Sandro Grande : Le meilleur transfert de l'hiver, sans le moindre doute. Dans certains matches, il a été omniprésent, ratissant une quantité incroyable de terrain et récupérant un nombre époustouflant de ballons. Donne aussi de très bons coups de pied arrêtés et a un tir de loin qu'il tente peut-être trop souvent mais qui a sauvé l'équipe à quelques reprises et nous a valu de magnifiques buts. A été récompensé par le trophée de l'homme de la saison - impactsoccer.com décerné par les supporters.
Ze Roberto : A eu un début d'année plutôt difficile dans un rôle différent de celui qu'on lui connaissait les années précédentes. Moins de débordements, beaucoup plus de récupération : il lui a fallu le temps de s'adapter. Impétueux, il a aussi accumulé 10 cartes jaunes. Mais la suite fut pour le moins extraordinaire et il a porté l'équipe lors de la phase finale de la saison. A un point tel que ses adversaires ont davantage visé ses chevilles que le ballon...
Eduardo Sebrango : A l'instar du Brésilien, il a pris un départ diesel et sa forme a grandi au fil de la saison. Pas encore totalement remis de sa déchirure des ligaments, il a connu un passage à vide avant de retrouver le chemin des filets en inscrivant 10 buts et de redevenir le joueur qui a terminé meilleur buteur de la compétition en 2002. Doit aussi moins défendre que sous Bob Lilley, ce qui lui permet de bouger davantage devant et de créer des espaces pour ses équipiers.
Mauricio Vincello : Il a connu un début de saison tonitruant. Venu de Toronto en tant que pur arrière gauche, il a rapidement convaincu et a en plus marqué deux beaux buts et donné des passes décisives très importantes. Il apporte vraiment le danger de son flanc. Il s'est un peu éteint par la suite avant de revenir au sommet lors du jour le plus important : celui de la finale, lors de laquelle il a marqué le premier but.
Antonio Ribeiro : Le seul joueur de l'équipe a avoir participé à tous les matches ! Mais il n'en a joué que quatre dans leur intégralité. Remplaçant de luxe en cours de partie ou d'un titulaire blessé, il a fait valoir sa vivacité, son imagination, sa mobilité et sa technique. Il abuse parfois de cette dernière mais s'il gagne ses galons de partant, il prendra davantage confiance et progressera encore.
Nevio Pizzolitto : Déjà très bon les saisons précédentes, il a pris une dimension supplémentaire cette saison même s'il a manqué 1/3 des matches. Alors qu'auparavant, il se contentait de museler l'avant de pointe adverse, il ose désormais quelques gestes techniques et des montées balle au pied. Est toujours dangereux de la tête sur les coups de pied arrêtés mais est aussi capable d'autre chose : sa talonnade génialissime en finale l'a bien prouvé.
Gabriel Gervais : Le pilier de notre défense et de notre équipe, le jouer à avoir disputé le plus de minutes cette saison, il a grâce à tout cela gagné sa première sélection en équipe nationale. Increvable, il a connu des semaines de fous jouant à la limite de la démesure. Jamais il n'a cédé à la panique. Si notre défense est tellement respectée, c'est en grande partie à lui qu'on le doit, ainsi qu'à sa bonne entente et à sa complémentarité avec Pizzolitto.
Patrick Leduc : Il a vraiment gagné ses galons de titulaire cette saison et a confirmé tout le bien qu'on pensait de lui. Capable d'être aligné médian défensif, droit ou gauche, il sait jouer des deux pieds et son instinct le pousse à construire, ce qui est très apprécié. Hormis un passage à vide début juillet, il a été très constant. Sa sympathie et sa disponibilité en font aussi un des joueurs les plus appréciés par les partisans.
Greg Sutton : Impérial dans son rectangle dont il est le maître absolu, il a peut-être battu tous les records mais n'a pourtant pas pris autant de points à lui tout seul que la saison dernière. Grâce à la qualité de sa défense, il a passé une saison régulière pour le moins tranquille, lors de laquelle il a eu l'un ou l'autre dérapage (à Syracuse notamment). Mais a montré en septembre qu'il est bien le meilleur gardien de la ligue, prenant sa part dans la course au titre. Mériterait un transfert dans une compétition européenne où il pourrait davantage faire valoir son talent.
Mauro Biello : Le capitaine n'a pas connu sa meilleure saison sous le maillot montréalais. Il a eu du mal à trouver sa place en soutien de l'attaque et a toujours mieux joué lorsqu'il bénéficiait d'espaces. Il a cependant marqué un but très important à Syracuse et a fait honneur à son brassard en disputant une très bonne finale.
Adam Braz : Après un an en deuxième division suédoise, il est revenu plein de confiance en lui. Cependant, il est barré à sa place de prédilection (défenseur central) par les incontournables Gervais et Pizzolitto. Remplaçant, il est devenu titulaire au back droit après les blessures de Fronimadis et Di Tullio. A eu du mal à s'adapter au début mais se sentait plus à l'aise en fin de saison.
Nikola Budalic : Il avait montré de très belles choses en phase de préparation mais ne s'attendait pas vraiment à se retrouver sur le banc. La forme des autres attaquants l'y a portant relégué. Il n'a pas eu la patience d'attendre sa chance et a préféré partir en Scandinavie par la petite porte. Dans l'histoire, le grand perdant, c'est lui.
