ATLANTA : Guzan, Lennon, Gregersen, Wiliams, Amador, Muyumba (83
e Wolff), Fortune (66
e Mosquera), Slisz, Lobjanidze, Rios (74
e Thiaré), Miranchuk
MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Waterman, Alvarez, Marshall-Rutty (90
e Bugaj), Piette, Saliba (90
e Corbo), Edwards (74
e Pearce), Duke, Clark (74
e Opoku), Martinez (83
e Coccaro)
ARBITRE : M. Unkel
AVERTISSEMENTS : Duke, Lennon, Saliba
LES BUTS : 43
e Martinez (0-1), 45
e Rios (1-1), 76
e Martinez (1-2)
Auteur de deux buts sur le terrain de ses anciens exploits, Josef Martinez a permis à Montréal de s’imposer 1-2 à Atlanta lors d’un match où il a peu touché le ballon, essentiellement dans le camp de son équipe qui, grâce à cette victoire et aux autres résultats, effectue une excellente opération au classement.
LE JEU
- Efficacité fut le maître mot de la soirée : si, à plusieurs égards, Altanta en a cruellement manqué, Montréal a parfaitement exploité ses rares occasions d’une soirée qu’il a essentiellement passée à défendre.
LE JOUEUR CLEF
- Peu de ballons touchés, mais il n’en fallait pas davantage à Josef Martinez pour en envoyer deux au fond des filets et offrir une victoire on ne peut plus précieuse à Montréal.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Très discret en deuxième mi-temps, Montréal effectue une rare incursion dans le camp adverse : Pearce trouve Martinez, qui marque son deuxième but de la soirée et scelle le sort de la rencontre.
L’HISTOIRE
- Même si son départ d’Atlanta ne s’est pas fait dans la joie, Josef Martinez y conserve et y laisse de bons souvenirs. Ainsi, il fut sobre après avoir marqué chacun de ses buts, alors que certains supporters locaux, malgré la déception de voir leurs favoris encaisser, semblaient contents pour lui. En témoignent les applaudissements qu’il lui ont offert à sa sortir du terrain.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Sans les buts de Martinez, le joueur clef aurait certainement été Ljobanidze : malgré son activité sur le flanc droit et le danger qu’il apportait en rentrant dans le jeu, il a été extrêmement inefficace, ratant en autres trois occasions en or de tromper Sirois.
- Les flancs défensifs montréalais ont été mis à rude contribution. On vient de parler de l’activité de Lobjanidze à droite, mais le seul but local est venu d’un centre du côté gauche, tout comme la frappe d’Atlanta sur la transversale.
- Avec six points d’avance sur son adversaire du soir à deux journées de la fin de la saison régulière, Montréal a écarté un concurrent direct supplémentaire, puisqu’il ne pourrait le rattraper qu’en cas de sans-faute et de double défaite montréalaise, une conjoncture qui semble improbable. La soirée a été d’autant meilleure que Philadelphie et Toronto ont perdu eux aussi.
RÉCIT
Le premier quart d’heure a parfaitement illustré l’état actuel d’Atlanta : hésitant – ce qui a profité à Clark qui, lui, n’a pas tergiversé et envoyé le ballon sur le poteau – et manquant de cohésion – comme quand Rios a été trop personnel alors qu’il y avait un bon 2 contre 1 à exploiter, finissant par tirer sur Sirois.
L’équipe locale a été légèrement plus entreprenante par la suite, mais seul Miranchuk semblait en mesure d’offrir des ballons dangereux. À deux reprises, Lobjanidze n’a pas su en profiter : d’abord en croisant légèrement trop son tir, ensuite en effectuant un contrôle trop long qui a permis à Sirois de sortir à propos.
Montréal peinait à se montrer dangereux, mais Atlanta est retombé dans ses travers avec une défense spectatrice sur un ballon traînant dans son rectangle : Saliba et Martinez eurent tour à toute la latitude de tirer, et c’est l’ancien de la maison qui fit parler ses qualités de buteur (0-1).
Une joie de courte durée car dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, Rios reprenait d’une superbe tête croisée (1-1) un superbe centre d’Amador, qui tenta encore sa chance avant le repos d’une frappe de loin bien captée par Sirois.
Atlanta semblait vouloir poursuivre sur son élan au retour des vestiaires, mais peinait toujours autant à se créer des occasions. À l’heure de jeu, Montréal a toutefois tremblé, tout comme la transversale heurtée par une reprise surpuissante de Lobjanidze servi par un centre de Rios. Il a ensuite fallu attendre dix minutes pour voir Sirois se coucher sur un tir de Miranchuk auteur d’un effort individuel dans l’axe.
Sur une rare incursion dans le camp adverse, Montréal a fait preuve de son efficacité de la soirée : Martinez surgissait au premier poteau pour reprendre un centre au cordeau de Pearce à peine monté au jeu (1-2).
Malgré ce retard et beaucoup de bonne volonté, Atlanta a poursuivi sur sa lignée de domination stérile, avec pour seul simili-danger une tête mal ajustée de Thiaré.