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Bilans de la saison 2024 (2) : les joueurs sous la loupe

Posted on 27 December 2024

 CF Montréal
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Cette année, nous avons décidé de regrouper nos bilans de saison pour cette période des fêtes de fin d’année. Deuxième opus : les évaluations individuelles. De quoi animer quelques débats entre la tourtière et les beignes aux patates… en repensant aux bons et moins bons moments de certains joueurs, qu’ils soient encore là ou non en 2025, et réfléchir aux besoins pour la saison à venir.

Samuel Piette : Si la saison de l’équipe a été en montagnes russes, son médian défensif a plutôt incarné la régularité. Il a certes mis longtemps à trouver sa place, notamment quand il jouait aux côtés de Saliba, pour le reste, on soulignera trois choses à son sujet. La première est que malgré la deuxième vacherie qui lui a été faite par l’équipe nationale, le privant de Copa America après l’avoir laissé moisir sur le banc durant toute la Coupe du monde, il a réagi de la meilleure des manières, en haussant son niveau plutôt qu’en baissant les bras. La seconde, c’est que footballistiquement, sans exceller particulièrement dans l’un ou l’autre domaine, il n’est dans les derniers de la classe dans aucun d’entre eux. Régulier, donc, mais aussi… “moyen”, finalement – à son niveau, en réalité, comme l’an dernier… à la différence près que cette année, il a été élu Homme de la saison. Ce qui, troisième point, illustre parfaitement, la saison “moyenne” de l’équipe…

Bryce Duke : Il touche beaucoup de ballons, il va au duel et, contrairement aux apparences, y met de l’intensité et, dans ses bons jours, il a été le créateur attendu par l’équipe. Sauf que les bons jours ont longtemps été soit rares, soit pas au diapason avec ses partenaires. Jusqu’au sursaut collectif de fin de saison, auquel il a bien contribué.

Fernando Alvarez :À 21 ans à peine, il fut le deuxième joueur de champ le plus utilisé de la saison, formant avec Waterman l’un des deux joueurs indéboulonnables en défense centrale. On ne peut pas nier qu’il ne rechigne pas sur les efforts pour aller chercher des ballons, parfois hors de sa zone quand il n’y a pas de coéquipier, et est bon à la récupération. Sous d’autres aspects aussi, il fait souvent bonne impression… mais reste à savoir si on est davantage dans les apparences ou dans la réalité, quand on voit le total de buts encaissés. L’idéal pour lui ? Que l’on croie en son potentiel et lui donne l’apprentissage (ainsi que le mentor sur le terrain) qui lui permettra de grandir.

Ruan : Eh oui, malgré son départ au mercato estival, le latéral droit se classe quatrième de ce classement. Ce n’est pas volé. Il a sans cesse enchaîné les efforts défensifs et offensifs, avec évidemment des prérogatives pour sa fonction de prédilection, arrière, mais en plus de ses récupérations et de ses courses, il a su arpenter son flanc pour offrir des centres et même se retrouver par moments en position d’envoyer des tirs dangereux. Arrivé sous les regards réprobateurs car il avait provoqué une blessure écartant Ignacio Piatti des terrains en son temps, il a quitté le club en faisait partie des favoris du public. Ça en dit long.

Jonathan Sirois : Les esprits taquins disaient en début de saison que Montréal avait un premier et deux troisièmes gardiens… C’est peut-être cela qui a fait que Sirois n’a pas atteint le même niveau que l’an dernier. Sans être mauvais, il fut en fait très moyen, avec quelques jours sans. Surtout, on n’a pas retrouvé le portier qui faisait preuve d’une assurance – non arrogante – pour communiquer avec ses défenseurs. Plus plat qu’en 2023, Sirois aurait peut-être intérêt à avoir un concurrent soit plus sérieusement menaçant pour son poste, soit plus expérimenté pour l’aider à franchir un cap.

George Campbell : Capable du meilleur comme du pire, on a parfois du mal à comprendre ses intentions et souvent du mal à savoir s’il sera dans une bonne ou une mauvaise soirée. Cela dit, s’il y a un domaine dans lequel il s’illustre, c’est celui de se mettre dans le chemin des tirs adverses, en les bloquant à bout portant ou en étant sur leur trajectoire. Il n’a pas peur non plus d’aller au ballon… quand il est bien placé pour ça, ce qui n’est pas toujours le cas.

