays. Ici, on impose l'anglais avant même que les enfants sachent écrire et parler correctement leur langue maternelle (ce qui est en soi un autre problème et qui nous ramène au débat soulevé par JB), alors pourquoi n'imposeraient-ils pas le français partout ailleurs aussi. Ça n'aide pas la cause du grand pays uni une barrière linguistique...
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J'ai compris le message de Bxl Boy autrement moi.
Ce qu'il veut revient à ce que je disais plus haut :
"C'est vraiment à se demander pourquoi les Canadiens s'opposent à la séparation du Québec quand, dans le fond, ils vivent en se fichant totalement de notre existence..."
Nous, ici, on a un réflexe de tout faire dans les deux langues. Il est inimaginable de voir un jour l'Impact offrir un site Web en français seulement. On vit avec des anglophones quotidiennement, on tient compte d'eux. Là-bas, c'est pas pareil, entres autres parce que le nombre de francos est moins élevé que le nombre d'anglos ici. Le gouvernement ontarien offre toutes ses ressources dans les deux langues, mais la population n'a pas suivi. Le réflexe n'est pas là, ce n'est pas de la mauvaise foi, c'est juste que pour eux... on n'existe pas, dans leur quotidien.
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"C'est vraiment à se demander pourquoi les Canadiens s'opposent à la séparation du Québec quand, dans le fond, ils vivent en se fichant totalement de notre existence..."
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Voici l'explication de Paul Beirne sur le sujet (pour moi ça fait du sens, surtout que sur le forum du U-Sector personne ne lui a demandé de se justifier).
"we'll work to correct this. FWIW - the real reason is we had worked on the slogan in those languages for placement in various Toronto non-english publications, and French wasn't one of the languages.
Thanks for highlighting it ... we'll get it corrected. It won't happen over night, since the "font" you see in our materials is not a font at all, but customized by hand. Bear with us! "
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Attention, je n'ai pas dit que quelqu'un nous l'imposait. Non, c'est une décision québécoise et j'en suis parfaitement conscient. Cependant, le Canada (en commençant par l'Ontario) devrait suivre l'exemple québécois, pour faire tomber la barrière linguistique.CrazyKeeper a écrit :Ce sont nous, québécois, qui nous nous imposons l'anglais, pas les canadiens. Le système de l'éducation est de compétence provincial. Le français dans le reste du pays, ça ne sert à rien ou presqu'à rien. Pour nous, vu notre situation géographique et les exigences du marché du travail, l'anglais constitue un atout majeur qui devient de plus en plus important.
C'est pas normal qu'ici, on doit parler en anglais pour traiteravec un client situé à Toronto. Pourquoi ce serait pas lui qui ferait l'effort de parler français? Je l'ai vu plus souvent qu'à mon tour, et je n'ai jamais compris ça. C'est une question de respect. Si je me fends le cul pour lui parler dans sa langue, il pourrait me rendre la politesse. En ce moment, le Québec se met à genou et ça va faire foutre le camp au français si on fait pas attention.
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Encore là, se baser sur cette omission pour tirer de telles conclusions c'est assez démagogique.Mpenza a écrit :J'ai compris le message de Bxl Boy autrement moi.
Ce qu'il veut revient à ce que je disais plus haut :
"C'est vraiment à se demander pourquoi les Canadiens s'opposent à la séparation du Québec quand, dans le fond, ils vivent en se fichant totalement de notre existence..."
Nous, ici, on a un réflexe de tout faire dans les deux langues. Il est inimaginable de voir un jour l'Impact offrir un site Web en français seulement. On vit avec des anglophones quotidiennement, on tient compte d'eux. Là-bas, c'est pas pareil, entres autres parce que le nombre de francos est moins élevé que le nombre d'anglos ici. Le gouvernement ontarien offre toutes ses ressources dans les deux langues, mais la population n'a pas suivi. Le réflexe n'est pas là, ce n'est pas de la mauvaise foi, c'est juste que pour eux... on n'existe pas, dans leur quotidien.
La réalité n'est pas la même et l'utilisation de la deuxième langue n'est pas la même, nous on utilise l'anglais parce que c'est pratique et que presque partout dans le monde l'anglais est utilisé. Eux le français, c'est plus pour nous faire plaisir qu'ils l'utilisent pour ceux qui l'ont appris.
