ORLANDO : Gallese, Thorallsson (82
e Halliday), Schlegel, Jansson, Rafael Santos, Pereyra (64
e Enrique), Cartagena, Araujo, Torres (82
e Junior Urso), Angulo (64
e Ojeda), McGuire (75
e Gonzalez)
MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Corbo, Alvarez, Brault-Guillard (69
e Jabang), Piette (78
e Wanyama), Saliba, Choinière, Hamdi (69
e Lassiter), Duke (46
e Ibrahim), Quioto (46
e Toye)
ARBITRE : M. Boiko
AVERTISSEMENTS : Campbell, Corbo, Enrique, Saliba, Araujo
LES BUTS : 19
e Sirois (csc, 1-0), 50
e Thorallsson (2-0), 54
e Torres (3-0)
La défense a beau eu faire de la résistance, empêchant d’abord Orlando de se montrer dangereux, puis tentant de limiter les dégâts, elle n’a pas pu à elle seule sauver un Montréal apathique d’une noyade 3-0 en Floride.
LE JOUEUR CLEF
- Facundo Torres. Auteur du tir sur le poteau qui rebondit sur Sirois menant au premier but, puis de la troisième réalisation des siens, l’Uruguayen a aussi provoqué les accélérations déstabilisatrices pour une défense montréalaise qui, semblant par moments porter tout le poids du match sur ses épaules, a fini par crouler.
LE JEU
- C’est bon les gars, les autres ont compris. Faut arrêter de faire croire qu’on est une équipe de contre, et de penser que pendant les 5 minutes où l’adversaire nous laissera le dominer, on va plier le match en notre faveur. C’est arrivé souvent pendant les bonnes périodes de l’équipe plus tôt cette saison. Ces derniers temps, l’adversaire domine et ne se laisse plus surprendre. Rare exception, contre Chicago, et on n’en a pas profité.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Le début de deuxième mi-temps, moment du match où Orlando est l’équipe la plus prolifique de MLS. Les Floridiens ont confirmé leurs bonnes habitudes, en pliant le duel grâce à deux buts en 5 minutes. Les remplaçants montréalais rentrés à la pause ont dû se dire que finalement, leur utilité du soir serait réduite à peau de chagrin…
L’HISTOIRE
- Après Waterman ce samedi, au prochain match, ce sera au tour de Corbo d’être suspendu. Même si Alvarez s’en sort honorablement vu son expérience, ces absences sont pour le moins douloureuses pour une défense centrale pour le moins légère depuis le départ de Camacho.
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Qui jouait devant en première mi-temps ? Quioto ne semblait jamais ou presque en pointe, il voulait visiblement être plus près du ballon, ce qui laissait un gros trop devant (parce qu’il ne faut pas nous faire croire que Duke ou Hamdi était en charge de marquer des buts). En plus, il passait son temps à trottiner, donc à l’une ou l’autre rare exception près, quand il aurait dû faire l’effort pour effectuer un appel devant, tout le monde l’y cherchait, à commencer par ses équipiers.
- Qui jouait devant, tout court ? Bah oui, les attaquants, on ne les a quasiment jamais vus… parce que pour leur donner le ballon, il faut l’avoir. Et quand la possession est adverse, il faut le récupérer. Ce que personne ne parvenait à faire. L’entrejeu se faisait manger et n’était pas aidé (ou mal, on pense à une action où Hamdi a récupéré le ballon deux fois de suite avant de le rendre immédiatement), la défense semblait surtout concentrée à éviter d’être transpercée… ce qu’elle a, compte-tenu de la domination adverse, plutôt bien réussi… mais les fois où elle a été débordée, ce n’était vraiment pas beau à voir !
- Allez, sortons un peu quand même de positif de ce match. En l’absence d’Herrera, Brault-Guillard continue de plaider sa cause. Ce fut possiblement le Montréalais le plus actif de la soirée. Au moins, on a pu le voir essayer, on ne peut pas en dire autant de tout le monde.
RÉCIT
Dominé de bout en bout, Montréal a bien résisté pendant la première demi-heure, mais sa défense a été débordée une fois, ne semblant plus savoir suivre lors d’une action ponctuée par la malchance de Sirois, le tir de Torres sur le poteau lui rebondissant dessus avant de finir au fond de son but (1-0).
Hormis un tir de loin de Brault-Guillard hors-cadre, la suite reste à sens unique, mais cette fois avec davantage de danger. Alvarez a d’abord dû se jeter sur un centre qu’Angulo avait de bonnes chances de reprendre victorieusement. Sirois s’est ensuite racheté d’une mauvaise relance en effectuant le premier arrêt difficile du match, face à Angulo. Un arrêt qui survenait quand même après 37 minutes, ce qui en dit long sur le danger créé par les deux équipes jusque-là.
Actif dans la construction, Torres a tenté sa chance à la finition en fin de première mi-temps, mais a vu un tir quasiment à bout portant être contré puis un centre-tir finir hors-cadre alors que personne n’était parvenu à maîtriser le ballon.
La reprise fut à l’image de nombreux débuts de deuxième mi-temps d’Orlando cette saison (le discours d’Oscar Pareja a-t-il des vertus de potion magique ?) Avec d’abord un beau débordement sur la droite de Thorallsson : au premier poteau, McGuire a repris son centre sans le décroiser suffisamment, et personne n’était à l’affût au second poteau.
Pareil et différent deux minutes plus tard : cette fois, le centre venait de la droite et personne n’y a touché… il a quand même également traversé le rectangle pour arriver au deuxième poteau, où Thoralsson avait parfaitement suivi (2-0).
Ce n’était pas fini : Orlando enfonçant définitivement le clou d’un modèle d’accélération dans la verticalité, l’action partant de Gallese, impliquant Cartagena et Angulo pour voir, en quelques secondes à peine, Torres la conclure victorieusement (3-0).
Entre le résultat acquis, la chaleur et la perspective du match de mercredi, la fin de rencontre fut peu animée, même si les deux gardiens durent sortir une belle intervention face à un tir d’un angle fermé. Gallese fut le premier à l’ouvrage devant Toye, Sirois l’imita face à Ojeda.