Joel Waterman : Considéré comme l’homme de confiance de Laurent Courtois derrière et le nouveau patron de la défense, il n’a pas réglé ses problèmes de lenteur et disons que sans être mauvais, c’est un défenseur très moyen pour une équipe qui a des ambitions. Oui, il touche beaucoup de ballons… pour souvent les échanger avec ses partenaires pas bien loin de lui quand l’adversaire met peu de pression. Être le nouveau “général” d’une défense qui subit autant de déconvenues n’est peut-être pas un énorme compliment…

Josef Martinez : Soyons honnêtes, s’il avait joué davantage – donc sans les blessures ni les diverses sanctions infligées par l’entraîneur – il aurait atteint le quota pour être élu Homme de la saison, titre qu’il aurait remporté haut la main et méritoirement. Certes, il peut être irrégulier et ne pas travailler défensivement comme certains l’attendent, mais devant le but, il est redoutable, tant pour se créer des occasions que pour les concrétiser. Un renard des surfaces, vif d’esprit et précis dans ses gestes, le genre d’attaquant qui fait marquer des points à son équipe… et ceux rapportés par Martinez ont certainement permis à Montréal de terminer au-dessus de la ligne rouge cette saison.

Caden Clark : S’il y en a un qui a fait pencher la balance, c’est lui : avant son arrivée, la créativité montréalaise était au néant. Ensuite, en plus d’apporter ses qualités, il a réveillé le monde autour de lui (à commencer par Duke) et permis à l’équipe de varier son jeu dans le camp adverse et de mieux exploiter toute la largeur du terrain. À la baguette mais aussi à la finition, s’il poursuit sur son élan la saison prochaine, il sera sans conteste l’un des joueurs les plus importants de l’équipe.

Nathan Saliba : Mêmes maux, remède différent : avec Piette, ils se marchaient sur les pieds de début de saison. Si son équipier a repris du poil de la bête alors que le Canada jouait sans lui, Saliba, lui, y était, avec l’équipe nationale… et il en est revenu bien plus percutant, prenant davantage de responsabilités offensives. Attentions toutefois à ne pas se laisser aveugler par ses quelques dribbles et, plus nombreux, longs ballons efficaces pour croire qu’il est devenu un médian complet.

Sunusi Ibrahim : Remplaçant de luxe (il est monté au jeu 18 fois !), il a souvent un temps limité sur le terrain, mais est quand même efficace avec un but toutes les 160 minutes (seul Martinez a fait mieux). On sent le potentiel, mais il a du mal à l’exprimer sur la durée.

Gabriele Corbo : Après moult hésitations jusque début septembre, Laurent Courtois en a finalement fait la quatrième roue de son carrosse défensif, ce que beaucoup de monde a mal compris… Il faut dire qu’il est plus à l’aise quand son équipe ne doit pas trop défendre, grâce à sa qualité balle au pied et ses longs ballons précis. En perte de balle, en revanche, on ne peut pas dire que ce soit le roi des duels. Et comme Montréal a souvent pris une posture défensive, il n’a pas pu se montrer à son avantage.

Mathieu Choinière : Meilleur joueur de l’équipe l’an dernier, il est sans conteste l’un des joueurs qui a le plus regretté le départ d’Hernan Losada, qui avait compris comment le faire jouer et dont le style lui convenait parfaitement. Sous Laurent Courtois, le néo-Zurichois a souvent semblé complètement perdu, dans un rôle qu’il ne maîtrisait pas et qu’on peinait visiblement à lui expliquer. Heureusement pour lui, sa bonne saison 2023 avait attiré les regards et lui a permis de sortir de ce pétrin.

Jules-Anthony Vilsaint : Il sait provoquer, il défend plus qu’il n’en a l’air et peut donner de bons ballons dans des positions difficiles. Malgré tout, c’est beaucoup trop irrégulier. On attendait de voir sa deuxième saison à ce niveau, et il a davantage joué, en étant tantôt convaincant, tantôt à côté de ses pompes. À 22 ans la saison prochaine, il est encore jeune et on sait qu’il a besoin d’un mentor pour progresser. Reste à trouver le bon.

