MONTRÉAL : Sirois, Campbell, Corbo, Alvarez, Marshall-Rutty, Piette (89
e Sosa), Waterman, Edwards, Duke, Clark (73
e Ibrahim), J. Martinez (73
e Vilsaint)
NEW YORK CITY : Freese, Gray (61
e Ilenic), Thiago Martins, Haak (69
e Perea), O’Toole, Parks, Sands, Wolf (69
e Fernandez), Moralez (79
e Risa), Rodriguez, A. Martinez
ARBITRE : M. Chapman
AVERTISSEMENTS : Haak, Clark, Parks, Waterman, Risa
LES BUTS : 19
e Clark (1-0), 45
e J. Martinez (2-0)
En donnant une leçon de contre-attaque à New York City et en s’imposant 2-0, Montréal n’a pas eu besoin des résultats des autres rencontres pour se qualifier pour la phase finale de la saison… mais ceux-ci lui permettent de jouer le tour préliminaire mardi à domicile, contre Atlanta.
LE JOUEUR CLEF
- À la finition sur le premier but, à la passe décisive sur le second, et très actif malgré le très petit nombre de ballons dans ses parages, Clark a fait pencher la balance ce soir, confirmant tout le bien qu’on pense de lui depuis son arrivée et faisant se demander aux dirigeants de Minnesota si le type qui a signé le chèque a bien regardé s’il y avait suffisamment de zéros derrière le 5 avant de poser le geste décisif…
LE JEU
- Le match joué plus tôt cette saison entre les deux équipes à New York fut une affaire de contre-attaques. Ce soir, les visiteurs ont investi le camp montréalais sans succès alors que Clark et Martinez ont donné une leçon d’efficacité sur les rares ballons dangereux dont ils ont bénéficié.
LE MOMENT CHARNIÈRE
- Au milieu d’une première mi-temps jouée quasiment dans un seul camp, les joueurs offensifs montréalais donnent une leçon de réalisme à la défense adverse : non seulement Clark fait 1-0, mais il donne le ton de la soirée dont efficacité fut un des maîtres mots.
L’HISTOIRE
- C’était évidemment la fête après la victoire et la qualification pour la phase finale de la saison. Patrick Leduc a tendu le micro à Samuel Piette qui, même si remplacé depuis un petit moment, était encore à bout de souffle mais a entonné de tout son cœur le fameux chant “Allez, allez…” des Utras Montréal devenu indissociable du club… avec une mini-extinction de voix en plein milieu. Mais aucune extinction de joie, loin de là !
TROIS AUTRES POINTS À RETENIR
- En l’absence de Saliba, suspendu, Waterman prenait places aux côtés de Piette dans l’axe de l’entrejeu. Cela en dit long sur les intentions défensives de Laurent Courtois… que l’on peut comprendre tant en raison du style de New York City que de l’enjeu du match et du besoin impératif de prendre au moins un point… d’autant qu’au bout du compte, il y en eut trois à la clef.
- Corollaire de ce qui précède : parfois, Montréal semblait jouer en 7-0-3 : oui, c’est volontairement exagéré… mais ça permet aussi, voire surtout, d’ajouter que les trois hommes devant ne se sont pas contentés d’attendre le ballon et de souligner leurs nombreux (bons) appels et mouvements, certes restés sans suite la plupart du temps, mais obligeant les Américains à faire preuve de la plus grande vigilance.
- Si le résultat pris par Montréal lui permet de se qualifier pour la phase finale de la saison, il était dépend des autres tant pour en connaître l’adversaire que le lieu. Pour jouer à domicile, il devait faire mieux que DC United, battu par Charlotte… et dépassé par Atlanta, vainqueur à Orlando et que l’on retrouvera donc au stade Saputo. Ah oui, car on a lu le contraire : Montréal est bien qualifié pour la phase finale, le match de mardi ne sera donc pas un “barrage” y donnant accès mais bel et bien le tour préliminaire de celle-ci.
RÉCIT
Le premier quart d’heure a été tout à l’avantage de New York City, mais Wolf n’a pas profité d’une passe d’A. Martinez, Rodriguez a envoyé un retourné plus spectaculaire que dangereux pour Sirois, et que dire de l’offrande de Waterman à Parks qui n’a pas cadré son tir ou du corner mal dégagé obligeant Sirois à sauver les meubles face à un tir à distance de Gray...
Et puis, grâce à un duel gagné sur la droite, Montréal a profité de l’espace : un centre de Duke et une feinte de Martinez plus tard, Clark, seul en deuxième zone, donnait une leçon d’efficace à ses anciens rivaux (enfin, visiblement, même s’il ne joue plus à New York, il déteste toujours autant le voisin) : 1-0 !
Si New York City dominait largement, il peinait à se créer des occasions par lui-même et devait profiter d’erreurs adverses pour se montrer dangereux. Comme sur ce nouveau dégagement raté, ponctué par un tir de Rodriguez nettement trop mou pour inquiéter Sirois.
Montréal, lui, était nettement plus efficace… Sur sa deuxième occasion, il a encore profité d’espaces laissés par l’adversaire : Clark semblait bien seul le long de la ligne à gauche mais sur son centre, J. Martinez a surgi pour faire 2-0 juste avant le repos.
L’inefficacité d’une équipe de New York City dominante s’est poursuivie après la pause, avec un gros bloc de Campbell devant A. Martinez servi par Wolf, un centre aérien vers Parks qui n’a pas touché le ballon dont le rebond à obligé Sirois à plonger ou encore un raté monumental d’A. Martinez fin seul dans le rectangle.
Si Freese ne fut (timidement) inquiété que sur un tir de loin de Duke, il serait injuste de ne pas signaler que même si cela n’a pas débouché sur d’occasions franches, Montréal a mené quelques incursions extrêmement intéressantes en contre-attaque dans le camp adverse en deuxième mi-temps.