MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Waterman, Alvarez, Ruan (73
e Lappalainen), Wamyana (73
eCorbo), Saliba, Sosa, Yankov (61 sup>e Toye), Duke (73
e Opoku), Ibrahim (61 sup>e Coccaro)
SALT LAKE : McMath, Brody, Hidalgo, Vera, Katranis, Eneli, Ejeda, Gomez, Luna (83
e Chang), Arango, Julio (73
e Barajas)
ARBITRE : M. Dujic
AVERTISSEMENTS : Yankov, Campbell, Saliba, Coccaro, Luna, Sosa
Dans un match qui n’a pas atteint des sommets, Montréal a partagé l’enjeu contre une équipe qui est à celui du classement, Salt Lake, avec un 0-0 logique qui a procuré de la joie grâce aux retours d’Opoku et de Coccaro, même s’ils sont encore un peu rouillés.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Même si un hors-jeu a été signalé, le ralenti nous laisse penser que la VAR l’aurait annulé, et donc on pointera le double arrêt de Sirois devant Julio puis Arango, ce dernier “de classe mondiale”, selon notre voisin en tribune de presse Eric Chenoix, spécialiste des gardiens de but. Si les filets avaient tremblé, cela aurait peut-être aussi rendu le match plus animé.
LE JEU
- Un match fermé dans l’ensemble, avec des à-coups provoquant des actions soudaines d’un côté ou de l’autre. Verdict : c’est quand l’adversaire était en possession de balle que les deux équipes se sont le plus mises en évidence.
L’HISTOIRE
- Facile, évidemment, avec les retours au jeu de Coccaro et d’Opoku. Le premier a montré sa hargne, mais ce fut plus souvent maladroit que menaçant – mais on a bon espoir de le voir revenir rapidement à un niveau plus proche de ce qu’il a montré en début de saison. Le second s’est créé quelques occasions intéressantes, sans réussite. Cela dit, s’il reste en bonne santé, on sent qu’il a un rôle crucial dans le système de Laurent Courtois.
LE JOUEUR CLEF
- Une fois n’est pas coutume, personne ne ressort vraiment du lot. On pointera davantage les efforts, tantôt individuels, tantôt collectifs, des joueurs à vocation défensive des deux équipes, annihilant les rares occasions, mais surtout empêchant plusieurs situations chaudes de se transformer en possibilité de but. Cela dit, avec Arango, Julio et Luna, Salt Lake a quelques individualités de classe… on a pu le constater à quelques reprises, et les empêcher de nuire est à mettre au compte des mérites montréalais.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Ruan, depuis le début de la saison, ce sont plusieurs rencontres d’un très haut niveau, mais aussi quelques jours sans. Ce fut le cas ce soir, ce qui s’est, entre autres, remarqué par tout l’espace dont a bénéficié son vis-à-vis Katranis.
- Salt Lake a certes une équipe solide depuis le début de saison, mais ses moments de domination furent quand même aidés par un trop grand nombre de mauvaises relances montréalaises.
- Piette et Choinière retenus par l’équipe nationale, l’axe de l’entrejeu était occupé, sans surprise, par Wanyama et Saliba… puis par Waterman après le remplacement du premier nommé. En revanche, il était davantage surprenant de revoir Campbell titularisé au détriment de Corbo.
RÉCIT
Après un round d’observation d’un bon quart d’heure, le match s’est quelque peu animé avec un tir trop croisé de Julio lancé sur la droite et un centre de Sosa repris par Yankov sur McMath. Les visiteurs prenaient un petit ascendant, obligeant Alvarez à contrer une reprise d’Arango sur un centre de Julio. Mais l’action de la première demi-heure fut le double arrêt de Sirois face à Julio isolé devant lui puis Arango, premier au rebond.
Salt Lake est ensuite retombé dans ses travers de fin de mi-temps, mais hormis un tir de loin de Duke ni puissant ni précis et une frappe au-dessus d’Ibrahim, il n’y eut guère de danger. On ajoutera quand même, car il n’y a pas grand-chose à raconter, l’une ou l’autre situation chaude dans chaque rectangle, sans réelle menace pour les gardiens.
La deuxième mi-temps a recommencé comme la première, sur un train de sénateur, avec comme seule occasion un tir de loin de Julio sur Sirois. Ça s’est ensuite un peu animé, avec une tentative à distance de Gomez qui partait bien mais a été déviée en corner, et surtout une superbe passe en profondeur de Saliba vers Toye qui a contourné McMath avant de se voir fermer le chemin du but par Brody.
Ce candidat au moment le plus chaud du match a rapidement perdu sa place quand, après une tentative d’Arango d’un angle fermé repoussée par Sirois ; Luna a profité du manque d’attention montréalais pour tirer de loin, sur le poteau.
Après un dernier arrêt de Sirois, face à Barajas, la fin de match fut montréalaise (oui, on vous rappelle les fins de mi-temps difficile des pensionnaires de l’Utah) avec principalement un tir au-dessus de Lappalainen après des errances dans la défense visiteuse mais surtout une occasion en or pour Opoku, servi par Waterman, qui a trop croisé son tir.