Jahkeele Marshall-Rutty : Arrivé de Toronto en milieu de saison, il a gagné la confiance de Laurent Courtois… mais pas forcément celle des supporters, et pas en raison de son club de provenance. Il a du potentiel pour son jeune âge, mais dans une équipe un tant soit peu ambitieuse, il devrait surtout être remplaçant.

Matias Coccaro : S’il a commencé tout feu, tout flamme, son style d’attaquant qui aime provoquer les erreurs défensives adverses a rapidement été cerné. Et malheureusement pour lui, ses équipiers ont peu exploité ses qualités dans le jeu aérien. Il a baissé de régime, s’est (comme d’autres) embrouillé avec l’entraîneur, et n’a plus eu voix au chapitre en fin de saison, d’autant que Martinez était devenu incontournable. Ce qui ne l’a pas empêché de toujours soutenir l’équipe avec cœur.

Ariel Lassiter : Presque toujours titulaire jusqu’en milieu de saison, alors qu’on l’a envoyé à Chicago. Peu importe l’entraîneur, il a trop rarement été utilisé à la place lui convenant le mieux, dans le couloir intermédiaire entre le flanc et la pointe de l’attaque, en soutien de l’homme le plus avancé. Et couvrir tout un flanc n’était pas aisé pour ce joueur pas vraiment porté sur la défense…

Dominik Yankov : Un des mystères de la saison. Certes, il a longtemps été blessé. Mais même lorsqu’il était disponible, il commençait généralement sur le banc. Il a montré quelques bonnes choses collectivement, mais est trop rarement parvenu à faire la différence.

Victor Wanyama : S’il avait vivement critiqué Hernan Losada qui avait réduit son temps de jeu à peau de chagrin en fin de saison dernière, ce fut encore plus chiche cette année. Le pilier de l’équipe qui avait atteint des sommets sous Wilfried Nancy n’a finalement pu partager son expérience que dans le vestiaire…

Kwadw Opoku : Son rôle idéal est celui de deuxième attaquant… et on s’attendait peut-être même à un changement de système pour s’adapter à lui. Ce ne fut jamais le cas, et il ne s’est pas vraiment fondu dans le style de l’équipe, même si on peut difficilement lui reprocher son manque d’efforts sur le terrain.

Raheem Edwards : Je cours partout, je me jette sur tout… ou la volonté de quantité au détriment de la qualité. Certes, ce n’était pas du tout le même joueur que lors de son premier passage à Montréal, mais il était vraiment irrégulier et le verdict fut le même : on lui a prié de trouver un autre club.

Tom Pearce : Dans quel monde parallèle ce joueur a-t-il été catégorisé comme défenseur ? Une qualité de centre au-dessus de la moyenne, une frappe qui peut faire des ravages… mais des trous incroyables laissés dans son dos. Le potentiel est incontestablement présent, reste à l’utiliser à bon escient. L’avoir dès le début de la préparation ne laisse aucune excuse pour ne pas y arriver.

Joaquin Sosa : Défenseur central arrivé de Bologne, il était clairement le maillon faible de son secteur de jeu, pourtant loin d’être le meilleur de l’équipe. Malgré tout, il fut régulièrement titulaire jusque fin juillet… Quand il est sorti de l’équation, cela a réduit le nombre d’inconnues (déjà bien nombreuses sans ça) derrière.

David Bugaj : Arrivé en milieu de saison, il a eu la malchance de surtout participer aux rencontres lors desquelles l’équipe passait à côté de son sujet. Il n’a pas eu la possibilité de faire bonne impression, mais en 2025, il n’aura plus d’excuse.

Mason Toye : Pas au point physiquement, découragé, passant souvent à côté de son sujet et avec des concurrents directs qui lui étaient supérieurs, sa seule option était d’aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Son départ lors du mercato était la meilleure décision pour tout le monde.

Lassi Lappalainen : Une titularisation toutes compétitions confondues cette année pour le Finlandais qui a davantage eu l’occasion de montrer ses qualités humaines à l’infirmerie que ses qualités sportives sur le terrain.

Rida Zouhir, Ousman Jabang, Sebastian Breza, Ilias Iliadis et Alessandro Biello ont passé trop peu de temps sur le terrain, où l’on n’a même pas vu Grayson Doody et Logan Ketterer, pour être évalués.

Les bilans de la saison 2024 sur ImpactSoccer.com
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