En passant, il y a de bonnes communautés francophones en Ontario, c'est juste qu'elles ne sont pas à Toronto. Même chose pour le Manitoba, le NB et l'Alberta. On existe pour eux, arrêtez de vous en faire, on a régler nos questions en 80 et en 95, il faut passer à autre chose.
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C'est de la jalousie ou quoi? On ne peut rien y faire si les gens avec qui tu traites ont été élevé en anglais, ils sont chanceux c'est tout.Mpenza a écrit :Attention, je n'ai pas dit que quelqu'un nous l'imposait. Non, c'est une décision québécoise et j'en suis parfaitement conscient. Cependant, le Canada (en commençant par l'Ontario) devrait suivre l'exemple québécois, pour faire tomber la barrière linguistique.CrazyKeeper a écrit :Ce sont nous, québécois, qui nous nous imposons l'anglais, pas les canadiens. Le système de l'éducation est de compétence provincial. Le français dans le reste du pays, ça ne sert à rien ou presqu'à rien. Pour nous, vu notre situation géographique et les exigences du marché du travail, l'anglais constitue un atout majeur qui devient de plus en plus important.
C'est pas normal qu'ici, on doit parler en anglais pour traiteravec un client situé à Toronto. Pourquoi ce serait pas lui qui ferait l'effort de parler français? Je l'ai vu plus souvent qu'à mon tour, et je n'ai jamais compris ça. C'est une question de respect. Si je me fends le cul pour lui parler dans sa langue, il pourrait me rendre la politesse. En ce moment, le Québec se met à genou et ça va faire foutre le camp au français si on fait pas attention.
Toi, si tu parles anglais, ce n'est pas pour faire plaisir aux canadiens anglais? Habituellement la raison est du genre, si tu veux une bonne job tu dois être bilingue pour faire affaire avec nos clients de l'étranger (USA, Europe, Asie et Canada).
Si le Québec devait se séparer, on continuerais à apprendre l'anglais de la même manière qu'aujourd'hui et eux n'apprendraient pas plus le français. Et ton exemple ne fonctionne qu'avec un client au Canada anglais, pour les gens de tout les autre spays de la planète ta logique (qui ne fait pas de sens selon moi parce que l'on apprend une langue pour son utilité et non pour faire plaisir aux voisins) ne fonctionne pas.
En plus, ton gars à TO, p-ê qu'il doit traiter 2 fois par année avec des francophones, est ce que ça vaut vraiment la peine d'apprendre le français pour ça??? De ce que je sais, les entreprises canadiennes qui doivent faire affaire en permanence avec le Québec, ont des employés bilingues, le contraire est très rare.
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Les dirigeants de Toronto n'ont pas pensé au français pour leur site : si on existait pour eux, ça aurait été tout simplement évident de le faire...
Mais ne me fait pas dire que je le leur reproche, je m'en fous et je n'attends rien.
On le leur fait remarquer, alors ils vont mettre un morceau en français. Ils sont polis. Merci bien... Mais s'ils ne le faisaient pas, ça ne bouleverserait la vie de presonne.
Mais ne me fait pas dire que je le leur reproche, je m'en fous et je n'attends rien.
On le leur fait remarquer, alors ils vont mettre un morceau en français. Ils sont polis. Merci bien... Mais s'ils ne le faisaient pas, ça ne bouleverserait la vie de presonne.
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Des arabo-ontariens ça existent, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ils n'ont pas mis l'arabe ? Mpenza, comme tous les nationalistes, tu fais une tempête dans un verre d'eau au sujet d'une mineure question linguistique.Mpenza a écrit :En fait, je pensais surtout aux franco-ontariens quand j'ai vu la page, puis aux franco-canadiens en second lieu.
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C'est un peu nul que le plusse meilleur pays au monde ne soit pas capable de mettre sur pied un véritable bilinguisme au pays. Ici, on impose l'anglais avant même que les enfants sachent écrire et parler correctement leur langue maternelle (ce qui est en soi un autre problème et qui nous ramène au débat soulevé par JB), alors pourquoi n'imposeraient-ils pas le français partout ailleurs aussi. Ça n'aide pas la cause du grand pays uni une barrière linguistique...
