Bilans de la saison 2024 (4) : stats en vrac

Publié le 31 décembre 2024

Jonathan Sirois a été pour le moins mis à contribution lors de la saison 2024...

CF Montréal

Les fêtes de fin d’année tirent à leur fin, tout comme nos bilans de saison. Pour le dernier, aujourd’hui, le menu est composé de toute une série de statistiques très générales sur ce qu’a été la première saison de Montréal sous l’ère Courtois. Toujours intéressantes, généralement pertinentes, parfois anecdotiques ou trompeuses, elles feront en tout cas sans aucun doute le bonheur des amoureux des chiffres.

TENDANCES GÉNÉRALES

En 2024, le CF Montréal a joué 40 rencontres, toutes compétitions confondues. Le bilan est de 12 victoires, 16 nuls et 12 défaites. Hormis l’année 2020, particulière en raison de la Covid, il n’avait plus gagné aussi peu depuis 2017 ; et 2014, “l’année Klopas” fut la seule avec moins de victoires depuis que nous compilons ces statistiques en 2003, alors que souvent, il a beaucoup moins joué.
Malgré les bons débuts en déplacement, le contraste domicile - extérieur est pour le moins frappant : si le nombre de partages est le même (6), Montréal n’a gagné que 3 fois en terrains adverses (avec 11 défaites), pour 9 chez victoires chez lui (et 5 défaites). À nouveau, hormis 2020 qui ne compte pas, il faut remonter à 2017 pour voir un bilan aussi famélique devant ses supporters.
56 buts marqués, mais surtout 77 encaissés lors de ces 40 apparitions : jamais lors de l’ère MLS, les filets d’un gardien Montréalais n’ont tremblé aussi souvent.
En tout, il y a eu pas moins de 18 scores différents ! Le plus fréquent ? Si vous devinez rapidement, bravo, car il n’est pas des plus évident : 2-2 à six reprises ! Même si beaucoup de rencontres ont été riches en buts, il y a aussi eu quatre 0-0.
Montréal s’est imposé à cinq reprises par plus d’un but d’écart, dont une seule en tenant son adversaire à trois longueurs, le 3-0 du 28 septembre contre San José. À l’extérieur, il n’a jamais gagné par plus d’un but d’écart.
On ne vous infligera pas la longue liste des lourdes défaites, on se contentera des deux plus sévères : 0-5 le 28 août contre New England, 5-0 le 6 avril à Seattle.
Montréal avait la biscotte facile, tant chez lui que sur les terrains adverses : 77 cartons jaunes en tout, dont 41 sur son terrain (pour 36 aux adversaires) et 36 en déplacement (pour 32 aux locaux).
Montréal n’a mené que 9 fois à la mi-temps ; bilan : 6 victoires, 1 défaite et 2 nuls ; en revanche, il est rentré au vestiaire à 18 reprises en étant mené ; bilan : 1 victoire, 12 défaites et 5 nuls.
En déplacement, l’équipe n’a jamais gagné quand elle était menée à la mi-temps ou quand elle a encaissé en premier. Elle y a ouvert trois fois la marque, avec un bilan d’une victoire, d’une défaite et d’un nul.

SÉRIES

On a tous la bonne fin de saison en tête, mais la plus longue série de rencontres sans défaite a été de 5… entre le 25 mai et 19 juin.
Elle était plus que la bienvenue, car juste avant ça, Montréal restait sur 9 rencontres sans victoire, entre le 20 avril et le 25 mai. Il faut remonter à 2011 pour voir une aussi longue série négative !
Idem à domicile, où Montréal est resté invaincu entre le 25 mai et le 13 juillet, soit 7 rencontres consécutives.
Et avant cela, il avait été incapable de gagner cinq rencontres sur ses terres (il faut remonter, encore, à 2017 pour une aussi mauvaise stat), soit – toujours – entre le 20 avril et le 25 mai.
La plus grosse tache au bulletin des séries a quand même été ces 15 rencontres de suite sans gagner en déplacement, entre le 16 mars et le 18 septembre. Même sous “l’ère Klopas”, en 2014, Montréal s’était “limité”, si l’on peut dire, à 13…
L’équipe n’a jamais réussi à tenir plus de 135 minutes consécutives sans encaisser sur les terrains adverses, un record (peu élogieux) depuis que nous compilons ces statistiques en 2003.
La plus longue disette de la saison fut de 269 minutes, entre le 30 juillet et le 31 août.
Allez, oui, quelques chiffres pour illustrer que la fin de la saison fut moins pire : trois victoires de suite – ce qui n’est arrivé qu’une seule fois – du 21 septembre au 2 octobre.
Et c’est aussi à cette période de l’année que la défense est restée hermétique le plus longtemps : 279 minutes sans encaisser entre le 18 septembre et le 2 octobre.

