MONTRÉAL : Sirois, Campbell (72
e Waterman), Corbo, Alvarez, Marshall-Rutty, Piette (89
e Pearce), Sirois, Edwards, Duke (72
e Opoku), Clark (89
e Yankov), Martinez (72
e Coccaro)
CHICAGO : Brady, Souquet, Salquist, Omsberg, Dean (68
e Koutsias), Gimenez (72
e Acosta), Navarro (68
e Herbers), Lassiter, Mueller (46
e Haile-Selassie), Barlow, Gutierrez (79
e Reynolds)
ARBITRE : M. Szpala
AVERTISSEMENT : Campbell
LES BUTS : 21
e Martinez (1-0), 74
e Clark (2-0)
Largement dominateur tout au long de la soirée, il a suffi de quelques occasions à Montréal pour méritoirement battre un très faible Chicago 2-0 grâce à des buts de Martinez et Clark.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- À un quart d’heure du terme, alors que Montréal, dominateur, est toujours à la merci d’une mauvaise surprise en raison de l’écart d’un but, Opoku profite d’une défense mal alignée pour servir Clark, seul face à Brady… et c’est la fin du suspense (2-0).
L’HISTOIRE
- C’est une histoire important tant on a souligné les modifications dans le onze de Laurent Courtois. Ce soir, les titulaires étaient les mêmes que contre Charlotte la semaine dernière. A-t-il trouvé son onze de base ?
LE JEU
- C’était, peut-être, le match idéal pour Laurent Courtois. Même si les occasions furent trop rares face à un adversaire faible, Montréal a pu jouer tranquillement avec, sur le terrain, un onze qui ne devrait plus trop bouger au cours des premières semaines, et a pu “travailler” quelques éléments… mais, surtout, l’encadrement technique pourra revoir ces 90 minutes et noter les bons points de la soirée et ceux à améliorer afin que le jeu offensif soit de plus en plus performant pour les échéances à venir, car il faudra continuer d’emmagasiner les points pour terminer la saison régulière au-dessus de la ligne rouge.
LE JOUEUR CLEF
- Difficile de sortir quelqu’un du lot ce soir, alors on notera la contribution et la régularité de Saliba, qui non seulement comprend de mieux en mieux son rôle dans le cours du jeu face à l’entrejeu adverse, mais a aussi offert deux buts lors de deux rencontres consécutives à domicile sur de bien belles passes surmontant la défense adverse.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Si Courtois a trouvé son onze, le principal perdant serait Waterman, de retour de blessure et sur le banc ce soir. Quant à Wanyama, qu’on ne voit déjà presque plus sur le terrain, il n’était même pas remplaçant.
- Le niveau de Chicago était affligeant, et c’est peu dire. Déjà à la peine offensivement, il était privé de son meilleur buteur, Cuypers. Haile-Selassie, un des rares joueurs capables d’amener du danger avec un brin d’efficacité, commençait le match sur le banc. Mais la palme de la soirée pour l’équipe de Frank Klopas est peut-être la stupidité de nombreuses fautes commises. Cela dit, Montréal a quand même raté certaines sorties face à des adversaires faibles cette saison, donc il faut aussi souligner qu’il a fait ce qu’il fallait pour remporter ces trois points, largement mérités.
- Une fois de plus, Clark a reçu des éloges des supporters, et pas seulement pour son but. Elles n'étaient pas volées !
RÉCIT
Malgré une large domination montréalaise en première mi-temps, il n’y eut qu’une seule occasion… conclue victorieusement par Martinez, lancé seul face à Brady par une passe de Saliba au-dessus de la défense (1-0).
Montréal est remonté sur le terrain avec l’intention de creuser l’écart, et a failli le faire après un beau mouvement dans l’axe ponctué d’une frappe au-dessus de Clark. On notera aussi un tir croisé à distance d’Edwards, joli mais loin à côté.
Le premier semblant de danger pour Chicago arriva peu avant l’heure de jeu, une situation brouillonne dont Barlow n’a pas profité… mais c’était à peine une demi-occasion…
À un quart d’heure du terme, Clark a mis fin au semblant de suspense en doublant l’écart, qui aurait pu être réduit après une tête de Reynolds un rien trop croisée… la première frayeur, mais quand même grosse, pour la défense locale.
Après avoir vu Coccaro, lancé seul sur la gauche, buter sur Brady, Chicago a… enfin commencer à jouer. Il restait trois minutes au temps réglementaire ! Une solide reprise de la tête de Barlow fut heureusement dirigée droit sur Sirois, qui a ensuite détourné une puissante frappe de Souquet.
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