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Voici l'explication de Paul Beirne sur le sujet, encore une fois, ça semble honnête comme réponse:Alqueb a écrit :Qu'ils écrivent qu'en Anglais je m'en contre fou, mais qu'ils écrivent en plusieurs langues mais pas en français c'est se foutre de notre geule et surtout de celle des Franco-ontariens.
"we'll work to correct this. FWIW - the real reason is we had worked on the slogan in those languages for placement in various Toronto non-english publications, and French wasn't one of the languages.
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Tu peux nous rappeler depuis quand l'Arabe est une langue officielle au Canada? Merci bonsoir...James Bond 007 a écrit :Des arabo-ontariens ça existent, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ils n'ont pas mis l'arabe ? Mpenza, comme tous les nationalistes, tu fais une tempête dans un verre d'eau au sujet d'une mineure question linguistique.
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Ok, mais certains semblent oublier que les langues officielles s'appliquent seulement dans les institutions publiques. Pour le reste, c'est du cas par cas.JaP a écrit :Tu peux nous rappeler depuis quand l'Arabe est une langue officielle au Canada? Merci bonsoir...James Bond 007 a écrit :Des arabo-ontariens ça existent, n'est-ce pas ? Alors pourquoi ils n'ont pas mis l'arabe ? Mpenza, comme tous les nationalistes, tu fais une tempête dans un verre d'eau au sujet d'une mineure question linguistique.
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CK, tu lis ce que tu veux dans mes messages encore une fois, comme pour avoir raison, alors que je ne fais qu'exprimer le fait que le Canada n'est pas un pays bilingue, ce qui est un fait indiscutable.
Je ne suis pas jaloux (et franchement, dire que les ontariens sont chanceux parce qu'ils ont été élevés en anglais, je trouve ça étrange un peu, ça n'amène rien d'autre qu'une opinion totalement inutile au débat).
Je vais réexpliquer mon point avec des exemples véridiques et précis, pour que ce soit plus clair.
La Banque de Montréal est une institution, à la base, montréalaise. Un jour, son siège social a été déménagé à Toronto. Aujourd'hui, les gens des bureaux de la Banque de Montréal à Montréal doivent parler anglais quand ils traitent avec le siège social de leur entreprise (c'est un fait vérifiable). À l'inverse, si un type de Toronto est francophone et parle à un collègue montréalais en français, il va se faire répondre en français; s'il parle anglais, il sera servi en anglais. Pas de bilinguisme, si ce n'est un bilinguisme unidirectionnel.
Le Canada n'est donc, en somme, pas un pays bilingue, car il n'y qu'au Québec qu'on fait un effort en ce sens. Certes, les motivations sont somme toute plus faciles, vu l'utilité indiscutable de l'anglais, mais ce qui est déplorable, c'est qu'on dépense des millions en commandites pour promouvoir l'unité canadienne quand on n'est pas foutus d'attaquer le problème de la barrière linguistique à la base.
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Je vais réexpliquer mon point avec des exemples véridiques et précis, pour que ce soit plus clair.
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Le Canada n'est donc, en somme, pas un pays bilingue, car il n'y qu'au Québec qu'on fait un effort en ce sens. Certes, les motivations sont somme toute plus faciles, vu l'utilité indiscutable de l'anglais, mais ce qui est déplorable, c'est qu'on dépense des millions en commandites pour promouvoir l'unité canadienne quand on n'est pas foutus d'attaquer le problème de la barrière linguistique à la base.
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Mes félicitations Mpenza. Tu a compris pourquoi le bilinguisme est une utopie surtout quand on est entouré de 300 millions d'anglophones.Mpenza a écrit :CK, tu lis ce que tu veux dans mes messages encore une fois, comme pour avoir raison, alors que je ne fais qu'exprimer le fait que le Canada n'est pas un pays bilingue, ce qui est un fait indiscutable.
Je ne suis pas jaloux (et franchement, dire que les ontariens sont chanceux parce qu'ils ont été élevés en anglais, je trouve ça étrange un peu, ça n'amène rien d'autre qu'une opinion totalement inutile au débat).
Je vais réexpliquer mon point avec des exemples véridiques et précis, pour que ce soit plus clair.
