Encore un nul à domicile contre un mal classé

CF Montréal - DC United 1-1 – Match de championnat (phase classique) joué le 16/08/2025

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MONTRÉAL : Gillier, Bugaj, Craig (87e Neal), Morales, Petrasso, Loturi, Duke (61e Longstaff), Sealy, Synchuk (74e Guboglo), Clark (74e Escobar), Owusu

DC UNITED : Barraza, Antley, MacNaughton (78e Bartlett), Rowles, Schnegg, Herrera, Peltola, Servania (78e Stroud), Hopkins (65e Enow), Pirani, Benteke

ARBITRE : M. Hernandez

AVERTISSEMENTS : Peltola, Servania, Benteke, Morales, Craig, Enow

LES BUTS : 29e Hopkins (0-1), 41e Petrasso (1-1)

Une erreur monumentale des visiteurs permettant à Petrasso d’égaliser a aidé Montréal à concéder un autre partage 1-1 à domicile contre un des cancres du championnat, DC United, dans un match mièvre que les Américains auraient dû plier quand ils en ont eu l’occasion.

LE MOMENT CHARNIÈRE


  • Alors que les visiteurs mènent à la marque, un coup franc arrive en deuxième zone à Antley qui ne semble plus avoir qu’à conclure, du moins à cadrer sa reprise, qu’il va complètement manquer. À 0-2, la marche pour Montréal aurait été bien plus dure à gravir…

LE JEU


  • Ennuyeux, mais on pouvait s’y attendre. Dès que DC United a empêché Montréal de rentrer fort dans le match, comme il avait réussi à le faire à quelques reprises, ce scénario devenait prévisible. Et puis, n’oublions pas que nous avions affaire à deux équipes de bas de classement : ça n’arrangeait rien et ça s’est vu.

L’HISTOIRE


  • Matty Longstaff a effectué ses débuts pour Montréal… mais dès avant sa montée sur le terrain : chaque fois que la caméra le montrait à l’écran sur le banc, on le voyait extrêmement concentré sur le match. Une fois monté au jeu, il a fait de son mieux, parfois dans la sobriété, mais on sentait légitimement le manque d’automatismes avec ses nouveaux coéquipiers. À revoir.

LE JOUEUR CLEF


  • Pirani est censé être le maître à jouer de DC United. Il fut probablement le pire joueur sur le terrain, à tout le moins le plus décevant. Quand on voit le nombre d’attaques et de contres qu’il a fait avorter, c’est indigne de son statut. Oui, parfois le joueur clef peut être un joueur particulièrement nul dont on attend beaucoup…

TROIS AUTRES POINTS À RETENIR


  • En l’absence de Piette, blessé et que l’on pouvait enfin faire reposer, et puisque Longstaff n’était pas avec l’équipe depuis assez longtemps pour commencer le match, c’est Duke qui a commencé le match aux côtés de Loturi comme pare-chocs devant la défense (un affront à Waterman, mais vu son niveau ces dernières semaines, sa place sur le banc était méritée). Un rôle assez inhabituel pour lui dont, vu les circonstances, il ne s’est pas si mal sorti.

  • Déjà tenu de près dans le cours du jeu, Benteke était serré comme une crêpe lors des phases arrêtées, avec toujours deux voire trois adversaires autour de lui, dans un rectangle où il y avait foule. Jamais il n’a pu bénéficier du moindre espace pour faire valoir ses qualités dans le jeu aérien.

  • Celui-là, il fait drôlement plaisir ! Blessé de longue date, Jalen Neal est monté au jeu en fin de match. Il va pouvoir maintenant s’amuser à concurrencer Morales pour savoir lequel des deux est le meilleur défenseur central du club, mais surtout travailler à former une paire solide avec lui, ce qui évidemment beaucoup plus sérieux et plus important.

RÉCIT


Avec de tels entraîneurs sur le banc, on ne devait pas s’attendre à un grand spectacle (Weiler et réputé pour son jeu de possession stérile, en quête d’efficacité au moindre espace) et on a été servi. La question était de savoir qui prendrait l’initiative : ce fut DC United.

Avec d’abord un tir de loin de Schnegg bloqué par Bugaj puis, à la demi-heure (!), une relace mal gérée par la défense locale qui a profité à Hopkins dont le tir était bien placé (0-1). Antley a ensuite raté une chance en or de doubler l’avance des siens… et il s’en est mordu les doigts.

Pas quand Barraza effectua un superbe plongeon sur une intervention de Benteke à deux doigts de reprendre un coup franc contre son camp. Mais quand – finalement, toutes les occasions de la première mi-temps venaient des pieds de DC United – une grosse bourde défensive profita à Owusu qui offrit le but de l’égalisation à Petrasso (1-1).

Même si DC United a dominé le début de la deuxième mi-temps, les occasions furent montréalaises : un but d’Owusu justement annulé pour hors-jeu, un tir enroulé de Synchuk au-dessus et une tentative de loin de Loturi dans les mains de Barraza.

La seule possibilité visiteuse échut à Stroud, seul au point de penalty, qui croqua toutefois trop sa reprise. Hormis une énorme confusion dans le rectangle de DC United dans les arrêts de jeu, il n’y eut ensuite plus rien de passionnant à se mettre sous la dent.

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