MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Waterman, Corbo, Choinière, Wanyama (83
e Piette), Saliba, Lassiter (65
e Hamdi), Duke (46
e Lappalainen), Opoku (78
e Quioto), Toye (65
e Offor)
CINCINNATI : Celentano, Hagglund (80
e Halsey), Miazga, Murphy, Arias, Nwobodo, Moreno (85
e Santos), Barreal, Acosta, Vazquez (65
e Kubo), Boupendza (65
e Badji)
ARBITRE : M. Freemon
AVERTISSEMENTS : Wanyama, Miazga, Offor, Arias, Sirois
LES BUTS : 53
e Opoku (1-0), 90
e Acosta (pen., 1-1)
Montréal avait tout en mains pour récupérer les points perdus contre Chicago : menant 1-0 face à Cincinnati à l’entame des arrêts de jeu sur un but d’Opoku, il a toutefois dû se contenter d’un partage 1-1 en raison d’un penalty très bêtement concédé.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Il ne reste que quelques instants à jouer dans les arrêts de jeu et Sirois effectue une sortie kamikaze, aussi inutile que ratée, lors de laquelle il ne touche pas au ballon mais rentre bel et bien dans Badji. Un penalty indiscutable, évitable et qui tombe très mal, converti par Acosta qui égalise et fait que Montréal perd bêtement deux points.
LE JOUEUR CLEF
- Sirois, évidemment… alors que dans un premier temps, c’était pour une raison positive. Il a en effet d’abord empêché l’égalisation en déviant sur la transversale un tir de Kubo qui venait de monter au jeu. Mais il en a été ensuite à la source en provoquant le penalty.
LE JEU
- Ah, provoquer des phases arrêtées et y être efficace… C’est la recette du succès de Cincinnati cette saison et on l’a encore vu ce soir. Même au plus fort de leur domination, hormis pendant dix minutes, les visiteurs ont peiné à se créer des occasions dans le cours du jeu. En première mi-temps, c’est sur corner qu’ils se sont réellement montré dangereux. Et le but est tombé sur un penalty, très évitable, mais une phase que l’équipe en orange provoque quand même très régulièrement, peu importe l’adversaire. Ça ne tient donc pas uniquement du hasard.
L’HISTOIRE
- C’est l’histoire d’un gars que tu lui dis de jouer là, eh bien il le fait. Puis tu lui demandes de jouer ailleurs, il le fait aussi. Puis ça peut même changer pendant le match, et même parfois plusieurs fois. Brault-Guillard malade et Herrera toujours blessé, Choinière a cette fois commencé sur le flanc droit.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Ballons chauds contrés (souvent) ou dégagés : si Cincinnati ne s’est pas créé plus d’occasions de plein jeu, les joueurs Montréalais à vocation défensive méritent leur part de félicitations. D’autant qu’ils ont aussi apporté leur lot de contribution offensive.
- Autre point à ajouter dans la colonne des mérites défensifs des Montréalais : le nombre de fois lors desquels ils ont fait tomber les adversaires dans le piège du hors-jeu. Et on ne peut pas dire que c’est parce qu’un joueur en particulier jouait à la limite pour tenter d’exploiter les espaces, tant ça se passait dans des situations différentes à divers endroits du terrain.
- Avant l’égalisation, Opoku pouvait être considéré comme un des éléments montréalais ayant fait pencher la balance. Pas seulement grâce à son (très beau) but, mais aussi à ses mouvements, ses accélérations, l’attaquant a tenté de dynamiser l’attaque locale. Pas toujours compris par les joueurs autour de lui, il n’a pas forcément amené la vitesse qu’il aurait souhaitée… mais quand il a décidé de prendre les choses en mains tout seul, il a fait mouche.
RÉCIT
Principalement jouée dans le camp montréalais, sans non plus une domination outrageuse des visiteurs, la première mi-temps n’a vu qu’une seule occasion dans le cours du jeu, un tir enroulé de Moreno hors-cadre, mais Cininnati a été très menaçant sur corner peu avec le repos, deux fois de la tête : la première par Arias, la seconde par Hagglud.
La deuxième période fut du même niveau (globalement intéressant), plus équilibrée dans le jeu, mais surtout avec davantage de spectacle et d’occasions… et un but assez rapide, une superbe action individuelle d’Opoku ponctuée d’une frappe du gauche dans le coin du but de Celentano (1-0).
À l’heure de jeu, Cincinnati a eu sa période la plus dangereuse : d’abord une tête de Boupendza sur un centre heureusement trop fort et derrière lui, ensuite un contre mal négocié par des visiteurs en supériorité numérique et plus spécifiquement par Vazquez, enfin l’arrêt salvateur de Sirois qui a dévié sur la transversale la frappe de Kubo.
Malgré la pression plus intense de l’adversaire en fin de match, on pensait se diriger vers une victoire montréalaise… et puis, il y eut cette sortie de Sirois qui vient rappeler que, malgré tous les compliments qu’il a reçus, logiquement, depuis le début de la saison, il est encore inexpérimenté et peut bêtement coûter des points par-ci par-là… Ce qui ne doit pas faire oublier ceux qu’il a rapportés.