NEW ENGLAND : Ivacic, Lima, Arreaga, Romney, Miller, Polster (67
e Yusuf), Kaye (82
e Harkes), Bajraktarevic (82
e N. Gil), C. Gil, Langoni (71
e Boateng), Wood (71
e Vrioni)
MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Corbo, Alvarez, Bugaj (62
e Marshall-Rutty), Piette, Saliba, Pearce (78
e Edwards), Opoku (62
e Clark), Vilsaint (62
e Yankov), Coccaro (84
e Martinez)
ARBITRE : M. Arreguin
AVERTISSEMENTS : Pearce, Marshall-Rutty, Miller, Boateng
LES BUTS : 24
e Wood (1-0), 36
e Bajraktarevic (2-0), 54
e Pearce (2-1), 68
e Saliba (2-2)
Mené 2-0 à la mi-temps et complètement dans les cordes, Montréal est finalement revenu de New England avec un partage 2-2 qui, vu la congestion autour de la ligne rouge, lui permet de ne pas réaliser une mauvaise opération avant de jouer deux duels très importants au stade Saputo.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Nous sommes à l’heure de jeu et le marquoir affiche 2-1 : New England bénéficie d’une triple occasion en or de reprendre deux buts d’avance, mais Sirois effectue un premier arrêt avant que Corbo ne sauve la mise à deux reprises sur la ligne. Au lieu de prendre le large, l’équipe locale concédera le nul.
LE JOUEUR CLEF
- Si en première mi-temps, on constatait déjà ses efforts et son volume de course, parfois pas forcément en harmonie avec ses partenaires (car il y avait une cacophonie dans toute l’équipe), Nathan Saliba n’a jamais baissé les bras et fut tout aussi valeureux, mais bien plus efficace, après la pause, tant dans la bataille de l’entrejeu qu’évidemment à la finition, puisqu’il a marqué le but égalisateur.
LE JEU
- Décousu, des deux côtés. En fait, inexistant dans les rangs montréalais avant la pause. Ensuite, ce fut au petit bonheur la chance, et ça a fini par payer, même si la balance aurait pu pencher dans les deux camps… Finalement, que des trois points en jeu, il y en ait un qui finisse au rebut, c’est un juste retour des choses au vu du niveau affiché par les deux équipes ce soir (allez, on épargnera Carles Gil de la critique collective, mais il était bien seul).
L’HISTOIRE
- C’était la soirée des premières en MLS. M. Arreguin y a arbitré son premier match, Nathan Saliba y a marqué son premier but. S’il est superstitieux, le médian serait sûrement heureux de revoir l’homme au sifflet officier au centre du terrain lors d’un prochain match de Montréal.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Par rapport au match contre Charlotte, Laurent Courtois avait effectué cinq changements dans son onze de départ : Sirois, les trois défenseurs centraux et les deux médians défensifs étaient les mêmes, alors que les deux latéraux et les membres du triangle offensif avaient tous été remplacés.
- Ce ne fut pas toujours académique (loin de là), mais Campbell semblait surmotivé ce mercredi soir. Il a touché beaucoup de ballons, joué physiquement (avec, à la clef, quelques fautes… tant de sa part que sur lui), couru son lot de kilomètres, piqué l’un ou l’autre sprint et même donné le ballon du but égalisateur à Saliba.
- Avec ce partage en déplacement, Montréal ne réalise pas forcément une super bonne affaire à court terme, mais une défaite eut été très fâcheuse. Là, il reste en embuscade mais doit confirmer son récent 4/6 lors de ses deux prochains rendez-vous, tous deux à domicile : le premier contre Chicago, un concurrent direct, le second face à San José, de loin la pire équipe du championnat cette saison.
RÉCIT
Dès le début, on a eu l’impression d’une rencontre entre une équipe bien mieux classée que l’autre jouant un match pas trop difficile à domicile. Ça s’est concrétisé par une volée hors-cadre de Lima sur un ballon mal dégagé ou encore sur une mauvaise passe en retrait de Saliba à Sirois dont New England n’a pas profité. Et ce n’est pas le centre de Pearce passé un rien devant Coccaro qui aura changé cette impression.
Au contraire, quelques minutes plus tard, bénéficiant d’énormément de temps et de latitude pour tirer, Wood a fait 1-0 d’une très belle frappe.
Le but d’ouverture n’a pas changé grand-chose à la physionomie des débats, C. Gil envoyant un tir enroulé quand même assez loin de la cible, puis Romney trouvant les mains de Sirois après avoir repris un corner de la tête.
Deux occasions puis un but, c’était peut-être le rythme local de cette première mi-temps, puisqu’ils ont remis le couvert après une combinaison sur la droite permettant au ballon d’arriver à Bajraktarevic dont le tir enroulé a fini dans le coin du but (2-0).
Le match aurait pu être définitivement plié après un but de Langoni justement annulé pour hors-jeu, mais surtout relancé juste avant la pause quand Ivacic a dévié une reprise de la tête de Coccaro se dirigeant juste sous sa barre à la suite d’un coup franc de Pearce.
New England avait toutefois la mauvaise idée d’offrir trop de phases arrêtées, parfois bien placées, aux Montréalais, et sur l’une d’autre elles, Pearce a superbement réduit l’écart en brossant un coup franc directement dans le but (2-1).
Après le triple arrêt lui permettant de ne pas avoir à nouveau deux buts de retard, Montréal a connu son meilleur moment du match, et les occasions se multiplièrent. Après avoir écarté des poings le ballon devant un Campbell menaçant puis repoussé un tir de loin de Piette, Ivacic s’est retourné sur une superbe finition de Saliba consécutive à une combinaison montréalaise dans l’axe (2-2). Le portier local a ensuite légèrement dévié un puissant tir croisé de Marshall-Rutty.
Sans être étincelant, New England a alors quelque peu repris ses esprits, avec un effort individuel de Bajraktarevic échouant dans le filet latéral, une puissante frappe de Boateng obligeant Sirois à intervenir après un corner difficilement négocié, puis un tir à distance de C. Gil peu à côté.
Si Ivacic a repoussé un centre-tir de Yankov, ce sont les locaux qui ont pressé dans les dernières minutes et ils auraient pu arriver à leurs fins si Sirois n’avait pas dévié en corner un tir de loin de Vrioni qui prenait la bonne direction puis repoussé une tentative de Lima après une belle percée de New England.
Montréal aurait pu repartir avec les trois points dans les arrêts de jeu mais a trop tergiversé en fin d’action, notamment Edwards au moment de tirer.