Joël Bailey : Arrivé comme quatrième ou cinquième attaquant, il a très rapidement convaincu Nick De Santis à un tel point que c'est lui qui a commencé la finale aux côtés de Sebrango. Très travailleur, il va chercher des ballons et décroche beaucoup. Encore contaminé par le jeu en salle, il est parfois trop souvent dos au but et est un peu chien fou. Mais pour une première saison à ce niveau, on peut parler de réussite totale.
Freddy Commodore : Le remplaçant de luxe. Avec dix buts, il est le meilleur buteur de la saison avec Sebrango. Il n'en a inscrit que deux lors des 11 matches qu'il a commencés, les huit autres l'ont été après qu'il soit monté au jeu ! N'a pas son pareil dans l'équipe pour se créer des occasions, mais il est très nonchalant et est aussi maître dans l'art de les gaspiller. S'il se concentrait davantage, il pourrait être un buteur extraordinaire.
Jason Di Tullio : N'avait pas manqué une minute de jeu avant de se blesser gravement à la dernière minute du temps règlementaire à Calgary et d'être hors circuit pour le reste de la saison.
Youri Lavrynenko : Arrivé de Rochester en cours d'année, il s'est adapté assez rapidement à Montréal et a même rapidement conquis la sympathie des supporters. C'est surtout au milieu droit qu'il a convaincu. S'il devait revenir en 2005 et faire la préparation avec l'équipe, il serait aussi candidat à une place de titulaire, augmentant encore un peu plus la concurrence qui fait déjà rage en milieu de terrain.
Chris Williams : A manqué la préparation et le début de saison pour des problèmes personnels. Même s'il n'est pas dans le onze de base, Nick De Santis a souvent fait appel à lui et à sa polyvalence. Arrière ou milieu latéral, c'est surtout dans ses actions offensives qu'il se montre le plus convaincant. Il est capable de donner des passes de but à ses équipiers, ce qui est très important dans une équipe comme l'Impact.
Lloyd Barker : Le serviteur le plus âgé de l'équipe a encore de bons restes malgré tout. Il a dépanné à de nombreuses reprises, participant à 16 des 33 rencontres et en commençant 11. Malheureusement, les tergiversations du quatriès arbitre ne lui ont pas permis de fouler le terrain le jour de la finale. Sa joie de remporter la coupe n'en était pas amoindrie pour autant. Il ne serait pas étonnant qu'il annonce sa retraite sur cette bonne note.
Andrew Olivieri : Le remplaçant de Sutton a eu l'occasion de jouer à quatre reprises. Hormis à Québec, il n'a cependant pas vraiment pu se mettre en valeur. Pour un jeune gardien, sa position est très difficile : il sait bien qu'il doit se contenter d'une place sur le banc, derrière un mastodonte comme Sutton. S'il effectuait la préparation comme titulaire, il serait dans un autre état d'esprit et pourrait certainement être aussi convaincant qu'en équipe nationale de jeunes.
Chris Lemire : Revenu d'Edmonton après la faillite de l'équipe qui n'a pas pu remplir ses obligations envers l'Impact, il a connu quelques hauts et beaucoup de bas qui prouvent qu'il a encore un grand pas à franchir pour passer d'une équipe de la cave du classement à ce qui se fait de mieux dans la A-League. L'idéal dans ces conditions est de jouer et De Santis le lui a permis. Mais il n'est quand même pas dans les meilleures conditions pour s'épanouir.
Kyt Selaidopoulos : Lors de la préparation, on ne pensait pas qu'il se ferait offrir un contrat. Il a pourtant pu côtoyer les futurs champions et prendre une petite part au titre.
Darko Kolic : A démontré ses limites cette saison. Il ne ferait pas tache dans certaines équipes de A-League, mais la cuvée 2004 était un cran trop haut pour lui. Ce qui ne l'a pas empêché de jouer 18 matches, dont 15 lors desquels il est monté au jeu. Entre son âge (33 ans) et les mauvaises habitudes du soccer intérieur (ne fait pas attention s'il est hors-heu), il a occupé les défenseurs adverses lors des fins de rencontrer et a marqué un but précieux à Edmonton.
David Fronimadis : Le grand malheureux de la saison. Alors que tout le monde le voyait exploser en 2004 et confirmer toutes les qualités dont il a fait preuve l'an dernier, il s'est blessé très gravement et boîte encore assez bas. On ne peut qu'espérer pour lui et pour l'équipe qu'on le retrouvera à son meilleur niveau à la fin de l'hiver prochain. Courage !
Adrian Cann : Lui aussi est arrivé en cours de saison. Il est là pour apprendre et progresser. Ce qu'il fait certainement à l'entraînement. A montré quelques belles disposition en match mais est encore clairement beaucoup trop léger pour la A-League. En outre, il a pris part à certains des moins bons matchs qu'a disputés l'Impact cette saison.
Andrew Hainault : Encore bien tendre pour ce niveau de compétition, les dirigeants de l'Impact savent qu'il a de l'avenir et le suivent de près. On l'a simplement vu 17 minutes à Toronto où il a montré des dispositions intéressantes.
Abraham François : Blessé durant la préparation, il n'a pas disputé une seule minute cette saison. On ne l'oublie pas quand même...
Matthias Van Halst
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