Les joueurs sous la loupe

Publié le 25 septembre 2007

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Leonardo Di Lorenzo : Après une superbe première saison, on attendait beaucoup de l’Argentin. Cependant, il a tardé à confirmer et, même si on voyait qu’il était un ton au-dessus, on a d’abord eu du mal à le reconnaître. Coïncidence ou non, c’est après le départ de son compatriote Fabro qu’il s’est retrouvé et a parfois élevé son niveau plus haut que la saison dernière. Il reste le meilleur joueur et le maître à jouer de l’équipe.

Matt Jordan : On se demandait ce qui arriverait après le départ de Sutton, on a vu un gardien qui, si tout le monde le souhaite, peut s’inscrire dans la durée à Montréal. Très (parfois trop) confiant et dans un style différent de son prédécesseur, il a rapporté quelques points à l’équipe. Il parle énormément, à l’occasion abusivement, mais a pourtant commis quelques grosses bourdes sur… des erreurs de communication. Ça lui a coûté une fracture de la mâchoire.

Charles Gbeke : Parti comme un voleur après la saison 2005, il devait se faire pardonner et, avec 10 buts, y est bien arrivé. Principale source de danger pour Montréal, il n’a pas toujours eu la vie facile avec plusieurs adversaires sur son dos. Il manquait malheureusement un deuxième buteur à ses côtés et quand il ne tournait pas ou était serré de trop près, l’équipe rencontrait parfois des difficultés. Doit aussi canaliser sa confiance : quand il en a trop peu, c’est difficile, quand il en a trop, il tente parfois n’importe quoi.

Patrick Leduc : Le sympathique Patrick a été à l’image de l’équipe cette saison, avec des hauts et des bas et s’est écroulé lors des matches cruciaux contre Porto Rico. Toujours très utile, il a bien commencé la saison mais a semblé perdre la grinta au fil des semaines. Avec le départ de Lyssand, il a cependant retrouvé sa place et son expérience ne fait pas de tort. Il a aussi fait ses preuves au poste d’arrière central, où il a bien plus que dépanner.

Mauricio Vincello : L’arrière gauche est une certitude dans l’équipe. Même s’il a parfois un jour sans, c’est très rare et on sait qu’on peut toujours compter sur lui (même quand il doit fouler les synthétiques qu’il déteste). Un des joueurs les plus complets du noyau, il a dû attendre le retour en forme de Di Lorenzo pour apporter le plus offensif dont on le sait capable. Dans un jour de grâce lors du match aller contre Porto Rico, ses deux buts n’ont malheureusement pas été suffisants.

Andres Arango : Venu pour remplacer Braz en attendant de se forger une place dans l’axe, il a finalement suppléé Pizzolitto d’un bout à l’autre de la saison. S’il a sans conteste progressé depuis son premier passage ici, il comment encore énormément d’erreurs et celles-ci ont coûté leur lot de points. Dans un grand jour, il peut être impérial mais… on n’est jamais à l’abri d’une bourde avec ce défenseur capable du meilleur comme du pire.

Simon Gatti : Révélation de la saison aux yeux de beaucoup, il a lonngtemps dépanné sans trop de succès à l’arrière droit, jusqu’à l’arrivée d’Aguilar. En revanche, il s’est beaucoup mieux exprimé dans l’axe du milieu de terrain où il peut faire parler toutes ses qualités. Encore inexpérimenté, il a un grand potentiel à façonner… mais par qui ? Si sa progression cet hiver est identique à celle depuis un an, il jouera un rôle important dans l’équipe en 2008.

Matt Palleschi : Une fusée qui ne sort pas de l’atmosphère. Un des rares joueurs capables de déborder, il commence bien de nombreuses choses mais la conclusion est souvent plus terne. Que ce soient ses matches ou, tout simplement, sa saison. Même ses courses ont cette allure : un démarrage phénoménal sur quelques mètres avant l’essoufflement.

Gabriel Gervais : Quand un élément de cette envergure manque plus du tiers de la saison (11 matches sur 30), ça se ressent. Il s’est rarement fait remarquer, positivement ou négativement, par contre son absence, elle, n’est pas passée inaperçue. On a toujours ou presque mieux joué lorsqu’il était sur le terrain. Mais, comme Leduc, il a craqué lors des deux matches contre Porto Rico. Étonnant de la part d’un joueur aussi solide et expérimenté.