La Banque de Montréal est une institution, à la base, montréalaise. Un jour, son siège social a été déménagé à Toronto. Aujourd'hui, les gens des bureaux de la Banque de Montréal à Montréal doivent parler anglais quand ils traitent avec le siège social de leur entreprise (c'est un fait vérifiable). À l'inverse, si un type de Toronto est francophone et parle à un collègue montréalais en français, il va se faire répondre en français; s'il parle anglais, il sera servi en anglais. Pas de bilinguisme, si ce n'est un bilinguisme unidirectionnel.
Le Canada n'est donc, en somme, pas un pays bilingue, car il n'y qu'au Québec qu'on fait un effort en ce sens. Certes, les motivations sont somme toute plus faciles, vu l'utilité indiscutable de l'anglais, mais ce qui est déplorable, c'est qu'on dépense des millions en commandites pour promouvoir l'unité canadienne quand on n'est pas foutus d'attaquer le problème de la barrière linguistique à la base.
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De souche amérindienne (asiatique) ou de souche européenne ou de souche africaine (premier homme sur la terre)?James Bond 007 a écrit :Comment le français a de beaux jours devant lui en Amérique du Nord quand les Québéçois de souche ne se reproduisent même plus ? Explique-moi ça.michka a écrit :Au contraire de JB , je pense que le français a de beaux jours devant lui en Am nord si les québécois se débrouillent bien .
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Souche européenne.Alqueb a écrit :De souche amérindienne (asiatique) ou de souche européenne ou de souche africaine (premier homme sur la terre)?James Bond 007 a écrit :Comment le français a de beaux jours devant lui en Amérique du Nord quand les Québéçois de souche ne se reproduisent même plus ? Explique-moi ça.michka a écrit :Au contraire de JB , je pense que le français a de beaux jours devant lui en Am nord si les québécois se débrouillent bien .
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Mais bordel Mpenza tu viens de l'écrire :Mpenza a écrit :JB, on est entourés de 300 millions d'anglophones et on vit dans une province... bilingue.James Bond 007 a écrit :Mes félicitations Mpenza. Tu a compris pourquoi le bilinguisme est une utopie surtout quand on est entouré de 300 millions d'anglophones.
Franchement, tu te surpasses ces jours-ci.
Le bilinguisme au Canada est une farce et tu l'a écrit par toi-même. C'était ça mon point depuis le début.Mpenza a écrit :Le Canada n'est donc, en somme, pas un pays bilingue, car il n'y qu'au Québec qu'on fait un effort en ce sens.
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Québec = bilingue
Canada = anglophone
Le Québec est une province bilingue. Le Canada, lui, n'est pas un pays bilingue, car il n'y met pas l'effort (contrairement au Québec).
Le bilinguisme est possible, car on le vit quotidiennement au Québec, cela constitue donc une preuve que ce n'est pas utopique.
Dire que le Canada n'est pas bilingue, ça ne veut pas dire que le bilinguisme est irréalisable à long terme, surtout si on s'appuie sur le fait que le Québec, l'est, bilingue.
C'est plus clair?
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Le Québec est une province bilingue. Le Canada, lui, n'est pas un pays bilingue, car il n'y met pas l'effort (contrairement au Québec).
Le bilinguisme est possible, car on le vit quotidiennement au Québec, cela constitue donc une preuve que ce n'est pas utopique.
Dire que le Canada n'est pas bilingue, ça ne veut pas dire que le bilinguisme est irréalisable à long terme, surtout si on s'appuie sur le fait que le Québec, l'est, bilingue.
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JB, on va supposer que tu as raison quand tu dis que le bilinguisme est une utopie. (Peu importe que ce soit vrai ou faux)
Ca ne veut pas dire pour autant que le français est mort.
Il peut y avoir une partie du Canada unilingue anglais et l'autre unilingue français par exemple.
Le premier n'empêche théoriquement pas l'autre.
Ca ne veut pas dire pour autant que le français est mort.
Il peut y avoir une partie du Canada unilingue anglais et l'autre unilingue français par exemple.
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Oui, là c'est plus clair.Mpenza a écrit :$&*!@...
Québec = bilingue
Canada = anglophone
Le Québec est une province bilingue. Le Canada, lui, n'est pas un pays bilingue, car il n'y met pas l'effort (contrairement au Québec).
