Bilans de saison 2024 (1) : le bilan du club

Publié le 25 octobre 2024

 CF Montréal
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Comme de coutume quelques jours après l’élimination (un jour, peut-être, dira-t-on quelques jours après avoir soulevé la Coupe MLS… quoi qu’une saison s’est déjà terminée plus tard, Covid et Ligue des champions obligent), le club a effectué son bilan de saison. Au micro : cinq joueurs emblématiques de la fin de campagne en boulet de canon, le président et l’entraîneur.

Oui, on termine par Laurent Courtois même s’il n’est pas le dernier à avoir parlé, car l’information essentielle de la journée a été l’officialisation, tant par lui que par Gabriel Gervais, qu’il serait toujours en poste la saison prochaine. “Avec ce qu’on a pu faire cette année, on est en avance sur certains points, mais il y a des choses sur lesquelles travailler afin d’être plus précis. Avec des ajustements qui ne doivent pas être extraordinaires, on peut réussir de belles choses”, a ajouté l’entraîneur.

“UN STYLE QUI REQUIERT D’IMPORTANTES EXIGENCES PHYSIQUES”


Mais avant de parler de 2025, revenons sur 2024 (ça reste un bilan de l’année écoulée, non ?) même si, comme de coutume, il n’y eut guère de réflexions sur la saison toujours en cours (pas pour Montréal, certes, mais elle finit néanmoins le 7 décembre) et encore moins de place au jeu pratiqué sur le terrain.

On saluera donc Samuel Piette, qui est celui qui s’est le plus penché sur le sujet sans que l’on doive trop insister. Sans se voiler la face : “Il y a beaucoup de choses à corriger. C’est sûr qu’en ce moment, on voit beaucoup la bonne période qui vient de se terminer, mais on n’oublie pas ce qui a été difficile. En général, c’est cependant une année positive, l’ambiance est bonne en ce moment.”

Alors, justement, qu’est-ce qui a été difficile et qu’est-ce qui a mieux été ? “Une de nos faiblesses cette année a été de défendre sur des centres, venant du cours du jeu ou de phases arrêtées. Je pense qu’avoir la mentalité de gagner les phases arrêtées offensives ou défensives confère un avantage. On est meilleurs avec un bloc bas, mais j’aimerais nous voir défendre plus haut pour récupérer des ballons plus haut sur le terrain, comme on l’a fait ici contre Cincinnati. Avec une équipe qui presse haut mais un bloc bas solide, ça fera de nous une meilleure équipe l’an prochain. Tout comme être un peu plus propre dans le dernier tiers offensif.”

La plupart des autres interlocuteurs ont parlé de “la façon dont on veut jouer”. Oui, mais encore ? C’est quoi ce fameux style ? ll a fallu poser la question à Joel Waterman pour qu’il développe. “On veut avoir le ballon davantage, on a été trop peu souvent en possession de balle. Être dur à affronter derrière le ballon, être plus compact dans notre rectangle tout en étant sans pitié dans le rectangle adverse. Il y a aussi tout ce que l’entraîneur appelle soccer invisible. Des petits choses, comme quand Josef a laissé passer le ballon pour Caden contre New York City. Il faut aussi jouer avec passion, ce que nous avons un peu perdu à un certain moment cette année.”

Sans s’étendre sur un modèle de jeu particulier, Gabriel Gervais a cependant ouvert une énorme porte en parlant du type de joueurs que le club voulait recruter pour la saison prochaine. “On aura des dollars disponibles et on va les utiliser de façon très consciencieuse pour améliorer l’équipe avec des joueurs qui correspondent au style qu’on souhaite : avec une grosse exigence physique.”

Gervais a insisté à d’autres moments sur la débauche d’énergie nécessaire aux recrues qui arriveront. Cela, combiné à la façon d’utiliser l’argent à sa disposition, prouve que le CF Montréal est à l’antithèse de l’Inter Miami qui attire des vedettes… loin de leur plénitude physique. Ce qui n’a évidemment pas empêché Lionel Messi de faire écarquiller des yeux, et pas seulement en raison de son nom, quand il a joué (pas si souvent que ça) cette saison. Mais en MLS, il n’y a pas qu’un modèle et, sans le citer, Gervais ne s’est pas fait prier pour se moquer de Toronto et de ses dépenses infructueuses…

“2024 ? EN MONTAGNES RUSSES”


Bon, ça y est, on se laisse entraîner dans le tourbillon du discours sur 2025… mais, oui, quand même, il y eut quelques résumés de 2024. “La saison a été en montagnes russes. La constance nous a manqué. La façon dont on s’est battu dans dernière ligne droite montre la manière dont on aurait dû se comporter toute l’année. Le dernier match a parfaitement illustré toute la saison”, a par exemple expliqué Nathan Saliba.