Mauro Biello : Un des malchanceux de l’année. À l’exception du quart de finale retour, pour lequel il n’était visiblement pas prêt, il a toujours bien joué, au poste de milieu droit cette année. Sauf qu’il a été trop souvent été écarté des terrains, d’abord suite à une élongation ensuite après une blessure au coude qui a fait hurler de douleur tous ceux qui l’ont entendu crier. Il a en tout cas montré à ses détracteurs que s’il jouait encore, c’était qu’il en était capable et pas par simple envie de fouler la pelouse du nouveau stade.

Joey Gjertsen : Arrivé de Vancouver fin juillet, il a eu un grand rôle dans le regain de forme de l’équipe qui a suivi. Il y a rapidement trouvé sa place et a pu montrer ses qualités. Néanmoins, quand ça tournait moins bien, il s’est fait plutôt discret. Nick De Santis ne s’est toutefois pas trompé sur la valeur de ce joueur en l’enrôlant. On le dit fidèle : si on lui fait aimer Montréal, il pourrait nous faire partager son talent quelques années encore.

Roberto Brown : Contrairement à Gjertsen, l’international panaméen a besoin de plus de temps pour se fondre dans un groupe. Il a peiné à trouver ses marques mais, quand il évoluait aux côtés de Gbeke, l’équipe se créait plus facilement des occasions. Il a malheureusement souvent péché à la conclusion et manque de vitesse d’exécution. A-t-il vraiment trois ans de moins que Biello ?

Antonio Ribeiro : Rétabli, pas rétabli ? Prêt à jouer ou non ? C’est un peu la question que l’on s’est posée à son sujet d’un bout à l’autre de la saison. Sauf… durant la Gold Cup où il était parti avec l’équipe nationale. Un séjour qui lui a fait du bien et dont il est revenu en bonne forme. On l’a alors revu battant sur le terrain où, à d’autres moments, il donnait l’impression de traîner son ennui. Ça ne lui ressemble pas.

Luis Aguilar : Un autre renfort du mercato qui, au fil des matches, a montré son apport à l’équipe. Une jolie trouvaille, du beau travail de recrutement. Pour un défenseur, il fait encore parfois preuve de trop de laxisme derrière et dans ses mauvais jours, son apport offensif, au lieu d’être un plus, est son seul atout. Mais il est jeune et a aussi un potentiel qu’il faut travailler.

David Fronimadis : Même s’il n’a pas encore 25 ans, on a l’impression qu’il est au club depuis longtemps. Cependant, il a surtout fait office de dépanneur cette saison et n’atteint pas son potentiel d’avant sa blessure… qui commence à dater. Il faut dire que son temps de jeu est aussi limité. Pourtant, il n’a disputé qu’une rencontre avec Trois-Rivières. Ce serait dommage qu’il reste un éternel espoir.

Sita-Taty Matondo : Que dire, à part qu’il est revenu de Vancouver plus musclé que quand il a quitté Montréal pour la dernière fois ? Les deux matches où il a été titulaire se sont conclus par deux défaites peu glorieuses et le reste du temps, il a joué les jokers de fin de rencontre, avec 17 montées au jeu de moins d’un quart d’heure en moyenne. Il est loin le temps où il brillait en équipe nationale des moins de 20 ans.

Martin Fabro : Un potentiel extraordinaire dont on s’est régalé dès son arrivée à Montréal. Mais une fois que les autres équipes l’eurent cerné, c’en était fini. N’a-t-on pas été capable de lui dire comment s’ajuster ? L’a-t-on mal utilisé ? Ou n’a-t-il fait aucun effort pour s’adapter ? Complètement démotivé lors de la fin de son séjour, il a quitté l’équipe en milieu de saison par la petite porte.

Frederico Moojen : Le passage de la PDL à la D1, ça ne se digère pas de trois coups de cuiller à pot et il a pu s’en rendre compte à ses dépens. L’adaptation a été difficile mais il faut lui laisser le temps. Il court partout comme un dératé et s’il a la condition physique pour se le permettre, à ce niveau, ça lui fait perdre la lucidité devant le but. À corriger pour retrouver le statut de buteur-né qu’il avait aux échelons inférieurs.