Le bilinguisme est possible, car on le vit quotidiennement au Québec, cela constitue donc une preuve que ce n'est pas utopique.
Dire que le Canada n'est pas bilingue, ça ne veut pas dire que le bilinguisme est irréalisable à long terme, surtout si on s'appuie sur le fait que le Québec, l'est, bilingue.
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Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai utilisé le terme utopie pour le Canada anglais seulement (désolé pour la confusion). Car dans un environnement nord-américan dominé par la langue anglaise, les anglophones n'ont pas besoin du français pour vivre. Voilà pourquoi le bilinguisme est une utopie pour le Canada anglais. Mais pour le Québec par contre, le bilinguisme est essentiel parce que l'anglais est la langue d'affaire en Amérique du Nord et surtout quand on est en petit nombre. And money and number talk, you know.Bxl Boy a écrit :JB, on va supposer que tu as raison quand tu dis que le bilinguisme est une utopie. (Peu importe que ce soit vrai ou faux)
Ca ne veut pas dire pour autant que le français est mort.
Il peut y avoir une partie du Canada unilingue anglais et l'autre unilingue français par exemple.
Le premier n'empêche théoriquement pas l'autre.
J'étudie à l'université et la plupart des livres sont en anglais. Aller vous promenez dans le centre-ville de Montréal et vous allez voir comment l'anglais y est présent. De plus, il y a plusieurs immigrants qui viennent ici et qui pensent que le Québec est anglophone parce que le Canada anglais l'est. Sans compter le fait que tu peux vivre à Montréal toute ta vie sans parler un mot de français. Essayer de faire cela à Toronto avec le français. En tout cas, tout cela pour dire que lentement mais sûrement le Québec va basculer vers l'anglais et cette affaire de bilinguisme y contribue. Et si on était 300 millions comme les anglophones, le Québec pourrait aisément s'affirmer face au reste de l'Amérique de Nord. Mais le Québec est en petit nombre et, en plus, les Québécois de souche refusent de se reproduire.
Alors moi quand je constate tout cela, j'affirme sans hésitation que la langue française au Québec à condamner à carrément disparaître. Le bilinguisme et la dénatalité sont deux choses que le Québec va fortement regretté ...
MAIS, MAIS pour sauver la situation, il faudrait que les Québéçois de souche se reproduisent et au plus vite et mettent le français comme l'unique langue officielle du Québec pour faire comprendre aux immigrants qui viennent ici qu'au Québec le français est y incourtournable. Dans le fond Bxl Boy, c'est comme tu le dis : Il peut y avoir une partie du Canada unilingue anglais et l'autre unilingue français. Comme en Suisse, par exemple, ou une partie du pays parle uniquement français, une autre parle uniquement anglais et l'autre parle uniquement l'allemand si je me souviens bien.
Il faudrait que le Québéçois de souche moyen comprenne au plus vite ces "détails", car sinon il peut dire adieu à sa langue chérie ...
Dernière modification par James Bond 007 le 15 février 2007 23:41, modifié 3 fois.
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Une paranthèse que j'ouvre et referme rapidement :
La dénatalisation, c'est ÇA qui est utopique. Parce que les ancêtres québécois baisaient comme des lapins et pondaient 14 à 18 enfants en moyenne et que soudainement, les gens ont arrêté de faire des enfants à 20 ans et attendent plutôt la trentaine avant de s'emmerder avec des flots, on parle de dénatalisation.
Ouvrez les yeux. des enfants, y en a dans tous les estis de coins. Les garderies sont pleines jusqu'au plafond, la minivan est le véhicule le plus populaire depuis 10 ans au moins...
Faut arrêter d'écouter ce qu'on raconte à la télé.
La dénatalisation, c'est ÇA qui est utopique. Parce que les ancêtres québécois baisaient comme des lapins et pondaient 14 à 18 enfants en moyenne et que soudainement, les gens ont arrêté de faire des enfants à 20 ans et attendent plutôt la trentaine avant de s'emmerder avec des flots, on parle de dénatalisation.
Ouvrez les yeux. des enfants, y en a dans tous les estis de coins. Les garderies sont pleines jusqu'au plafond, la minivan est le véhicule le plus populaire depuis 10 ans au moins...
Faut arrêter d'écouter ce qu'on raconte à la télé.