Une première phrase qui constitue un avis visiblement partagé, puisque c’est aussi elle que Gabriel Gervais a utilisée en premier : “La saison a été en montagnes russes. À un moment donné, je n’étais pas content, et je l’ai dit ouvertement. J’ai demandé au staff et aux joueurs de trouver des solutions, j’ai bien aimé leur réaction. Voir comment on passe au travers des moments difficiles en dit beaucoup. Dans l’ensemble de l’œuvre, je suis content de l’énergie qu’il y avait en fin de saison. Gagner et perdre, oui… mais ce sont toutes les choses qu’on tente de faire que je regarde.”

“Le bilan est plus positif que l’an dernier, même si notre saison vient de se terminer il y a 3-4 jours. Tout n’a pas été parfait, mais il y a de bonnes fondations, un bon groupe - même s’il serait naïf de penser qu’il sera identique l’an prochain - et des liens forts avec tout l’encadrement en place. Terminer l’année comme ça fait du bien, avec tout le monde qui pousse dans la même direction… contrairement à l’an dernier”, a ajouté Samuel Piette.

Après des débuts encourageants, il y eut une très longue période creuse. Pour expliquer le rebond en fin de saison, beaucoup ont évoqué les renforts arrivés durant le mercato. Mais pas seulement. “On marque, on gagne, et tout le monde est content !” : comme sur le terrain, Josef Martinez a été droit au but… “Les changements tiennent à une question de détails. Exécution, confiance, et, justement, porter attention à chacun des détails”, a pour sa part expliqué Waterman, qui insistait d’ailleurs beaucoup sur l’importance des détails.

UNE DIRECTION TECHNIQUE ANNONCÉE BIENTÔT


Tout le monde s’accordait pour dire que des “solutions ont été trouvées” et, sans toutefois s’épancher dans son discours, Piette a donné quelques explications supplémentaires : “Quand je parle du coach, ce n’est pas juste lui : il y a toute une équipe, des adjoints, une équipe médicale, etc. Ils ont réussi à trouver des solutions, les joueurs aussi, tout le monde l’a fait.”

Gervais, pour sa part, donnait quelques éclaircissements au sujet du mercato : “Je suis extrêmement fier de notre travail durant la période de transferts estivale, qui a rajeuni l’équipe et donné un nouvel élan. Nous avons une fondation solide afin de préparer la saison prochaine. Des joueurs sont arrivés avant Corey Wray – Bugaj et Pearce – et d’autres comme Clark ou Marshall-Rutty étaient déjà sur nos listes avant son embauche même s’il a joué un rôle dans leur arrivée et il nous a beaucoup aidés en parlant aux directeurs généraux et aux agents.”

D’ailleurs, quid de Corey Wray, conseiller à la direction technique qui avait entre autres la tâche de combler le départ d’Olivier Renard, mais dans un premier temps à court terme ? Et quid du département dans son ensemble ? “J’ai une meilleure idée de ce que je veux mettre en place, je vous parlerai plus en détails bientôt. On exige un style de jeu dynamique, et quand on cible des joueurs et ils doivent avoir un certain niveau physique. Mais rien ne vaut le fait de regarder des matches. On cherche quelqu’un pour nous aider dans le département sportif.” Visiblement, les discussions vont bon train…

Parmi les joueurs à s’exprimer aujourd’hui, il y avait justement un des renforts de ce mercato, certainement celui qui a eu le plus d’influence sur l’équipe : Caden Clark. Tout sourire durant l’ensemble de son intervention, il déclarait : “J’arrivais d’une situation où je n’avais rien à perdre : j’étais comme un animal mourant de faim à la recherche de nourriture. Avoir réussi à passer à travers ce moment psychologiquement difficile est une réussite personnelle.”

Mais pour Piette, Clark est loin d’être le seul renfort à avoir permis de redresser la barre : “Les jeunes qu’on a été chercher sont super heureux d’être ici et veulent rester. Que ce soit pour le style de jeu mais aussi l’ambiance dans le vestiaire, où on a même senti du plaisir après certaines défaites. Ça donne envie de se donner à fond chaque jour pour obtenir du succès.”