David Testo : L’irrégularité par excellence. On ne peut à ce stade pas lui en vouloir car il est arrivé dans l’équipe en fin de mercato. Mais c’était aussi le principal reproche dont il souffrait à Vancouver. Dommage, car dans un bon jour, il peut être génial. Mais quand il est dans un mauvais, autant jouer à dix…

Nevio Pizzolitto : Il devance Mauro Biello au classement du malchanceux de l’année. Blessé au genou, il devait manquer le début de la saison mais la guérison ne s’est pas passée comme prévu. Aussi hargneux sur le terrain que gentil en dehors, ses coups de sang ont parfois manqué à une équipe en manque de caractère. Mais c’est surtout son talent qui faisait défaut, aussi bien défensivement que sur les coups de pied arrêtés.

Alen Marcina : Sitôt arrivé, sitôt parti. Difficile à oublier car il n’a pas eu le temps d’entrer dans les mémoires. Utilisé à un poste de milieu droit où il semblait aussi mal à l’aise que si on l’avait fait jouer arrière central, il n’a pas répondu aux espoirs placés en lui et n’a pas eu le temps de s’adapter qu’on l’envoyait déjà dans la galère de Vancouver…

Seth Trembly : Ancien joueur de MLS, il a été acquis pour jouer arrière latéral, une place qui ne lui convient pas du tout. Il n’a dès lors, sans surprise, pas convaincu et s’est rapidement retrouvé à jouer les faire-valoir. A fait parler sa hargne au milieu de terrain… mais ça n’a guère duré. Difficile de croire qu’il ne vaut pas mieux que ce qu’il a montré.

Hicham Aaboubou : On peut lui attribuer le sobriquet Monsieur Arrêts de jeu puisque c’est presque toujours en cette occasion qu’il est monté. Défenseur central, il devait… aider l’équipe à se sortir d’une mauvaise posture. Très combatif lors de ces occasions, cela lui a valu les sympathies des supporters. Un bon remplaçant, néanmoins loin du niveau des Gervais et Pizzolitto.

Fabian Dawkins : Après une grave blessure, il avait retrouvé le noyau de l’équipe nationale et en l’acquérant, on pensait à Montréal qu’il retrouverait aussi son niveau d’antan. Un pari qui n’a malheureusement pas réussi pour le Jamaïcain qui a passé la plus grosse partie de la saison en tribune ou sur le banc et n’a pas marqué le moindre but.

Andrew Weber : Il croyait être titulaire en début de saison et l’arrivée de Jordan lui a asséné un coup de massue. Il l’a remplacé durant son absence mais a commis quelques erreurs et s’est fait remplacer alors que le gardien numéro un n’était pas totalement rétabli et devait porter un masque. Un autre signe qu’il n’était pas l’homme de la situation. Il ira probablement chercher son bonheur ailleurs en 2008.

Zé Roberto : Méconnaissable, le Brésilien, qui aime tant jouer, semblait malheureux sur le terrain. Ses blessures l’ont fragilisé physiquement mais c’est aussi le moral qui semblait lui manquer. Il espérait retrouver ses sensations en rejoignant Vancouver mais y a trouvé une équipe en chute libre. Il avait besoin de changer d’air, espérons pour ce sympathique joueur qu’il pourra à nouveau s’exprimer pleinement dans son club la saison prochaine.

Massimo Di Ioia : La saison de galère pour ce jeune joueur qui a été écarté de la sélection de l’équipe nationale des -20 ans juste avant le Mondial alors qu’il avait été un des joueurs les plus fréquemment sélectionnés. Pas bon pour son moral et il a eu du mal à s’en remettre à Montréal. A toutefois montré du mieux lors de ses montées au jeu en fin de saison. À lui de bien travailler cet hiver pour arriver en pleine forme lors de la reprise.

Alex Surprenant : Pas une seule minute de jeu pour ce jeune qui a eu 18 ans début septembre. Mais ce n’était pas vraiment le but non plus. Il a pu s’aguerrir au niveau supérieur lors des entraînements et a séduit le staff technique lors de ses prestations en réserve. Doté d’un très bon pied gauche, son premier objectif devrait être de devenir le remplaçant attitré de Vincello.

Jon Paul Piques : Acquis en fin de mercato, cet ancien sociétaire de Braga n’est pas non plus monté au jeu mais a pu être un des membres du noyau à bénéficier de l’arrivée d’une équipe réserve.

Jason Di Tullio : Il faisait partie du noyau en début de saison mais était excédentaire après le mercato. Il semble bel et bien fini pour le football de ce niveau… Dommage.
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