LES JOUEURS

Personne n’a participé aux 40 rencontres, mais Bryce Duke fut quand même sur le terrain à 38 reprises, dont 28 comme titulaire. Ainsi, il n’a que le quatrième temps de jeu total de l’équipe.
Le joueur le plus souvent titularisé (36 fois) et avec le plus de temps de jeu (3240 minutes) est le gardien Jonathan Sirois.
Chez les joueurs de champ, Joel Waterman et Fernando Alvarez comptent 29 titularisations chacun, mais le Canadien a passé un peu plus de temps sur le terrain, soit 2578 minutes (contre 2531 à son voisin en défense centrale).
Un total de 31 joueurs a été utilisé ; parmi eux, seul Alessandro Biello n’a jamais été sur le terrain au moment du coup d’envoi d’un match.
Tous les joueurs de champ ayant été titulaires ont été remplacés au moins une fois. Ce qui veut dire que personne parmi eux, même sans tenir compte des exclusions, n’a joué 90 minutes lors de chaque match auquel il a participé, contrairement aux gardiens Sirois et Breza.
Dans le même ordre d’idées, commencer sur le banc ne voulait pas dire y rester puisque seuls deux joueurs de champ, Choinière et Iliadis, ne sont jamais montés au jeu en cours de match.
Duke et Piette (16 fois chacun) sont les joueurs à avoir été le plus souvent remplacés.
Quant au “joker de luxe”, il se nomme Ibrahim, avec 18 montées au jeu en cours de match ; notons aussi les 16 de Yankov.
Triste record pour Toye et Vilsaint : sortis chacun une fois après être montrés en cours du match, ils ont été plus souvent… remplacés que titulaires ! Assez rare que pour être souligné…
Grayson Doody et Logan Ketterer n’ont pas disputé la moindre minute.
Si l’équipe a beaucoup bougé, on a parlé de davantage de stabilité en fin de saison. Avec raison, puisque seuls 13 joueurs (dont Ibrahim une fois) ont été titulaires lors des 6 derniers matches.
Parmi les 21 joueurs les plus utilisés, un seul (!) n’a jamais été averti : Ibrahim. Au palmarès des cartons jaunes, Campbell devance Edwards et Waterman, avec respectivement 9, 8 et 7 cartons jaunes.
Si les joueurs mettaient parfois le pied avec trop d’ardeur, ils parvenaient à éviter les excès d’impétuosité puisqu’il n’y a eu que trois exclus (Saliba, Lassiter et Edwards) sur l’ensemble de la saison, personne plus d’une fois.

LES BUTS

17 joueurs différents ont trouvé le fond des filets en 2024 pour Montréal en match officiel… mais au cours des 6 dernières rencontres, il n’y eut que 2 buteurs différents : Martinez et Clark.
D’ailleurs, si ça n’a pas encore été assez dit, le meilleur buteur cette saison fut Martinez, avec 14 réalisations, devant Ibrahim et ses 8 buts.
Ce sont aussi les deux joueurs les plus “efficaces” puisque le premier a marqué en moyenne un but toutes les 113 minutes, le second un but toutes les 160 minutes. Avec un but toutes les 182 minutes, Clark est aussi digne de mention.
Montréal a marqué un but toutes les 65 minutes en moyenne. À domicile, on passe à 53 minutes, à l’extérieur à 82. Ça a déjà été mieux, ça a déjà été pire…
En revanche, il a encaissé en moyenne toutes les 47 minutes ! Soit quasiment un but par mi-temps… Jamais les gardiens du club ne se sont retournés aussi régulièrement depuis que nous compilons ces statistiques, en 2003.
S’il y déjà eu pire que la moyenne de 63 minutes entre chaque but encaissé à domicile, celle des 38 minutes par but contre à l’extérieur constitue aussi un record de médiocrité.
L’équipe n’a pas marqué lors de 11 rencontres, elle a préservé 8 fois ses filets.
Montréal sur le terrain, c’était spectacle garanti… grâce notamment aux buts de l’adversaire : la moyenne de buts par match était de 3,33 ; et même de 3,5 à l’extérieur. Là encore, des records depuis 2003. À domicile (3,15), les filets ont en revanche tremblé plus régulièrement en 2017.
Le but marqué le plus rapidement le fut dès la 1^re minute le 1^er juin à Philadelphie ; celui encaissé le plut tôt dans le match le fut à la 5^e le 18 mai à Toronto.
L’Union a d’ailleurs souri à Montréal, puisque c’est une des deux équipes contre laquelle il a marqué quatre buts lors du même match, avec DC United.
Mais trois équipes lui ont infligé cinq buts lors de la même journée : New England, Toronto et Seattle.
Le cinquième quart d’heure fut celui lors de laquelle l’équipe a été la plus prolifique, y marquant 13 buts.
À domicile, ce fut en revanche le deuxième quart d’heure, avec 8 buts marqués… contre seulement 2 durant le premier !
Ce cinquième quart d’heure était décidément un bon moment, avec seulement 4 buts encaissés sur toute la saison… mais ce n’était souvent qu’une éclipse puisque le sixième et dernier a été le pire, avec 20 buts contre.
Les fins de mi-temps étaient d’ailleurs particulièrement difficiles, puisque Montréal a encaissé à 19 reprises durant le troisième quart d’heure.

Pour voir les stats complètes de la saison, pas en phrases mais en chiffres et en tableaux, c'est ici.

Les bilans de la saison 2024 sur ImpactSoccer.com

1. Le bilan du club
2. Les joueurs sous la loupe
3. Aperçu général de la saison

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	J	Pts
1. Miami	34	74
2. Columbus	34	66
3. LA Galaxy	34	64
4. Los Angeles FC	34	64
5. Cincinnati	34	59
6. Salt Lake	34	59
7. Seattle	34	57
8. Houston	34	54
9. Orlando	34	52
10. Minnesota	34	52
11. Charlotte	34	51
12. Colorado	34	50
13. New York City	34	50
14. Vancouver	34	47
15. Portland	34	47
16. New York	34	47
17. MONTRÉAL	34	43
18. Austin	34	42
19. Dallas	34	41
20. DC United	34	40
21. Atlanta	34	40
22. Toronto	34	37
23. Philadelphie	34	37
24. Saint-Louis	34	37
25. Nashville	34	36
26. New England	34	31
27. Kansas City	34	31
28. Chicago	34	30
29. San José	34	21

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Martinez	14
Ibrahim	8
Coccaro	5
Duke	4
Clark	4
Lassiter	3
Pearce	2
Gregório Teixeira	2
Choinière	2
Vilsaint	2
Yankov	2
Wanyama	1
Piette	1
Opoku	1
Toye	1
Alvarez	1
Saliba	1