ORLANDO : Gallese, Teixeira, Schlegel, Jansson, Mas, Rosell (70e Mendez), Junior Urso, Mueller (66e van der Water), Pereyra (86e Pato), Michel (66e Nani), Dike (86e Akindele)
MONTRÉAL: Pantemis, Struna, Camacho, Miller, Choinière (90e Brault-Guillard), Piette, Maciel, Bassong (69e Kizza), Torres (86e Tabla), Mihailovic, Miljevic (46e Ibrahim)
ARBITRE : M. Sibiga
AVERTISSEMENTS : Rosell, Ibrahim, Schlegel
LES BUTS : 45e Mueller (1-0), 51e Camacho (1-1)
Montréal revient d’Orlando avec un nul 1-1 flatteur : largement dominé pendant l’essentiel de la rencontre, il doit son salut à Camacho, auteur du but égalisateur mais grâce à qui la défense a aussi évité de prendre l’eau.
Si Waterman et Brault-Guillard cédaient leur place à Struna et Bassong, Wilfried Nancy était toujours privé de Wanyama et Quioto et a choisi de reconduire l’animation offensive du début de match contre Philadelphie, qui avait permis de dominer sans toutefois se créer suffisamment d’occasions. À Orlando, on notait la présence sur le banc de Nani et Pato, deux grands noms toutefois en petite forme ces derniers temps.
Le stratagème offensif, peu efficace mais permettant d’offrir du jeu chatoyant contre Philadelphie, a rapidement volé en éclat et montré ses limites : c’est bien quand on arrive à faire le jeu, mais contre un adversaire qui domine, c’est le néant total. Et comme Orlando a résolument pris la direction des opérations en première mi-temps, celle-ci fut à sens unique.
Visiblement, la confusion régnait dans les rôles que devaient tenir Mihailovic, Torres et Miljevic, très peu complémentaires, ce qui alimentait aussi les interrogations de leurs partenaires au moment de repartir à l’attaque. Alors, il valait mieux que tout le monde veille à ses responsabilités défensives pour éviter que le bateau ne sombre trop rapidement.
La catastrophe fut évitée de peu après à peine plus de 10 minutes quand une reprise surpuissante de Junior Urso sur un corner heurta la transversale après avoir été légèrement, mais suffisamment, déviée par Camacho.
On venait de passer le milieu de la première mi-temps quand Orlando put, sans être inquiété, développer une action sur la gauche qui a vu les passes s’enchaîner sans adversité avant que le centre de Michel fut dévié par Camacho. Trois minutes plus tard, toujours du même côté, où Mas était aussi très actif, Michel envoya un ballon aérien que Dike reprit peu au-dessus.
Juste avant la mi-temps, les Floridiens ont offert un modèle d’action construite depuis l’arrière : alors que Montréal était en place défensivement, l’équipe locale a remonté le terrain en quelques passes, permettant à Ruan d’envoyer un centre que Mueller, attentif au deuxième poteau, a repris victorieusement. L’avance 1-0 était on ne peut plus méritée, d’autant qu’au moment de rentrer au vestiaire, Montréal n’avait pas encore envoyé le moindre tir, même faible et hors-cadre.
Une fois de plus, Nancy s’est résolu à faire monter Ibrahim au jeu après le repos, histoire d’avoir un véritable attaquant dans son onze. Ce changement, en plus de ses instructions pour redresser la barre, ont permis à son équipe de revenir rapidement dans le match.
On rejouait depuis trois minutes à peine que Choinière, complètement seul sur la droite, put ajuster un centre au sol dans les pieds d’Ibrahim, en pleine course et complètement oublié au petit rectangle. Sa reprise à bout portant fut repoussée par Gallese, qui justifia là une fois de plus qu’il fait partie des meilleurs gardiens du championnat.
Ce n’était que partie remise. Camacho, grâce à qui la défense avait tenu le coup jusque-là, fut cette fois décisif à l’autre bout du terrain grâce à une toute bonne reprise de la tête au premier poteau pour envoyer un corner de Mihailovic au fond des filets (1-1). Une égalisation flatteuse sur l’ensemble du match, mais source d’espoir pour la suite.
Orlando reprenait toutefois le contrôle de la rencontre, même si sa domination était bien moins nette qu’avant la pause. Ce qui ne changea toutefois pas, c’est le rôle clef de Camacho. À un quart d’heure du terme, Ruan servit Dike plein axe : après s’être retourné, l’attaquant fila seul face à Pantemis qui repoussa le ballon après une sortie très à propos. Mais Ruan avait parfaitement suivi et sans une intervention miraculeuse du défenseur français, le ballon aurait filé dans le but vide.
Malgré une bien meilleure deuxième mi-temps, Montréal peut s’estimer de revenir d’Orlando avec ce point en poche. Il compense toutefois le partage contre Philadelphie, match lors duquel l’équipe aurait mérité mieux. Au lieu d’une victoire et d’une défaite, elle a mis deux nuls en poche avant de se déplacer à Toronto, adversaire de bas de classement mais toujours désireux de causer du tort à son rival. Le résultat sera-t-il cette fois fidèle au scénario de la rencontre ?
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