MARTINEZ : UN AVENIR INCERTAIN MALGRÉ DES ÉLOGES


Cependant, l’individu au centre des débats était, sans surprise, Josef Martinez : si avec Clark, il a énormément contribué au sursaut de fin de saison du club, on ignore s’il y jouera encore la saison prochaine. Et un mot d’ordre clair semblait été avoir donné à tous les interlocuteurs du jour : “Je veux être dans le présent, pas me projeter dans futur”, comme le disait Clark au sujet de ses ambitions à long terme, mais aussi Martinez quant à un avenir plus rapproché. “Par respect pour chacun des joueurs, je ne vais parler d’aucune situation personnelle”, a répondu Gervais quand on l’a interrogé au sujet de son buteur.

Et qu’en a dit le principal intéressé ? “Je suis très heureux d’être ici. Mon travail est d’être chaque jour sur le terrain et d’accomplir les efforts. Je ne contrôle pas ce qui va arriver. Le club décide de lever ou non l’option sur mon contrat.” Notons quand même qu’il a hésité longuement avant de commencer sa réponse, à une question qui lui demandait clairement s’il jouerait toujours à Montréal la saison prochaine.

Si Martinez était un sujet de discussion récurrent, ce n’était pas seulement en raison de son avenir, mais aussi de son état d’esprit. Ce qui a même valu une mise au point, sous forme de mea culpa partiel, de Courtois : “Josef Martinez m’a énormément appris. Ce qu’il a montré avant et au retour de sa blessure a été extraordinaire. On a été tous les deux au plus bas au même moment et ça a fait des étincelles. On s’est expliqués. J’ai fait des erreurs. Vous ne pouvez pas imaginer sa bienveillance, sa tolérance envers tout le monde.”

Un épisode sur lequel le buteur providentiel est aussi revenu : “Nous sommes un groupe, comme une famille : la relation d’ensemble avec chaque personne reste la même, il y a simplement des jours plus difficiles et d’autres où tout va mieux.”

L’attaquant a aussi reçu des éloges de Saliba pour son comportement en dehors du terrain : “Josef a été un mentor pendant toute la saison, dès son arrivée il était là à nous pousser.” Même son de cloche du côté de Waterman : “Josef est un super équipier tant sur le terrain qu’en dehors, le genre de joueur que tu veux dans ton club. Le fait qu’il reste ou non ne dépend pas de moi.”

“UNE SAISON BAS LES MASQUES”


Quelques autres situations individuelles ont été évoquées… Mais avant toute chose, Courtois a fait son auto-évaluation quant au progrès de ses ouailles. “J’ai influencé tous les joueurs et j’ai la prétention de dire qu’ils sont pour la plupart meilleurs.” On vous laisse juger tant de la modestie que de l’exactitude de cette déclaration… Quant à leur évaluation, elle est assez claire quand on entend cette citation de l’entraîneur, qui prend une forme de critères : “Ce fut une saison bas les masques. Voilà ce que je veux faire : on a vu qui peut, qui ne peut pas et qui ne veut pas.”

Commençons par les joueurs qui, sans forcément être des têtes d’affiche, entrent dans la première catégorie. En tout cas, selon le capitaine : “Malgré quelques blessures, Nathan a eu une bonne saison et s’est beaucoup amélioré. Alvarez est un joueur calme, qui vient d’un autre endroit et d’une autre culture. Il ne se plaint jamais, et donne tout sur le terrain, mais après accepte si on le met sur le banc. Dans le cours du jeu, Bryce (Duke) a été massif, dans sa disponibilité pour moi et Nathan afin de créer des surnombres. Je pourrais nommer tous les joueurs en fait…”

Plus délicate, la situation de Coccaro, toujours sous contrat pour 2025, mais sorti régulièrement de la feuille de match en fin de saison (ce qui ne l’a pas empêché de vivre le duel contre Atlanta avec un cœur énorme). “On trouvait que ces dernières semaines, les joueurs les plus compétitifs étaient sur la feuille de match”, a résumé Courtois.

Quant à Wanyama, qui avait tiré à boulets rouges sur Hernan Losada car il ne jouait plus la saison dernière et fut finalement encore moins utilisé cette année… “D’un commun accord, on savait que Victor n’aurait pas les minutes qu’il aurait espérées. Alors, c’était mieux de donner du temps de jeu à un jeune qui devait prendre de l’expérience. Mais son comportement a toujours été exemplaire.”

