MONTRÉAL : Sirois, Bugaj, Campbell, Craig, Petrasso, Sealy (79
e Guboglo), Piette (79
e Alvarez), Loturi, Pearce, Graham-Roache (58
e Vilsaint), Owusu (90
e Ibrahim)
NEW YORK CITY : Romero, Tanasjevic (64
e Gray), Haak, Martins, Risa (64
e O’Toole), Perea, Fernandez, Moralez, Ojeda (46
e Shore), Wolf, Bakrar (73
e Reid)
ARBITRE : M. Rivas
AVERTISSEMENTS : Perea, Moralez, Gray
LES BUTS : 23
e Loturi
En battant New York City 1-0, Montréal a remporté sa troisième victoire de la saison, la deuxième contre le même adversaire, mais surtout son premier succès à domicile de 2025. On prendra les trois points, pour l’esthétique, on repassera… et les visiteurs en sont aussi grandement responsables.
LE JOUEUR CLEF
- L’officialisation du départ de Saliba et les déclarations de Donadel sur les besoins de renfort en milieu de terrain l’ont visiblement inspiré : alors que d’habitude, on le sent un cran en-dessous, Loturi a disputé son meilleur match sous le maillot du CF Montréal, tant grâce à son but qu’à sa couverture du terrain mais aussi aux fautes qu’il a provoquées.
LE JEU
- Faible, ne nous voilons pas la face. Mais Montréal a la recette pour battre New York City, puisque c’est contre lui qu’il a remporté deux de ses trois victoires cette saison. Et ce, malgré un noyau largement déforcé ce soir. Un but a suffi, les visiteurs ne trouvant jamais la clef pour mettre Sirois et sa défense longuement sous pression.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Dans un match très peu animé et où il n’y a qu’un but et aucun arrêt exceptionnel du gardien de l’équipe gagnante, difficile de trouver autre chose que le moment où les filets ont tremblé…
L’HISTOIRE
- La nouvelle pelouse, qui avait déjà souffert contre Cincinnati, n’a pas supporté qu’on joue deux fois dessus en quatre jours. Les mottes de terre se multipliaient au fil des minutes, tant et si bien que même des joueurs loin de l’action tentaient de les réparer. Dommage que le club ne nous ait pas expliqué la raison du remplacement de l’ancienne en plein milieu de la saison, alors que cette dernière avait fait forte impression à de nombreuses reprises (on se souvient d’orages très violents juste après lesquels elle semblait impeccable alors qu’un match s’y déroulait).
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- Mauvais contrôles, passes approximatives, pertes de balle difficilement compréhensibles, etc. et ce dans les deux camps : si ce match n’a pas infirmé les raisons pour lesquelles Montréal est en bas de classement, il a confirmé pourquoi New York City a eu du fil à retordre lors des deux confrontations entre les deux équipes. À se demander où et comment les visiteurs du jours ont été chercher leurs points leur permettant de flirter avec la ligne rouge.
- Hormis le “retour” de Sealy (sur le banc contre Cincinnati car revenu de la Gold Cup deux jours plus tôt), ce sont surtout les nouvelles indisponibilités qui ont fait jaser : Neal et Clark – tout bénéfice pour les jeunes Craig et Graham-Roache, mais seuls sept des neuf joueurs autorisés occupaient le banc montréalais, dont deux gardiens.
- Samuel Piette n’a visiblement pas 90 minutes dans les jambes. Il est encore sorti en cours de match, et il est peut-être resté seulement trois fois sur le terrain d’un bout à l’autre d’une rencontre cette saison. Y a-t-il lieu de s’inquiéter ?
RÉCIT
Malgré un début de match intéressant de la part des Montréalais, les visiteurs ont créé le danger les premiers : un centre contré par la tête de Petrasso sauvé in extremis par Sirois qui avait été – légitimement – surpris dans un premier temps, puis un tir de loin de Fernandez sur lequel le portier était à la bonne place.
La première occasion montréalaise fut la bonne, et il faut dire un grand merci à Sealy tant pour son superbe effort que pour son tir enroulé que Romero arriva certes à repousser loin de son but, mais juste à l’endroit où guettait Loturi dont la frappe de loin était imparable (1-0). On en était au milieu de la première mi-temps qui, pour le reste, fut insipide. La faute aussi à New York City, incapable de prendre les bonnes initiatives alors qu’il était mené.
Même si les occasions furent (à peine) plus nombreuses, la deuxième mi-temps fut aussi décousue que la première. Un centre-tir de Wolf d’autant plus dangereux qu’il avait été dévié et une belle frappe hors-cadre du même Wolf, elle aussi déviée mais dangereuse quand même en faveur des visiteurs. Un centre de la droite prolongé par Piette que Petrasso ne parvint pas à redresser vers le but et un tir de Vilsaint, bien servi par une balle en cloche d’Owusu, déviée du bout des doigts par Romero par les locaux.
Montréal aurait encore pu faire le break dans les arrêts de jeu mais Romero a gagné de belle façon son face-à-face avec Owusu. Peu importe, quelques instants plus tard, les supporters pouvaient savourer la première victoire à domicile de leurs favoris cette saison.