FORGE FC : Koleilat, Rama, Jevremovic, Nimick, Owolabi, Achinioti-Jönsson, Bekker, Babouli, Jensen, Ampomah (84
e Kone), Wright (88
e Kane)
MONTRÉAL : Sirois, Bugaj (60
e Sealy), Craig, Waterman, Alvarez, Guboglo (72
e Vilsaint), Loturi, Saliba, Pearce, Opoku (60
e Piette), Owusu (72
e Graham-Roache)
ARBITRE : M. Hoskins
AVERTISSEMENTS : Owolabi, Achinioti-Jönsson, Waterman, Owusu, Piette, Wright, Craig, Jensen
LES BUTS : 79
e Wright (1-0)
Après avoir été humilié chez lui par son rival ontarien de MLS, Montréal avait la chance de se racheter en coupe face au Forge FC, équipe de la même province évoluant à l’échelon inférieur. Mais il est encore passé totalement à côté de son sujet et a perdu son quart de finale aller 1-0.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Dominateur, le Forge FC est bien installé dans le camp montréalais mais peine à se créer des occasions franches. Jusqu’à ce qu’à 10 minutes de la fin, un superbe ballon d’Ampomah ne surprenne la défense pour arriver à Wright, très habile dans les airs pour devancer Sirois et se jouer de Craig qui était déjà en train de se plaindre alors que le ballon n’était même pas encore sous contrôle de l’attaquant. Un but offrant une victoire somme toute méritée au Forge FC.
LE JEU
- Avec les problèmes récents après des pertes de balle, on se disait en début de match que Montréal laissait délibérément le ballon à son adversaire pour le surprendre en contre-attaque. Plus les minutes passaient, plus on a compris que c’était une vue de l’esprit pour le moins naïve. Et si Sirois n’a pas été tellement inquiété malgré tout, c’est surtout le fait que ses équipiers n’ont absolument rien montré qui a de quoi inquiéter. Enfin, l’inquiétude ne date pas de ce soir… mais elle prend sérieusement de l’ampleur.
LE JOUEUR CLEF
- Il était sur le banc du CF Montréal. À vous de débattre de qui il s’agissait et de ce qu’il n’a pas fait.
L’HISTOIRE
- Gazdov était sur le banc. Breza aussi. Donc, deux gardiens… et un total de 8 joueurs alors qu’il y avait 9 places. Faut reposer les gars pour le championnat ?
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Opoku qui semble ne pas avoir reçu le manuel d’instructions sur son rôle de la soirée et sort après une heure pour faire place à un milieu défensif, Owusu qui veut qu’on joue une touche rapidement et tend le ballon en mains qu’aucun équipier ne s’empresse d’aller chercher, les messages ne passent visiblement pas au sein de cette équipe…
- Sans le but, on aurait peut-être parlé du coup franc de Saliba (pas forcément le plus à blâmer ce soir) envoyé nulle part ou de Piette qui fonce comme un taureau dans un adversaire attendant que son équipe joue un coup franc, provoquant une bagarre générale (lors de laquelle, soulignons que Sirois fut l’un des rares montréalais à tenter de calmer les esprits) comme moment charnière. Voilà quelques faits saillants de l’équipe ce soir, avec Donadel qui parle avec les mains pour s’adresser au quatrième arbitre et Pearce qui en fait autant avec ses coéquipiers. Finalement, c’est peut-être ça qu’ils travaillent à l’entraînement ?
- Ceux qui se voilent la facent insisteront sur le match retour, le 9 juillet. Dans l’absolu, ils n’ont pas tort, Montréal n’est pas éliminé et a en plus la chance que les buts à l’extérieur ne comptent pas. Mais bon, après s’être fait humilier chez lui contre son rival Ontarien en MLS, il va perdre en coupe contre une équipe de la même province qui joue dans une division inférieure. Ça fait beaucoup en quelques jours, tant pour le sport que pour l’amour-propre.
RÉCIT
La première mi-temps, très pauvre, a été marquée par des actions initiées par Babouli : la première a été propulsée dans le but par Jensen signalé hors-jeu, la seconde a mis la défense de Montréal aux abois même si le tir de Wright a été contré, et la dernière fut un envoi de loin trop croisé signé Ampomah.
Hormis un tir de Sealy bloqué et sans grand danger, Montréal était toujours aussi peu créatif, mais pouvait se dire que même s’il était cantonné dans sa moitié de terrain, Sirois avait peu de travail se contenter de repousser un tir de loin de Jensen. Jusqu’à ce qu’Ampomah et Wright ne permettent au Forge FC de trouver, méritoirement, la faille (1-0).