PLANS SPORTIFS POUR 2025… ET EXTRA-SPORTIFS POUR LA SUITE


Place, donc, maintenant à la préparation pour 2025. Qui, pour Clark, ne saurait venir assez vite : “J’ai hâte de voir le début de saison prochaine avec le même groupe… au point où en fait, je n’aimerais pas que la saison actuelle prenne fin tant nous sommes dans une spirale positive.” Malgré tout, et ils sont plusieurs à l’avoir souligné, cela étant logique et faisant partie du sport, le groupe va changer. Et hormis des joueurs qui doivent avoir les qualités physiques requises par Gabriel Gervais, à quoi peut-on s’attendre ?

D’abord, à un bilan interne à tête reposée, dixit Courtois : “Avant de parler de décisions à droite à gauche, il faut prendre le temps de réfléchir, d’évaluer. Le travail difficile commence maintenant. Je suis arrivé peu de temps avant le début de la préparation, je n’ai pas eu le temps dont je dispose maintenant… il est tellement précieux ! Mais il nous faut d’abord quelques jours pour faire changer l’état d’esprit (entre 2024 et 2025).”

Cela dit, Gervais a déjà dessiné les tendances de la période des transferts : “On va continuer d’aller chercher des talents à bon prix et les entourer de vétérans. Cela dit, je ne peux pas garantir qu’on va aller chercher un joueur désigné. Surtout qu’on peut utiliser l’initiative U22 davantage, et on va s’en servir. Beaucoup de joueurs contre Atlanta en étaient à leur première expérience en playoffs, mais il faut les entourer. Certes, on n’avait pas tous les dollars (des joueurs les mieux payés) sur le terrain, mais les joueurs sur le terrain ont fait un grand match.”

Avec quels objectifs ? Là, le président (qui avait pour ce bilan réduit de trois à deux ceux qu’il avait fixés en début d’année) s’est montré plus prudent. Mais quand on lit entre les lignes, on sent que plus que les résultats, on veut augmenter le poids du fait de parler du club pour les bonnes raisons : “Donner de la visibilité à nos joueurs est important : la Coupe des champions, jouer des gros matches en championnat, aller en équipe nationale. C’est aussi bien pour les supporters et donne de la visibilité pour les partenaires financiers.”

Dernier sujet du jour : le possible passage de la MLS du calendrier basé sur l’année civile à un calendrier basé sur l’année scolaire. On vous épargne les détails, expliqués dans The Athletic, moins révolutionnaires que ce que certains tentent de faire croire. Interrogés à ce sujet, les joueurs ne semblaient avoir aucun a priori mais insistaient surtout sur le fait que c’était hors de leur contrôle. Quant à Gervais, il a dû (encore…) expliquer que “le déménagement du CF Montréal n’est pas un scénario dans les possibilités” – réponse inchangée à une question qu’il semble pourtant se faire poser lors de chacune de ses disponibilités médiatiques… c’est à croire que certaines personnes seraient heureuses de l’entendre répondre le contraire.

Cela dit, il a aussi évoqué le sujet réel, avec beaucoup de précaution. “Toute entreprise doit défier le statu quo, et la MLS cherche constamment à se réinventer, comme on le voit avec la Leagues Cup et Apple. C’est un processus très collaboratif où tant les clubs que les supporters et les joueurs sont sondés.”

Le cas échéant, le club va-t-il effectuer des travaux dans son centre d’entraînement, dans son stade, passer plus de temps dans le mastodonte voisin à la tour penchée ? “On est constamment en réflexion pour améliorer nos infrastructures. Il n’y a pas besoin de prendre de décision tant que la MLS n’a pas pris sa décision. On va tenter d’améliorer certains espaces mais il n’y aura pas de rénovation majeure du stade Saputo tant qu’on ne connaît pas la vision du parc olympique dans son ensemble.”

Affaire à suivre, comme on dit… Mais là, on est très loin du bilan 2024. Et ça ne concerne même pas les activités du club en 2025. En attendant, on débattra de l’avenir de Martinez mais pas de celui de Courtois, et on scrutera les renforts, visiblement basés sur leurs qualités physiques. Curieux de voir comment cela fera évoluer le jeu de l’équipe… et si le contraste entre l’an 1 et l’an 2 de Laurent Courtois lui permettra de devenir le troisième entraîneur de l’histoire du club à boucler deux saisons complètes en MLS.
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